dimanche 28 juin 2020

La foi et la difficulté d'être accepté

Dans notre monde sécularisé il est parfois difficile de s’affirmé en tant que croyant et surtout chrétien. J’espère qu’en ma petite expérience de vie et de foi je pourrait aider quelques uns. 

Sûrement que dans le futur je ferai un article sur ma foi et comment je suis devenu chrétien mais pour l’heure je dois un minimum partir de ma vie pour développer mon article. J’ai découvert la foi vers mes 13 ans lors d’une visite d’une église de ma ville, il y avait ce jour-là un prêtre qui est venu me parler. Je suis d’une famille non croyante et parfois hostile à la foi bien que certains de mes frères et sœurs soient baptisés. 

L’objet de cet article commence avec ma profe de français, franchement hostile à l’Eglise. Toujours à descendre le christianisme, le sommun fut quand je lui ai dit que je voulais aller à Lourdes. Pour elle Lourdes c’est bien pour les handicapés mais pas pour moi. Elle prédisait même que dans un an je ne serai plus croyant, que c’était une passade d’adolescent… 17 ans plus tard je suis toujours aussi croyant ! Sans compter ses mises en gardes contre les sectes… Le plus troublant c’est que mon meilleur ami de collège était musulman… elle n’a jamais fait un seul commentaire là-dessus !



Quelques années plus tard, je passe mes années collège et lycée (sujet d’un autre article ?), j’ai compris l’hostilité que beaucoup de français ont sur la foi et les croyants. Il n’est pas normal d’être chrétien pour certains. C’est dans la limite où des fois il est plus facile de rester au placard. Je trouve surtout dommage de ne pas aimer les gens comme ils sont comme si qu’être croyant fait de nous une autre personne. En début d’âge adulte j’étais complètement perdu dans mes choix de vie surtout professionnellement et j’étais très mal dans ma peau. De ce fait j’ai pris mes distances avec Dieu, je ne prier plus, ne lisait plus la Bible et n’allais plus à la messe. Je mettais tout sur le dos du Seigneur. Après j’ai redécouvert ce qui me  mettais dans la joie auparavant. Et souvent nous aimons partager tout ça. J’ai dû avoir la mauvaise idée de publier quelques petites choses sur Facebook pour voir disparaître quelques « amis » et bien sur la lâcheté de dire les choses. 

Comme si que les gens se prennent pour des « gardes-fous », des anges qui seraient là pour mission de veiller sur nous. J’avais par exemple une « amie » qui se permettait de commenter tout sur Facebook, j’ai partagé le clip « Vivre d’Amour de Natasha St-Pier (sur un texte de sainte-Thérèse de Lisieux) j’avais le droit à un commentaire du style « Le musique est belle mais le texte hm…. » alors que le texte est lisible pour le grand public sans être religieux ou du style « entre au monastère »…. L’apothéose arrive lors de mon retour d’un week-end avec le parcours Alpha* j’ai posté une photo d’un cloître. J’avais le droit dans les 5 minutes qui suivirent à un poste sur ma page facebook avec un lien sur un article « Les contradictions de la Bible », document qu’elle n’a jamais lu j’en suis sur ! Ce qui m’interpelle dans cette histoire c’est qu j’ai des amis musulmans en commun avec elle, des amis que j’aime énormément (et bien plus ouvert qu’elle !) je ne pense pas qu’elle aurai eu l’audace de faire pareille avec eux !.

Je remarque aussi que les gens ne comprennent pas que l’on peut croire et pour ça ils vont essayer de trouver des raisons. On m’a déjà sortie sur Twitter que je suis croyant parce que mon père est absent, que j’étais catholique parce que je suis en France, pourquoi dans ce cas il y a des chrétiens en Algérie ? Dans beaucoup de témoignages de convertis chrétiens je vois que certains n’expliquent pas la conversion, c’est soudain, ça s’impose à eux comme une évidence.

*Le parcours Alpha est un parcours pour découvrir ou approfondir la foi chrétienne autour d’un repas et d’une vidéo. Le parcours se veut convivial

Mes conseils : 

Je pense que déjà il faut savoir se respecter soi-même. Ce n’est pas une maladie. Que nous sommes libres de croire ou de ne pas croire et que de ce fait on doit tous se respecter et être respecter. Après tout les croyants arrivent bien à respecter ceux qui ne croient pas. Il faut prendre conscience que nous ne seront jamais comme les autres, nous avons toujours étaient différent même il y a 2000 ans. Dans la Bible il est écrit « Vous étés dans le monde mais pas du monde », « vous êtes citoyens des cieux » forcément que nous seront regardés de travers, calomnier… N’hésitons pas non plus à nous affirmer en tant que chrétiens et à en être fier, les musulmans le sont, les athées le sont aussi. Ne plus se taire, ne plus se rabaisser à ne pas dire ce que l’on pense.

Je pense également qu’il ne faut pas imposer aux gens. Dans la vie quotidienne je ne dis que rarement que je suis croyant parce que je préfère que la personne s’en rende compte naturellement. C’est aussi par notre mode de vie que les personnes peuvent changer leur regard. Il faut que ça soit naturel d’où l’invitation de ne pas avoir un double langage « fait ce que je dis et non pas ce que je fais ». 

Je part du principe c’est aussi une marque de respect d’accepter même sans cautionner les croyances de quelqu’un

mercredi 24 juin 2020

En son nom - l'album de Grégory Turpin

Grégory Turpin fait partie de la scène chrétienne depuis maintenant plusieurs années. Son quatrième album marque un tournant encore plus pop et centré encore plus sur la louange.


Trackilist : 2 cd

💿 1

01 Quelle grâce incomparable  
02 Le roi dans sa splendeur
03 Plus esclaves
04 Ô Jésus, mon sauveur (en duo avec Mirella Ovot)
05 Je m’abandonne
06 Une rose effeuillée (en duo avec Natasha St-Pier)
07 Ce père qui m’a aimé
08 Je ne peux qu’imaginer (en duo avec Glorious)
09 Ce nom est si merveilleux
10 Béni soit ton nom 
11 Une génération qui danse (en duo avec Tendry)
12 Esprit de Dieu
13 Relève-moi (en duo avec Les petits chanteur à la croix de bois)
14 Douce flamme (en duo avec Ziza Fernandes)

💿 2

01 Tu es bon 
02 Ensemble
03 Pose ta main (en duo avec Sœur Cristina)
04 Christ en croix (en duo avec Alice Drisch)
05 Comme un enfant aimé (en duo avec Alexia Rabé)
06 Clair obscur
07 Abba père
08 Notre Dieu
09 Béni Dieu (en duo avec Samuel Olivier)
10 Hosanna (en duo avec Matt Marvane)
11 Vivre d’amour (texte de sainte-Thérèse de Lisieux)

Je vais être franc, ordinairement j’achète dès sa sortie l’album de Grégory Turpin, comme Glorious ou Natasha St-Pier, c’est une valeur sur de la musique chrétienne ou spirituelle. Pour ce nouvel album, « En son nom » ce ne fût pas le cas. Malgré un bon premier single « Quelle grâce incomparable » je n’ai pas été convaincu. J’ai néanmoins été bouleversé par le titre « Ö Jésus, mon sauveur » en duo avec Mirella (dont j’ai fait un précédent article sur mon blog).

Puis il y a quelques jours j’ai rendu visite à ma libraire préférée en quête d’une lecture spirituelle mais en vain aucun livre ne me plaisait. J’ai alors vu l’avant dernier exemplaire du nouvel album de Grégory Turpin et j’ai décidé de l’acheté pour laisser une seconde chance à l’album (je l’avais juste écouté vaguement sur Youtube).

Notre Dieu, dernier single de Grégory Turpin tourné à Saïgon au Vietnam 🇻🇳 lors de sa tournée en Asie. 

Amateur de bel objet j’ai trouvé la pochette de ce double-album magnifique et très soigné dans sa petite pochette en carton. Le livre intérieur est tout aussi beau avec de beaux versets de la Bible illustré, une suite à son dernier livre : « Petit guide pour une vie transformée, 40 jour pour mettre la prière dans son quotidien » éditions Première partie, 2018.

J’ai extrêmement aimé son précédent album « Changer de vie », universal music, 2016, un album pop et grand public. Un album qui m’a sûrement fait économisé des séances chez un psychologue. C’était et ce l’est toujours d’ailleurs, une thérapie, une vision positive de la vie malgré nos peurs et nos inquiétudes.

Changer de vie album de 2016. N°8 du top 50
Changer de vie, album sorti en 2016. N°8 au top 50

En 2019, il est revenu avec « En son nom » chez Bayard Musique et Première partie music. Un retour réussi avec un double album qui marque un réel tournant dans sa carrière, le tournant de la louange. Dés le premier titre la couleur est lancée, l’album sera pop. Un tournant qui m’a bluffé, j’aime énormément la louange surtout la pop louange et la voix du parisien est faite pour tout chanter, pour glorifier l’Eternel et emmenée les enfants de Dieu vers la reconnaissance du Dieu des chrétiens : Jésus. 

Clip tourné lors du concert à la Tour Eiffel 🗼 de Paris 


Un album avec beaucoup de duos. Des duos réussis, des voix qui s’accordent entre elles. Nous retrouvons l’habituelle Natasha St-Pier bien sur sur un texte de Thérèse de Lisieux. Mes duo préférés sont avec Mirella, Glorious et le duo événement avec Sœur Cristina la grande gagnante de The Voice Italie  2016 ! Un album  à plusieurs facettes !

Pose ta main sur moi en duo avec Sœur Cristina, gagnante phénomène de The Voici italie. 


Un album où je pense que chacun peut se retrouvé dans une des chansons, que tous le monde peut s’en servir pour prier, pour danser ou simplement pour écouter la foi qui émerveille cette album. J’aime beaucoup découvrir de nouvelles choses, Merci Grégory Turpin d’avoir inclus quelques chansons Hillsong* ! Hillsong que j’ai découvert dans le dernier Magazine Jésus avec comme rédactrice en chef Arielle Dombasle. C’est un album puissant, que ce soit dans la voix ou le texte, un album sensible. Tellement puissant que je ne peux  m’empêcher de faire moi certaines chansons comme « Je m’abandonne» ou « Plus esclaves ». En musique il ne peut pas y avoir de triche, Grégory à la foi et nous le vivons à travers ses albums.

Une réussite. 

Le roi dans sa splendeur 


*Hillsong est une église évangélique qui se réunit chaque dimanche au théâtre de Bobinot à Paris. 

       


mercredi 17 juin 2020

Ma plus mauvaise expérience de stage

Je suis tombé sur une vidéo d’une blogueuse que j’ai découvert récemment, Andréa Naomi, blog et vidéos Youtube alternant le life style chrétien et vie et expériences personnelle. Dans sa dernière vidéo (je la partage en dessous) elle nous raconte son burn out en tant qu’infirmière en néo natale en Suisse allemande. J’ai décidé de partager avec vous ma plus mauvaise expérience en tant que stagiaire « aide soignant »en maison de retraite. 



C’était pendant ma formation pré qualifiante aux métiers d’aide à la personne, en 2011. Nous devions effectués deux stage soit à domicile ou en maison de retraite. Il faut savoir que c’est très dur parfois de trouvé un stage et que les élèves aide soignant passent souvent en premier, nous nous prenions les « restes ».

N’ayant pas eu de chance de pouvoir avoir un stage dans ma ville, une collègue de ma formation me parle d’une petite maison de retraite dans une petite ville à environs 7 kilomètres de ma ville. Son expérience là-haut ne lui a pas laisser un bon souvenir. Je téléphone, la directrice répond, je me présente et elle accepte (trop ?) vite ma demande. Quelques jours plus tard je prend le train pour faire signer ma convention. Personne charmante et la maison a vraiment du charme.



Je suis content d’y aller. Le point négatif mais bon ça prouve ma motivation c’est que je dois prendre le train très tôt le matin, le premier je crois, et attendre bien 45 minutes dans une ville assez anxiogène et quand je suis d’après-midi de quitter mon poste dix minutes plus tôt pour rattraper le dernier train.

Le début du stage se passe très bien. Etant quelqu’un de réservé et timide je me rend vite compte que je m’adapte très bien au fonctionnement de la maison. Comme toutes  les maisons de retraite ou presque je suis amené très vite à faire des toilettes complètes et seul. Je n’ai pas encore appris à faire les toilettes en formation. L’aide soignante qui fut ma tutrice m’a montré la première toilette. Une personne que je ne reproche pas grand chose au passage. Donc je fait dès le premier jours les toilettes. 



Dans cette maison nous faisions tout : ménage, soins, repas, animation, lever et coucher. Une ambiance bien familial. Le stage se passe super bien. Je bosse pratiquement pendant trois semaines avec ma tutrice attitrée. Je m’applique dans tout ce que je fais. J’ai bosser une ou deux fois avec la directrice, pas eu de remarques particulières en tout cas pas de négatives. 

Pendant trois semaines ainsi. Je me sens bien dans la structure, on me laisse faire les toilettes, j’ai participé à l’élaboration des repas et au service. Presque toutes les après-midi j’ai participé aux animations et dont une animation que j’ai fait de A à z. la directrice m’a félicité. Je décide d’organiser une animation cuisine le dernier jour de ma présence avec les ingrédients que j’ai achetés moi-même. Malheureusement je n’ai pas pu la faire vous allez savoir pourquoi.



Arrivé la veille de la fin du stage ma formatrice référente vient à la maison de retraite. Ce jour-la j’apporte un gâteau au chocolat pour remercier de l’accueil reçu. Nous commençons le bilan avant son arrivée. Les points positifs sont très vite passés : tenue propre, toujours à l’heure. Arrivé les points négatifs. La directrice en disant « nous passons aux points faibles » émet un gloussement narquois. Dans ma tête j’ai compris que ça serait plus long que les points positifs. Ayant le don de l’intuitif je tape dans le mille. 

Je tombe dans le vide, littéralement. Comment se fait-il qu’en 3 semaines de stage rien ne me fût reproché ? En gros on te reproche quelque chose depuis le premier jour mais on attend le dernier jour pour le dire. Même si ce n’est pas des choses graves je trouve cela malsain, comment s’améliorer dans ce cas ? Dans le fond on m’a reproché de ne pas faire assez vite les toilettes (je ne m’en suis pas rendu compte) surtout en mettant en avant que j’avais pris 1h30 pour faire une aide à la toilette d’une personne valide. Valide ? que veulent-elles dires par valide ? un monsieur souffrant de la maladie d’Alzheimer sévère qui pleur sans arrêt et refuse la toilette ? j’ai déjà dû bataillé pour l’aider à la faire. Elles avaient qu’à me demandé pourquoi j’ai mis autant de temps. D’autant plus que ma tutrice m’avait félicité du soin sur cette personne… Soi-disant que je ne me suis pas intéressé aux personnes âgées. Dans la grille d’évaluation il y avait une case pour la toilette au lit. La directrice met « non acquis ». je lui rappelle gentiment que j’ai effectué la toilette à une dame souffrant d’Alzheimer et alitée. Un de mes plus beau souvenirs de ce stage tellement la dame était gentille. Elle ne veut rien savoir vu que j’ai effectué la toilette sans ma tutrice… no comment ! 

Pour dire le style de la maison. Un jour j’étais de service à table et en entrée c’était de la charcuterie. On me dit il faut mettre 3 tranches de si, 2 de ça ect. Je m’exécute. Arrivé à la fin il n’y en a pas pour tous le monde. On me répond ben c’est de ta faute, il fallait compter ! Dans ce cas pour m’avoir dit le nombre de tranches par personnes ?

Je me suis en cours de bilan effondré en larmes. Ce fût très dur de partir confiant et de se voir être démoli ainsi. Je ne m’y attendai pas. Et de ce fait j’ai malheureusement haussé le ton devant ma formatrice qui ne montra aucune compassion. Du coup j’ai voulu arrêté mon stage et la directrice ne m’a plus voulu, d’un commun en accord ce fût mon dernier jour. Je n’ai malheureusement pas fait l’atelier cuisine. J’ai compris que ma tutrice était compréhensible sur le fait que la directrice n’était pas facile.

J’ai repris mon train et je me souviens très bien avoir pleuré sur le chemin du retour et en attendant le train.

Bien entendu étant de nature têtu j’ai écris une très longue lettre à ma responsable de formation, je risquais une expulsion. Lettre qui n’aura servie pas à grand chose. Je ne fus pas virer mais j’ai eu le droit à une réunion avec ma conseillère de la mission locale. Et j’ai bien compris que pour eux tout était de ma faute et que ma réaction fût disproportionnée. J’ai culpabilisé pour à la fin de la formation s’entendre dire par cette même personne qu’au final la directrice n’était pas top. En gros pendant 6 mois tout est de ma faute et bizarrement le discours change 6 mois plus tard ?!

Ce qui m’a aidé dans cette expérience : Toujours essayer de voir le bon côté des choses. Je n’ai pas mal travaillé au final. Ce qui m’a aidé aussi c’est une ancienne formatrice qui m’a dit aussi que la directrice n’était pas terrible et qu’avec elle aucun stagiaire n’est bon. Aussi le fait que la maison de retraite était critiquable et non parfaite. J’ai aussi des souvenirs qui m’ont choquées, couchage des gens trop tôt, nourriture bas de gamme et pas assez pour tous le monde. Un grand manque de respect pour le boulot d’autrui : le fils qui lave sa voiture et entre dans la cuisine plusieurs fois avec des chaussure pleines de boue. Maintenant cette histoire ne me fait plus souffrir, je sais qu’il faut gardé son sans froid.

Peut-être c’était aussi une façon de tester mon relationnel, la vie professionnelle n’est pas toujours facile. Je l’ai ensuite vécu avec une responsable de secteur de mon boulot actuel. Nous auront toujours des différents, à nous d’arrondir les angles et des fois de savoir se taire.

Apres c’est le lot de beaucoup de maison de retraite de prendre des stagiaires et d’avoir un mauvais encadrement des stagiaires. Et cette expérience m’a aussi servie dans le sens que j’ai eu un stagiaire l’année dernière et je lui ai dit au fur et à mesure ce que je pensais de son travail.

Peut-être il y aura un deuxième article sur mes expériences de stages , peut-être plus général.

vendredi 12 juin 2020

Film : Jésus l'enquête


Synopsis :
Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité…

Saje Distribution 
Un film de John Gunn
1h52
28 février 2018


Mon avis :
La moitié de l'année 2020 a été marquée par la découverte de très beaux films chrétiens. Jésus l'enquête est sûrement dans le top 3 avec Je n'ai pas honte et Miracles du ciel

Tout d'abord j'ai aimé que le réalisateur garde l'univers des années 80 avec notamment l'image et les looks vintages. Jésus l'enquête est tiré d'une histoire vraie, celle de la famille Strobel. D'ailleurs j'ai énormément aimé cette famille. Rien que l'histoire de cette famille est touchante, il y a tellement d'amour que ça vaut les 30 années des feux de l'amour ! 

Une sacrée histoire sans jeu de mots, je n'ai pas lu le résumé juste vu la bande annonce et suivi le conseil d'une sœur en Christ sur Twitter. J'ai été du coup surpris que Lee Stobel mène l'enquête sur le christianisme à la suite de la conversion de sa femme. 

La force de ce film est que l'enquête n'est pas écrasante dans le sens que ça ne prend pas tout le film. L'enquête laisse la place à la vie de famille et surtout la vie de couple !  Je trouve que ça amène même une réflexion outre le côté religieux : est-on capable de continuer d'Aimé sa moitié même si elle change et croit en ce que l'on ne croit pas ? 

Le côté historique du film est peut être pour moi une déception. Certes il m'a enthousiasmé et confirmé encore plus dans ma foi mais le film est fort basé sur les preuves de la résurrection du Christ, ce qui occulte un peu pour moi la personne de Jésus-Christ. Je trouve néanmoins que c'est un très bel hommage à jésus et au christianisme notamment aux premiers chrétiens. Le côté de la femme est intéressante le changement de découvrir Jésus. 

Un film très émouvante, beaucoup d'aspects annexes de l'histoire m'ont énormément plus. 


Un très beau film pour ma part. 




La dernière énigme - Agatha Christie


Auteur : Agatha Christie
Titre : La dernière énigme
Saga : Miss Marple
Éditions : Club des masques
Année d'édition : 1984
Nombre de pages : 151

Résumé :

Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde.

C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante ... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce évoquait en elle des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier...

Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?


Mon avis : 

Je suis toujours heureux de choisir un Agatha Christie à lire. Même si je n'en lis qu'un seul par an c'est toujours un plaisir de la lire. Toujours heureux mais j'appréhende aussi parce que j'ai l'habitude de lire des livres plus modernes. Parfois les Agatha Christie ne sont pas si faciles à lire. Personnellement mon personnage préféré est celui de Miss Marple. Ce roman est la dernière enquête de la vieille dame anglaise. 

Le résumé m'a fort plu. Le début du livre tient les promesses du Synopsis. Un début angoissant. Dès la première page j'ai su que j'irai jusqu'au bout du livre. Dès le début j'ai été entraîner dans le livre. Le début captive notamment avec les questions de Gwenda et les mystères autour de la maison. Peut-être que je me suis retrouvé dans ce côté interrogations de ce phénomène. J'aurai néanmoins cru que le livre aurait développé ce côté "maison étrange"... Peut-être avec un peu plus de découvertes étranges. 

Les personnages sont bien construits, l'histoire est claire et compréhensible. Je me suis vite attaché aux personnages principaux. Pour ce tome il n'y a pas une farandole de personnages, juste ce qu'il faut pour tenir le récit. Miss Jane Marple arrive assez tôt dans le récit et de façon tout naturelle même si je trouve qu'elle reste assez en retrait au fir et à mesure de l'enquête. Bien entendu comme ordinairement elle est loin d'être étrangère à la résolution de l'enquête. J'ai néanmoins trouvé un petit peu de longueurs vers la fin et des chapitres un peu plus long vers le crépuscule du livre. J'ai moins retrouvé ce côté anglais dans ce tome (que je retrouve pourtant dans tous les Hercule Poirot). 

Une intrigue captivante, même si je ne suis pas entré complètement dans l'intrigue j'avais hâte de savoir qui se tenait derrière ce crime vieux de quelques années. Personnellement j'ai eu des soupçons sur le coupable j'ai vraiment été surpris par le dénouement.  Pour ce tome j'ai apprécié les explications de Miss Marple de la fin. Agatha Christie excelle dans les résolutions de crimes, son point fort est de donner les preuves qu'on a sous les yeux alors que le lecteur (et ici Gwenda et Giles) ne les repères pas ! 

Une façon d'écrire ce roman policier digne d'un thriller contemporain. Pour un livre écrit en 1940 (mais paru après la mort d'Agatha Christie) je trouve qu'il se rapproche d'un roman contemporain. D'ailleurs j'ai rarement lu un Agatha Christie si vite. La trame du livre est addictive.

Une bonne lecture, le suspense est tenu jusqu'à la fin, il y a toujours du nouveau et des pistes qui se rajoutes au fil du livre. 

Le 1er album de Seemone

  1.            Brun de folie 2.        La belle et la bête 3.        Parle-moi 4.        Cœur de pierre 5.        Je n’ai rien ou...