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dimanche 9 août 2020

Des hommes couleur de ciel - Anaïs Llobet


Résumé :

Dans le pays où est né Oumar, il n'existe pas de mot pour dire ce qu'il est, seulement des périphrases : stigal basakh vol stag, un « homme couleur de ciel ». Réfugié à La Haye, le jeune Tchétchène se fait appeler Adam, passe son baccalauréat, boit des vodka-orange et embrasse des garçons dans l'obscurité des clubs. Mais il ne vit sa liberté que prudemment et dissimule sa nouvelle vie à son jeune frère Kirem, à la colère muette. Par une journée de juin, Oumar est soudain mêlé à l'impensable, au pire, qui advient dans son ancien lycée. La police est formelle : le terrible attentat a été commis par un lycéen tchétchène. Des hommes couleur de ciel est l'histoire de deux frères en exil qui ont voulu reconstruire leur vie en Europe. C'est l'histoire de leurs failles et de leurs cicatrices. Une histoire d'intégration et de désintégration.


Editions de l’Observatoire 

Collection : Fiction

Genre : fiction

09 janvier 2019

224 pages

9791032905340


Prix Ouest-France

Etonnant voyageurs 2019 



Mon avis : 

Sûrement le livre le plus surprenant que j’aurai lu en 2020 étant donné que ce n’est pas mon genre de lecture habituelle. Mais comme la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières à rouvert ses portes récemment une horde de nouveautés attend le lecteur. « Des hommes couleur de ciel » fait partie des coups de cœurs d’une bibliothécaire. Le marque-page avec la petite critique m’a donné envie de lire ce livre d’Anaïs Llobet. 


C’est de la littérature pur et simple, une alliance entre une histoire dure et un style d’écriture qui se lis très facilement. Dés les premières pages nous savons que nous entrons dans une histoire difficile et d’actualité avec les attentats et l’immigration. 


En plus du style d’écriture qui m’a permis de continuer à lire et à reprendre ce livre que j’ai abandonné pendant quelques jours nous avons le droit à des personnages attachants et décrits d’une finesse incroyable. Des personnages plus vrais que nature où personnes ne sortira indemne de cette histoire douloureuse. Il y a quelque chose dans cette histoire qui m’a poussé à lire, sûrement ce besoin de comprendre, comprendre où l’auteure à voulue emmenée le lecteur. En cours de lecture malgré les nombreuses interrogations que je me suis posés et quelques incompréhensions j’ai toujours ressentis le côté piquant de l’histoire dans le sens que nous savons bien qu’il y a des choses qui nous échappent, des choses que nous appréhendons en cours de lecture. J’ai malheureusement pas tout compris peut-être dû au fait que c’est très rare que je lise de la littérature (et beaucoup plus de thrillers). Y a sûrement des choses que je n’ai pas compris. J’aurai néanmoins imaginé une fin différente même si elle est surprenante et intéressante en l’état actuel, une fin peut-être poivrée. 


Un livre qui m’interroge beaucoup sur certains faits, il fait de toutes façons réfléchir, nous ne pouvons pas refermé ce roman sans qu’il ne bouscule certaines choses. Y a pas mal de thèmes abordés tel que l’immigration, la guerre entre la Tchétchènie et la Russie, l’homosexualité et l’acceptation de soi malgré la culture, la religion et la pression familiale. Sans compter l’histoire de la famille du terroriste et j’ai trouvé cela super l’histoire de Alice qui pendant tant d’année à du mentir pour pouvoir avoir l’acceptation du pays.


Un bon livre de littérature, un livre pas trop long  et sans longueur malgré des chapitres parfois longs. Vous ne sortirez pas indemne de cette histoire ! 


Quelques extraits que j’ai aimé (parmi d’autres !) : 


Bien sur que je les connais tes verbes de mouvement en russe mais ils servent à rien ici

Ici pas besoin de bondir sauter courir jusqu’à plus pouvoir respirer

Y a rien à fuir les gens sont tranquilles les avions passent sans bruit la terre tremble  mais c’est juste un tramway

Et quand ils disent on descend à la cave, c’est pour rapporter de l’alcool haram ou des livres déjà lus

Ils ont pas besoin de brûler des portes ici car les radiateurs marchent l’hiver

 Je te le dis, ils sont faciles à apprendre à aller sans se promener 

A marcher sans savoir où aller

A s’immobiliser sans respirer

A entendre sans respirer

A entendre un bruit, une explosion, fuir et ne plus jamais revenir



Tu les vois ces gosses soumis à tes ordres, ils écrivent déjà comme si leur vie en dépendait

Conjuguez au passé voir manger rire être aller vivre ressentir aimer jouer croire mourir

Ils savent que tu es la prof la plus sévère au monde mais ils ne savent pas ce que tu caches

Professeure sans pitié, chignon de vieille dame, pas de cris mais des mots méchants pour chacun surtout pour moi

Dis-moi  madame, pas mal ton déguisement, on pourrait presque te croire. Je suis le seul à deviner la vérité, à flairer vos trahisons

Le seul à savoir que tu ris que tu bois du vin tu détaches tes cheveux tu embrasses des hommes

Que tu joues à l ‘Européennes tu changes de prénoms tu enseignes une langue qui a colonisé la nôtre

Tu te crois libre.

Un jour , on viendra s’occuper de toi.


Anaïs LLobet présente son roman à librairie Mollat : 



vendredi 12 juin 2020

La dernière énigme - Agatha Christie


Auteur : Agatha Christie
Titre : La dernière énigme
Saga : Miss Marple
Éditions : Club des masques
Année d'édition : 1984
Nombre de pages : 151

Résumé :

Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde.

C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante ... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce évoquait en elle des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier...

Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?


Mon avis : 

Je suis toujours heureux de choisir un Agatha Christie à lire. Même si je n'en lis qu'un seul par an c'est toujours un plaisir de la lire. Toujours heureux mais j'appréhende aussi parce que j'ai l'habitude de lire des livres plus modernes. Parfois les Agatha Christie ne sont pas si faciles à lire. Personnellement mon personnage préféré est celui de Miss Marple. Ce roman est la dernière enquête de la vieille dame anglaise. 

Le résumé m'a fort plu. Le début du livre tient les promesses du Synopsis. Un début angoissant. Dès la première page j'ai su que j'irai jusqu'au bout du livre. Dès le début j'ai été entraîner dans le livre. Le début captive notamment avec les questions de Gwenda et les mystères autour de la maison. Peut-être que je me suis retrouvé dans ce côté interrogations de ce phénomène. J'aurai néanmoins cru que le livre aurait développé ce côté "maison étrange"... Peut-être avec un peu plus de découvertes étranges. 

Les personnages sont bien construits, l'histoire est claire et compréhensible. Je me suis vite attaché aux personnages principaux. Pour ce tome il n'y a pas une farandole de personnages, juste ce qu'il faut pour tenir le récit. Miss Jane Marple arrive assez tôt dans le récit et de façon tout naturelle même si je trouve qu'elle reste assez en retrait au fir et à mesure de l'enquête. Bien entendu comme ordinairement elle est loin d'être étrangère à la résolution de l'enquête. J'ai néanmoins trouvé un petit peu de longueurs vers la fin et des chapitres un peu plus long vers le crépuscule du livre. J'ai moins retrouvé ce côté anglais dans ce tome (que je retrouve pourtant dans tous les Hercule Poirot). 

Une intrigue captivante, même si je ne suis pas entré complètement dans l'intrigue j'avais hâte de savoir qui se tenait derrière ce crime vieux de quelques années. Personnellement j'ai eu des soupçons sur le coupable j'ai vraiment été surpris par le dénouement.  Pour ce tome j'ai apprécié les explications de Miss Marple de la fin. Agatha Christie excelle dans les résolutions de crimes, son point fort est de donner les preuves qu'on a sous les yeux alors que le lecteur (et ici Gwenda et Giles) ne les repères pas ! 

Une façon d'écrire ce roman policier digne d'un thriller contemporain. Pour un livre écrit en 1940 (mais paru après la mort d'Agatha Christie) je trouve qu'il se rapproche d'un roman contemporain. D'ailleurs j'ai rarement lu un Agatha Christie si vite. La trame du livre est addictive.

Une bonne lecture, le suspense est tenu jusqu'à la fin, il y a toujours du nouveau et des pistes qui se rajoutes au fil du livre. 

dimanche 31 mai 2020

Plus forte que la rue - Fiona Thibeaux

Résumé : 
A 19 ans, lorsqu’elle découvre le corps de sa mère en état de décomposition dans l’appartement familial, Fiona ne sait pas que le pire est à venir. Fille unique de parents divorcés, maman d’un bébé de quelques mois, elle n’a personne à qui confier sa peine. Les mois passent, les factures s’accumulent, les amis se vont de plus en plus rares. La descente aux enfers commence.

Expulsée de l’appartement familial, Fiona confie son fils à sa grand-mère paternelle et part vivre dans la rue. Les foyers insalubres, la rue, les squats de fortune, Fiona fait la connaissance d’un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Pour survivre elle fait la manche, essaye de trouver des petits boulots, vole quand elle n’a pas d’autres choix.

Malheureusement, plus le temps passe et plus Fiona sombre dans la précarité. La nuit, elle dort sur un banc, à même le sol, ou sous une tente lorsqu’elle a la chance de s’en faire prêter une. Le matin, elle se rend dans un foyer pour prendre une douche, il est hors de question pour elle d’y rester plus longtemps tant la violence règne en maître.

Puis la rue a raison de Fiona. Pour ne pas mourir elle se forge une carapace, se fond dans le moule des SDF, gomme toute féminité. Les années s’égrainent, Fiona dérive. Alcool (elle commence sa journée par une bouteille de rhum à 6 heures du matin), drogue (elle a remplacé la vitamine C par de l’héroïne), solitude (les SDF n’ont pas d’amis) deviennent son lot quotidien. De son fils, plus de nouvelles. Elle l’imagine heureux et insouciant comme tous les enfants de son âge.

Alors elle se raccroche à cette image pour ne pas sombrer. Fiona va vivre sept ans dans la rue. Sept années de galère, de violence, de misère dans cet univers impitoyable. Son salut, elle le doit à un employé d’un foyer qui décide de l’aider et l’accueille dans sa chambre d’hôtel où il lui installe un matelas par terre.

Sevrage à la dure, emploi du temps militaire, rien ne lui est épargné, mais c’est pour son bien. La méthode réussit et peu à peu Fiona se réconcilie avec la vie. Récit poignant et bouleversant d’une jeune femme malmenée par la vie.

Éditions Judena 
Octobre 2014
171 pages 
9782369170273

Mon avis :
J'avais déjà vu ce livre dans ma librairie habituelle il y a quelques années mais c'est seulement en cherchant une nouvelle lecture que je suis retomber dessus dans une autre librairie. Ce qui m'a attiré c'est que la couverture est attirante et que l'auteure est originaire de ma ville, Charleville-mézières (Ardennes).

Ce fût une claque. J'ai rarement lu un livre aussi vite et rarement lu un livre aussi bien écrit. Le style est très littéraire, le livre se lit très facilement, une lecture très fluide. J'espère que l'auteure se rend compte de son talent et j'espère que sa donnera lieu à d'autres livres dans le futur. 

Dès le prologue je n'ai pas pu reposer le livre. L'histoire est tout bonnement triste et déconcertant. Elle ne peut pas nous laisser de marbre. Un récit plein d'émotions. Fiona livre sa vie de sdf et de personne souffrant de plusieurs addictions. 

J'ai aimé parce que ce témoignage est court et profond. Contrairement à d'autres récits de ce type il n'y a pas de longueurs et écrit dans un ordre chronologique mais en exagérant pas les choses, pour me faure comprendre ce n'est pas un journal intime, l'auteure ne donne pas son emploi du temps jour par jour et c'est cela qui peut être déconcertant. Elle a passé 6 ans dans la rue et les foyers rémois mais le récit est un résumé au final il paraît court pour 6 ans d'une vie et c'est cela qui permet de ne pas trouver de longueurs. 

C'est un livre idéal pour découvrir ce qu'est réellement la vie des personnes sdf. Il permet de mettre des préjugés à terre et de se rendre compte que la vie est loin d'être rose pour eux. Il devrait être lu par les autorités et les personnes qui travaillent dans le social pour ainsi vraiment comprendre ce qui freine les sdf à se ré insérer dans la vie. 

Un récit plein d'émotions et de nostalgie. Je ne sais pas trop expliquer mais ce livre m'a hyper touché. Je vais le relire c'est certain. Je n'ai pas trouvé ce récit si noir, j'ai su voir le côté lumineux et je suis certain que Fiona est une personne forte et qu'au moment de sa vie de sdf elle y était également. La vie apporte aussi de l'espoir et l'espoir était aussi la pour la jeune carolomacerienne. 

Sur mon blog : 

Kérosène - Rose
Kérosène écrit par la chanteuse Rose qui a souffert d'addictions







dimanche 3 mai 2020

Rachel, je n'ai pas honte, l'histoire vraie de la première victime de la tuerie de Columbine - Beth Nimmo et Darrell Scott


"Dieu veut que nous surmontions le mal par le bien" 

L'histoire vraie de la première victime de la tuerie de Columbine
Rachel Scott, une jeune fille comme beaucoup d'autres, mais dont l’engagement à suivre et servir Jésus-Christ est ferme. Malgré les moqueries dont elle est l’objet à cause de son témoignage, les doutes qui l’assaillent parfois et les luttes intérieures auxquelles elle est, comme chaque adolescent, constamment confrontée, elle reste fidèle à Dieu. A tel point que, le 20 avril 1999, elle est tuée en raison de sa foi au lycée de Columbine (Etats-Unis), avec onze autres étudiants et un professeur. 
Avec 37 illustrations et reproductions de son journal intime.

"Je ne vais pas m'excuser de parler de Jésus. Je n'ai pas l'intention de justifier ma foi à leurs yeux. Je ne veux pas cacher la lumière que Dieu a mise en en moi. Si je dois tout sacrifier... je le ferai." 

Maison de la Bible
216 pages
19 mars 2020

Pour lire un extrait : ici

Ce livre est disponible également en film : Cliquez ici pour voir ma critique 

Mon avis :

Ayant eu un gros coup de cœur pour le film (voir ma fiche sur mon blog ici) je me suis empressé d'acheter le livre. Le film fût la découverte de mon confinement, je voulais en savoir plus sur Rachel Joy Scott, première victime de la tuerie de Columbine aux États-Unis en 1999.

Le livre, dont les auteurs sont les parents de Rachel. De ce fait nous avons un témoignage à trois mains avec le journaliste.

Le livre est foncièrement différent du film. Tout aussi bouleversant, j'ai pleuré à la fin du film et au début du livre. J'ai presque envie de dire que le film est centré sur Rachel Joy Scott et le livre plus sur l'univers de la famille, le contexte du massacre de Columbine et bien sur sur Rachel, sa personnalité, sa foi en Jésus-Christ ect.

Un bon livre pour découvrir ce qu'est la foi et comment Jésus Christ peut changer une vie. Un bon livre pour trouver uje foi dans l'équilibre. Rachel Joy Scott est un modèle pour moi. Également pour découvrir la souveraineté de Dieu et que rien n'arrive au hasard.

Même si j'ai aimé ce livre et appris beaucoup de choses sur Rachel et notamment sa foi, sa manière de penser et son discernement religieux ce livre m'a laissé sur ma faim. Peut-être du fait que j'ai vu le film deux fois récemment. J'ai pas vraiment accroché même si c'est une mine d'informations. Pas assez de citations de Rachel et de son journal. Des passages trop longs notamment vers la fin où le livre devient un playdoyer anti armes. Chose que je comprend et que je déplore.

Peut-être que je m'attendais trop à lire un livre trop centré sur Rachel comme le film l'a fait si bien. Je pense le relire une deuxième fois où là je me concentrerai plus sur Rachel.


" Que ferais-tu si tu devais mourir demain ? Que t'arriverait-il ? Où irais-tu ? Demain n'est pas une promesse, mais une chance qui pourrait ne plus se présenter pour toi. Après la mort, que se passe-t-il ? Où passeras-tu ton éternité ? Connaîtras-tu une vie éternelle dans la présence du Père qui nous aime, ou seras-tu arraché des bras de ton Sauveur Jésus-Christ ?"

mercredi 22 avril 2020

Des voisins si ordinaires- David Jackson


Résumé :
Les Benson sont des gens charmants, des voisins parfaits. Ils ont une belle maison et une mignonne petite fille. Sauf que Daisy n'est pas vraiment leur enfant : ils l'ont enlevée il y a quelques années. Depuis, elle a appris à être gentille pour éviter les punitions infligées par « papa ». En apparence, les Benson donnent l’image d’une famille banale. Jusqu’au jour où ils décident que Daisy doit avoir une sœur et qu’ils kidnappent Poppy, six ans. Mais la nouvelle petite fille ne se révèle pas aussi obéissante qu’ils l’espéraient, cherchant à s'enfuir au risque d'alerter le voisinage... De son côté, l’inspecteur Cody est bien déterminé à retrouver la fillette, quel qu’en soit le prix. Il va devoir dénouer un tissu de mensonges savamment élaboré et révéler la terrible réalité, inimaginable, d’une famille « parfaite »...
Quand le pire se cache derrière le bonheur de façade… Un thriller implacable.

"Un grand thriller  haletant" Clare Mackintosh, auteur de Te laisser partir

"Encore mieux que Harlan Coben!" The Guardian

City Poche
480 pages
5 février 2020

Lire les premières pages 

Mon avis :

Le hasard de la médiathèque, comme souvent j'ai pris plusieurs thrillers pour avoir de quoi lire. Le confinement m'a prolongé automatiquement le prêt alors j'ai lu ce livre par défaut avant de recevoir par la poste sûrement ma prochaine lecture.

Premier livre de cet auteur (je crois que c'est son premier livre traduit en français). C'est une belle découverte mais je pense que malgré un suspense surprenant l'auteur aurai pu encore mettre la barre plus haute.

L'écriture est fluide, simple mais pas de trop, mon esprit a réussi à s'accrocher au texte anglais. Les chapitres de tailles normaux pas trop courts ni trop long. Un récit en trois parties dont je ne trouve pas forcément l'utilité, ce n'est qu'un détail !

Vraiment un plaisir de lecture d'avoir pu suivre suivre les opérations de police et des ravisseurs et le quotidien des filles. 

Le récit est en lui-même intéressant, j'ai suivi avec intéressement tous les personnages. L'écriture de David Jackson et son imagination d'auteur permet une immersion totale dans l'histoire tragique que narre ce thriller.

Un suspense bon. Jamais je n'aurai pu me douter de la fin. Ici on ne cours pas après un assassin. Le récit est plus basé sur la recherche des enfants enlevés.  Nous suivons le quotidien des filles enlevées, des kidnappeurs et de la police. Malheureusement je trouve que certaines choses manquent au récit. Nous commençons l'histoire avec un épisode de la vie de l'agent Nathan Cody. Un épisode stressant mais qui malheureusement ne reviendra jamais. Dommage nous aurions pu goûter à l'horreur. La vie amoureuse des agents de police ne m'ont rien apporté du tout.  

Ce qui m'a fait continuer la lecture je pense que c'est le quotidien des filles et de savoir le dénouement. L'enquête en elle-même reste assez plate. Le résumé du livre est pour moi pas très révélateur de la réalité de l'histoire. Peut être que l'intervention des voisins ou une vie de voisinage aurai peut-être pu rehausser le récit.

Le dénouement est tout bonnement incroyablement et avec une moralité. Un thriller plaisant même s'il me manque quelques choses pour rendre encore plus aboutit le récit. 

mercredi 4 mars 2020

Ne vous fâchez pas, Imogène ! - Charles Exbrayat

Résumé  : 
Imogène McCarthery est une véritable tornade rousse, ses collègues la surnomme d'ailleurs "The red Bull". Cette écossaise au sang bouillonnant revendique le chardon comme un emblème national et serait prête à mourir pour la couronne ! Secrétaire à l'Intelligence Department de l'Amirauté à Londres, elle y sème la zizanie mais se fait remarquer par ses supérieurs pour son sérieux et son dévouement.
C'est ainsi qu'elle se voit confier une missions de la plus haute importance : livrer en Ecosse les plans ultra-confidentiels du Campbell 777, un avion à réaction révolutionnaire. Toutes les puissances étrangères sont sur le qui-vive et le voyage de Londres à Callander, son village natal, sera semé de ,pièges. Il faudra à Imogène toute sa fougue, son courage, voire sa folie pour affronter les dangers qui l'attendent.

Editions Le Masque 
14 avril 2010
191 pages
9782702434901


Mon avis : 

J'ai découvert Imogène McCarthery par le fabuleux film de Alexandre Charlot et Franck Magnier. Film avec dans le rôle principal Catherine Frot et Lambert Wilson. Un film qui est pour moi un grand moment dans le film policier. D'ailleurs la plus grande réussite du film est le "décalquage" du personnage d'Imogène qui pour moi est identique au roman de Charles Exbrayat. Personne d'autre que Catherine Frot n'aurai pu jouer la pétillante rousse écossaise !

Pour ce roman, ce fût le premier Exbrayat que j'ai lu de ma vie. Le connaissant de réputation j'ai pu me faire une idée de cet auteur. Ce fût une belle surprise. Une écriture magnifique. Une écriture simple et compréhensible. Des personnages tellement bien décris, ficelés, notamment pour Imogène. J'aurais voulu que ce soit de même pour les trois autres voyageurs du train Londres-Callander. Un roman policier idéal pour passer de moments désaltérants, je m'attendais à un auteur assez complexe style Agatha Christie. Ce ne fût pas le cas.

Pour "Ne vous fâchez pas, Imogène" premier épisode d'une saga, je me fût perdu, peut-être du au film que je regarde très couramment. Au début ce fût très similaire au film puis j'ai trouvé que petit à petit les différences énormes apparaisses.

Un roman qui fût une bonne lecture, j'ai apprécié suivre les péripéties incroyable de cette femme dévoué à la couronne britannique. J'ai aimé suivre ce personnage attachant, incroyable, humoristique. J'ai aimé cet atmosphère british que j'aime tant. Malheureusement j'ai aussi trouve que je n'ai pas réussi à être pris dans le récit. Beaucoup de rebondissements (plus que le film)... au fur et à mesure je m'en suis un peu désintéresse.  J'ai voulu même arrêter la lecture du livre mais j'avais aussi envie de savoir la suite et la fin. Signe que ce n'est pas un mauvais livre. J'espère avoir envie de lire le prochain Imogène McCarthery pour peut-être arrivé à ma défaire des image du film. En même temps le livre laisse la place à des différences qui font justement la différence, comme le côté amour qui fût presque éclipser dans le film. Le film se permet énormément de liberté. Au final le livre est beaucoup plus poussé que le film, qui au final est bien pâle envers le livre !

Idéal pour une lecture de vacances !

mercredi 19 février 2020

Enfin libre ! - Asia Bibi et Anne-Isabelle Tollet

Résumé : 
"Je n'ai pas la mémoire des dates, mais il y a des jours qu'on n'oublie pas. Comme ce mercredi 9 juin 2010. Je suis arrivé avant que le soleil ne se couche, pour la première fois au centre de détention de Shekhupura, où j’ai passé trois années avant de changer de prison comme on change de maison."

Dans la république islamique du Pakistan, la chrétienne Asia Bibi a été condamnée à mort pour avoir avoir bu un verre d'eau dans un puis utilisé par les musulmans. Elle a passé neuf années en prison, neuf années à être humiliée et torturée pour avoir "blasphémé".

Voici le témoignage d'une simple mère de famille devenue le symbole mondial de la lutte contre l'extrémisme religieux.

Mon histoire, vous la connaissez à travers les médias, vous avez peut-être  essayé de vous mettre à ma place pour comprendre ma souffrance... Mais vous êtes loin de vous présenter mon quotidien, en prison ou dans ma nouvelle vie et c'est pourquoi , dans ce livre je vous dis tout.

Editions Le Rocher 
216 pages
1 février 2020
9782268102405

Mon commentaire : 
Quel courage ! Je me sens tellement petit à coté d'elle ! Une personne si courageuse ! Comme beaucoup j'ai découvert Asia Bibi par les médias (Merci Anne-Isabelle Tollet). Etant une personne qui est attentif aux chrétiens d'Orient son incroyable et douloureuse histoire m'a touchée. J'ai tellement  prier pour elle. Tellement espéré, tellement été déçu d'avoir eu de fausses joies. J'ai ressenti la peur également.

Je suis heureux d'avoir pu avec livre découvert la véritable histoire d'Asia Bibi. Découvert d'une manière simple comme si Asia me conter l'histoire elle-même. Ce livre est empreint d'une atmosphère parfonde, franche, sans détour. Une manière humble de dire les neufs années de calvaire dans les prisons du Pakistan.

Ce livre m'a énormément instruit sur le pays,  sur ses lois notamment sur la loi du blasphème. Une véritable source sur la conditions des chrétiens au Pakistan. Une minorité bafouée dans ses droits. Le Pakistan se trouve à la 5ème place de l'index de la persécutions de chrétiens de l'ONG Portes ouvertes. Nous voyons bien que ce récit montre un pays complexe où l'islamisme fait peur à beaucoup de monde, même au gouvernement. Merci Asia grâce à toi je peut démontré que les islamistes sont aussi des monstres pour les musulmans qui vivent leur foi normalement.

Un récit court et dense. j'ai vraiment eu la sensation de voir le quotidien d'Asia Bibi dans sa cellule crasseuse avec les hauts et les bas. Je suis convaincu que Dieu, que tu n'a jamais renié était là présent. Tu as toujours espéré et même avec tes moments de désespoir tu as toujours repris confiance en Jésus. Jésus était là pour toi. Je suis persuadé que dans les moments sombres de nos vies il laisse de signes d'espérance. Nous le voyons avec la regrettée Bouguina (morte par empoisonnement en prison après avoir porter plainte contre son violeur). Nous le voyons également avec la gardienne chrétienne Mamita ! Quelle chance que tu as eu  ! J'ai réussi à accompagné ce récit avec des émotions, les émotions de peur, de déceptions et d'incompréhensions.

J'encourage à lire ce livre. C'est difficile de donner un avis à un témoignage mais je peux vous dire tout le monde est concerné. Chrétiens comme musulmans. Le blasphème peut être pour tous. Dans ce récit glaçant tellement les exemples sont éloquents il y a d’innombrables exemples  comme ce musulman qui a foncé en moto sur un monuments en la gloire du prophète Mahomet... alors que ce n'était qu'un accident  !

Un livre écrit pas égoïstement, ce récit doit servir pour la condition d'autres personnes, il  y a tant de personne qui son encore dans le cas de Asia Bibi au Pakistan ! Ne les oublions pas !


Pour en savoir plus sur la condition des chrétiens au Pakistan je vous invite sur le site de l'ONG Portes ouvertes : https://www.portesouvertes.fr/persecution-des-chretiens/profils-pays/pakistan


mercredi 12 février 2020

Dernière danse - Mary Higgins Clark

Résumé :

On n'est pas sérieux quand on a presque dix-huit ans  ! Kerry profite de l'absence de ses parents pour organiser une grande fête de fin d'année. Ce sera sa dernière danse. Au petit matin, le corps de l'adolescente est retrouvé au fond de la piscine.
La thèse de l'accident écartée, la famille de Kerry doit se résigner à l'idée que la jeune fille a été tuée par un membre de son cercle proche. Son petit ami, avec lequel elle s'est disputée pendant la fête ? Jamie, le voisin, dont la mère retrouve  une pile de vêtements mouillés dans un coin  de la chambre ? Un de ses camarades de classe ?
Aline, sa sœur aînée, qui vient d'être nommée conseillère d'orientation dans le lycée de Kerry, est peut-être la mieux placée pour découvrir la vérité. Mais ce sera au péril de sa vie.
Une ronde macabre où vérité et mensonge se tienne par la main.

"Un thriller bien ficelé et efficace. Comme chaque fois, impossible de terminer un chapitre sans jeter sur le suivant." Le Parisien.

Le livre de poche 
384 pages
02 janvier 2020
9782253181392

Mon avis : 

Surement un présage. Dernière dans est le dernier livre que j'ai lu de Mary Higgins Clark avant de décès (voir mon article hommage ici).

Pour ce roman récent (son avant dernier il me semble) je suis surpris de la qualité de l'intrigue. Qualité dans le sens qu'il y a un effort d'aller au bout des choses, et ce avec assez peu de personnages. Dans certains l’intrigue thrillers de la Reine du Suspense est faites d’énormément de personnages, dans Dernière danse, c'est plus restreint et c'est tant mieux !

Dans ce thriller le suspense est à son comble. La question n'est pas comment est fait le crime mais surtout pourquoi et qui est-ce le meurtrier ?  Un suspense lattant pratiquement jusqu'à la fin pour ma part. Un suspense grandissant et peu de suspects. 

Ce thriller est comme toujours d'une écriture superbe, un enchaînement de chapitres addictifs. je n'ai pas lâcher ce  avant la fin. Encore une fois les personnages sont magnifiques et attachants. Je me suis cru dans le livre, comme immerger.

Je trouve que Mary Higgins Clark excelle dans l'art de mêler une intrigue, coté spirituel et  en même temps une romance. Elle le prouve si bien dans ce livre avec Aline...

J'ai énormément apprécié le côté psychologique du récit : Que ce soit du côté de la famille de Kerry ou du côté de Jamie qui est déficient mental. Cela a fait pour moi une force du thriller. Sans compter le coté spirituel avec l’archevêque de la région où se déroule le livre.

Un bon thriller, un moment magnifique passé avec cette auteure que j'aime énormément.

samedi 1 février 2020

Adieu Mary Higgins Clark !


Comment pas rendre hommage à Mary Higgins Clark, cette auteure qui m'a fait découvrir la lecture à l'adolescence.

Depuis j'ai pu lire pas mal de livres de la Reine du suspense. Des anciens et chaque années son nouveau thriller. 

Au fil des années un lien s'est tissé malgré le nombre de ses lecteurs elle arrivait prendre en importance chaque lecteurs. Elle écrivait pour ses fans et cela se ressent dans ces thrillers. 

Ce matin quand j'ai appris son décès j'ai ressenti une peine. Elle faisait partie de ma vie. Je la croyais immortelle. Elle l'est ! Quelle joie de savoir qu'il me reste encore des livres non lus dans ma bibliothèque ! Et quelle joie de savoir que je pourrais relire ces romans ! 

En 2016, j'ai eu la chance d'été contacté par Catherine Balle, journaliste au Parisien / Aujourd'hui en France, lors de la sortie du livre "Le temps des regrets" (éditions Albin Michel) pour donner son avis et divulguer mon thriller préféré de l'auteure américaine. Ce fût pour moi le titre "Tu m'appartiens". 



Deux coups de cœur :
  • Tu m'appartiens, Albin Michel (1998).
  • Dans la rue où vit celle que j'aime, Albin Michel (2001).


Au revoir Mary ! 



mercredi 22 janvier 2020

Comment sauver la planète à domicile, l'art de vivre selon Lautato si' - Adeline et Alexis Voizard

Résumé  : 
"Le défi urgent de sauvegarder notre maison commune inclut la préoccupation d'unir force toute la famille humaine dans la recherche d'un développement durable et intégral, car nous savons que les choses peuvent changer." Pape François

L'urgence écologique vous préoccupe et vous ne savez pas par quel bout prendre ce problème ?

De la cuisine à la salle de bain, en passant par la chambre à coucher et le jardin, ce livre nous invite à convertir notre cœur  et nos comportements dans toute notre maison, à partir de la vision chrétienne de l'écologie. Entrer dans une consommation responsable, préférer le réel au virtuel, savourer les vraies rencontres... Chaque pièce est prétexte à transformer notre art de vire, à travers des réflexions, des témoignages et des idées concrètes. Pour faire de notre logement un lieu où "tout est lié" : notre foi, nos relations et nos actes.

Adeline et Alexis Voizard, parents de quatre enfants, ont vécu une conversion écologique à la lecture de Laudato si' (encyclique du Pape François sur l'écologie). Ils ont décidés de mettre en oeuvre l'écologie intégrale dans leur vie de famille ordinaire.


Mon avis : 

N'ayant jamais réussi à passer le premier chapitre de Laudato Si', encyclique du pape François ayant fait beaucoup de bruit dans le monde, j'ai décidé de lire ce livre comme un résumé. Peut-être que ce sera une invitation à lire entière l'encyclique !

Ici ce n'est pas un énième livre sur l'écologie où l'on vous dresse une liste interminable de choses à faire, de choses à changer. Ce n'est pas Béa Johnson. Je vous rassure y a quand même des conseils écolo : faire sa lessive soi-même, prendre les transports en commun, économisé l'eau, préférer les commerces de proximité ect.). Dans ce livre court,  on nous propose une écologie intégrale.

Intégrale oui, tout est lié dans notre monde, les hommes, la nature, les animaux, nos relations. Pièces par pièces, les auteurs proposent une réconciliation avec la nature, avec le prochain. Mais cela va -au-delà : beaucoup de thème, presque inimaginable dans un livre sur l'écologie : l'acceptation de soi, la sexualité, l'argent. Un guide de vie pour tous les jours. Un guide pour tous mais aussi pour les croyants : nous parlons de prière et de la relation entre le croyant et Dieu.

Un livre tellement complet, simple. J'ai énormément apprécié les fins de chapitres où il y a un paragraphe "à retenir",  " Par où commencer", "pour aller plus loin". C'est complet dans le sens aussi que ça englobe vraiment mais vraiment beaucoup de choses de la vie courante, jusqu'à considérer son voisin, provoquer la rencontre de l'autre.  J'ai apprécié les petits témoignages de personnes qui vivent déjà l'écologie intégral : mère ou père de famille, personnes célibataires... ça rend le livre un peu plus interactif.

Chacun y trouveras son compte, pour ma part ce livre est plutôt orienté familial, étant célibataire je m'y suis retrouver mais dans l'ensemble y a des choses que je pourrais pas réaliser.  Idéal pour les personnes qui sont à la recherche d'un guide de vie ou simplement qui veulent aller plus loin que le simple fait de faire que des gestes écologique.






Editions de l'Emmanuel 
27 février 2018
148 pages
9782353896776

mercredi 15 janvier 2020

Te laisser partir - Clare Mackintosh

Résumé : 
Un soir de pluie à Bristol, un petit garçon est renversé par un chauffard qui prend la fuite. L'enquête démarre, mais atteint rapidement son point mort. Le capitaine Ray Stevens et son équipe n'ont aucune piste. Rien. Après cette nuit tragique, Jenna à tout quitté et trouvé refuge au pays de Galles, dans un cottage battu par les vents. Mais plus d'un an après les faits, Kate, une inspectrice de la criminelle, rouvre le dossier du délit de fuite. Et si l'instant qui a détruit tant de vies n'était pas le fait du hasard ?

Le premier livre de Clare Mackintosh a connu un immense succès international et obtenu le prix Polar 2016 du roman international au festival de Cognac.

 "Te laisser partir possède le force des livres qui font virer la couleur de l'atmosphère en une page. Oppressant, voire carrément suffocant"  Catherine Balle, Le Parisien.

"Difficile de le quitter une fois ouvert" Françoise Dargent, Le Figaro littéraire. 


Mon commentaire : 
 Surement un de mes coups de cœur de l'année 2020. L'ayant laisser tomber il y a quelques mois sans raison valable. Repris en ce début d'année. Et ce n'est pas à regret tellement je me suis régalé de cette lecture !

Dés le prologue, dés la première page nous sommes happés par l'histoire. Qui est insensible lorsqu'un enfant meurt écrasé par une voiture ? Une bonne immersion dans le milieu policier, nous suivons les enquêteurs comme si on faisait partie du livre. Nous sommes entièrement intégré à l'atmosphère de l’enquête avec ses hauts et ses bas. Avec les avantages d'un policier et les inconvénients, sans compter les pressions des supérieurs et les enjeux médiatiques des grandes enquêtes. D’ailleurs je salue  l'auteure du thriller de m'avoir fait partager  le quotidien de Ray Stevens notamment sa vie de famille qui rehausse le récit. Un thriller qui se mélange à un roman : j'adore !

De même pour Jenna, au début j'ai énormément de mal avec la construction de ce récit : la femme qui part de chez elle et va à l'aveugle dans la campagne anglaise... un peu naïf peut-être mais au final j'ai énormément apprécié la façon dont elle reprend ses repères, elle surmonte ses ennuis passés. Même si sans trop en dire c'est de courte durée (c'est avant tout un thriller et non un roman du terroir).

Le livre contient deux parties. Je n'ai trouvé aucune longueur dans les deux segments. Mais arrivé à la deuxième partie il y a comme une montée d'adrénaline, une secousse qui m'a littéralement laissé sous emprise totale pour ne plus relâcher le roman et le finir d'une vitesse vertigineuse !

Comme plusieurs lecteurs je me suis malheureusement perdu dans le récit : j'ai tout compris néanmoins j'ai mélanger une chose. je n'en dis pas plus, c'était peut-être une volonté de la l'auteure. Quoiqu’il en soit ça n'a pas du tout gâcher ma lecture : les vérités se sont remis en place d'eux-même.

Niveau de l'intrigue je dois dire que la première partie est quand même plate, il n'y a pas beaucoup de rebondissements ou à la limite presque pas. La deuxième partie prend la revanche !

L'auteure, sans trop en dévoiler, nous offre un méli mélo de choses : plusieurs narrations. plusieurs histoire qui se rejoignent. L'intrigue en elle-même sera la découverte des choses cachés. Un thriller devenu en deuxième partie très psychologique. Arrivé à la fin : j'ai été complètement abasourdi du dénouement du thriller. Faut qu'il nous offre pas mal d'inquiétude, de moments d'anxiété. Je pense avoir été clair : je ne peut pas dévoiler beaucoup de choses sur l'intrigue, je n'ai pas envie de gâcher votre plaisir, votre suspense. Même si j'aurai imaginé une fin plus brouillie (vu mon erreur d'avoir mélanger certaines choses au début).

A lire de toute urgence !


Livre de Poche
512 pages
22 mars 2017
9782253086727


mercredi 1 janvier 2020

Vivre sa jeunesse autrement - Joseph Gotte


Résumé :
Et s'il existait une alternative à la tyrannie du paraitre ? À une vie de zapping épuisante ?  Aux relations affectives multipliées mais appauvries ? Aux parcours scolaires uniformisés qui tentent d'imposer des chemins tout tracés ?  À une société matérialiste dont la jeunesse est assoiffée de spiritualité ?  Joseph Gotte, étudiant et blogueur, en est convaincu. Au beau milieu de la complexité de XXIe siècle, il appelle sa génération à oser nager à contre-courant pour retrouver une existence qui a du sens.

Au travers de son parcours personnel, l'auteur aborde les nombreux enjeux auxquels la jeunesse est confrontée. Avec authenticité, il n'hésite pas à partager également les zones d'ombre de son vécu : le climat difficile de ses années collège ou encore sa lutte contre son addiction à la pornographie. Chaque chapitre, étayé par ses réussites, ses questionnements et ses combats, invite avec audace le lecteur à se réapproprier sa propre vie pour l'offrir en retour.

Passionné par son temps, mais encore plus par le Christ, Joseph Gotte nous livre ici un témoignage puissant et structurant destiné à tous les jeunes en quête d'encouragements, de repères et de modèles.


Joseph Gotte  est un jeune communiquant chrétien âgé de 22 ans. Très actif sur les réseaux sociaux, il a créé en 2016  le blog  Vivre sa jeunesse autrement 

Mon commentaire : 

Jospeh Gotte m’a offert pendant la lecture de son premier livre un moment de vérité, un moment d’intimité. Tout semble sincère, tout concorde de ce j’ai vu sur son compte twitter. Un jeune homme qui s’assume, une vérité pour les jeunes. Il n’hésite pas à écrire avec franchise notamment avec son addiction à la pornographie. Il en faut du courage pour parler de ça alors que beaucoup souffre de ce fléau contemporain. 

20 défis, 20 chapitres et énormément de questions à se poser à l’aide de quelques questionnement en fin de chapitres et énormément de conseils. 20 thèmes différents, pas de thèmes vieillots mais d’actualité dans ce monde qui va vite. 

Personnellement ce livre m’a remis en questions, m’a aussi fait découvrir des choses sur ma vie : le harcèlement scolaire dont je me rend compte qu’il existait déjà dans les années 2001-2008 (mes années scolaires).  Ce livre est une invitation à se développer, à bouger, à être soi. Pas comme un énième livre de développement personnel mais un parcours encore plus profond. 

Joseph Gotte, jeune ordinaire mais qui a une perception des choses que j’aime beaucoup, j’ai énormément apprécié le chapitre « Face aux différences, bâtir des ponts » , sur les différences entre chrétiens. Une vision de miséricorde, pas de condamnation, Joseph est au-dessus de tout ça. Une invitation à regarder le principal : Jésus-Christ. Pour donner un exemple Joseph cite à la page 158 Billy Graham (proche du pape Jean-Paul II) : « Etudiez les confessions de foi des différentes dénominations (= N.D.A. : chrétiennes) et vous verrez que, fondamentalement et historiquement, elles sont presque toutes identiques. Elles peuvent différer de beaucoup dans les rites, elles peuvent donner l’impression de monter en épingle des particularités théologiques, mais à la base, elles reconnaissent toutes que Jésus-Christ est Dieu incarné, qu’il mourut sur la croix, qu’il ressuscité afin que l’Homme puisse obtenir le salut – et c’est bien là le fait le plus important pour toute l’humanité. » du livre La paix avec Dieu (1952), chapitre 15 : « Le chrétien et l’Eglise ».

Un livre fort pour discerner ce que l’on veut dans la vie, essayer d’avoir une base de vie solide, approfondir notre relation à Dieu et aux autres. Je le conseille particulièrement aux jeunes. J’ai 29 ans, j’aurai préféré le lire à 15 ans. C’est vraiment complet : consumérisme, paraître, discernement vocationnel, scolaire et professionnel… engagement dans la société, dans la politique.

Merci Joseph pour ce lire, que je prendrais le temps de rouvrir  de temps en temps, chapitres par chapitres. En effet, ce n’est pas un livre à lire comme roman mais à lire tranquillement en réfléchissant tranquillement aux questions. Merci de m’avoir fait découvrir les beaux textes de Nekfeu, des guetteurs et de tant d’autres personnes.




10 octobre 2018
224

mardi 3 décembre 2019

En secret 🌼 - Mary Higgins Clark


Résumé  :
Il suffit d'un mystérieux e-mail adressé la journaliste d'investigation Gina Kane pour l'alerter sur les méthodes de REL News, une célèbre chaîne d'info. L'auteure du message dénonce le harcèlement dont elle a été victime et prétend ne pas être la seule. Mais après ce message,  plus rien... Et pour cause : celle qui a signé CRyan est morte dans un accident de jet-ski. Lorsqu'une autre femme se suicide, elle aussi victime du présentateur vedette de REL News, Gina soupçonnant un meurtre,  comprend vie qu'elle se risque en terrain miné car la chaîne est prête à tout pour protéger la réputation d'un prédateur. Seule face à une machine,  Gina Kane n'a qu'une arme : la vérité.

Mon avis : 
Ça fait longtemps que je n'ai pas lu un Mary Higgins Clark dès sa sortie. Cette année ce fût différent.

J'ai apprécié l'histoire, une histoire qui a su capté mon attention. L'histoire de Gina également. Pour ce énième thriller de la grande dame du thriller, elle a su montée une histoire policière de qualité même si certains bémols sont présents.

L'énigme est courante mais ça ne gêne en rien le récit. Nous suivons les investigations de Gina, journaliste d'investigation. De bons rebondissements,  nous apprenons l'histoire des femmes au fur et a mesure, cela m'a bien plu. En plus de l'histoire nous suivons l'histoire sentimentale de Gina.

Nous revenons deux ans en arrière en seconde partie du thriller, de mémoire c'est assez rare chez Mary Higgins Clark (sauf erreur de ma part). Cela m'a plu, c'était intéressant et d'actualité avec le harcèlement sexuel  et le phénomène Me too. Peut être un tout petit longuet mais ça montre bien comment nous pouvons tout faire pour cacher la vérité.

Malheureusement je n'ai pas ressentie le suspense, le doute planant. Je n'ai pas deviné le coupable avant la fin mais bon c'est assez simple à savoir dans quel groupe il se trouve. L'intrigue est bonne mais l'étincelle n'a pas pris. D'ailleurs je trouve dommage que Gina n'a pas vraiment peur pour sa vie. Elle est surveillée mais sans plus.

En conclusion : un bon livre, une bonne intrigue mais un manque cruel de peps, de peurs, de frissons Au final pour rejoindre un commentaire lu sur Internet il ressemble plus à un roman policier qu'à un thriller.

Albin Michel
Collection spécial suspense
13 octobre 2019
9782226396532


vendredi 25 octobre 2019

Kérosène - Rose (Keren Meloul) - Le livre

Rose, de son vrai nom Keren Meloul est une artiste française née à Nice le 24 mai 1978. Auteure, compositrice et interprète. Son premier album sortie en 2006 s'est vendu à plus de 650 000 exemplaires. On retiendra des titres cultes comme "La liste" ou "Ciao Bella". Après plusieurs albums, Rose nous reviens avec un album personnel, franc sur ses années d'errance jalonnées entre la musique, la drogue, l'alcool et l'amour. Kérosène  marque son retour à la fois dans les bacs et chez les libraires : En plus de l'album la chanteuse offre une autobiographie touchante.





Le Résumé 
ROSE présente KEROSENE, son premier ouvrage dans lequel elle prolonge les confidences de l'album éponyme disponible le 20 septembre 2019. Un roman autobiographique et un disque faux jumeaux dans lequel 13 chapitres répondent en écho aux 13 chansons.
Un récit évoquant à la fois l'abîme dont a échappé l'auteur et quelques tabous au féminin : l'alcool, la drogue et le sexe.
Ces dernières années, ROSE a vécu à l'écart de son métier d'artiste jusqu'à le remettre en question, elle allait de plus en plus mal et nous l'ignorions.
Dans KEROSENE, ROSE revient sur ces Années diaboliques, celles qui la poussaient à poursuivre ses déambulations jusqu'au lever du soleil, après une nuit de plus sous le signe du chaos.
Et puis est venu le moment où ROSE s'est sentie plus qu'épuisée et mise en danger par son double frénétique, maléfique, qui l'a poussée dehors toutes les nuits, à fréquenter l'infréquentable, boire un dernier verre, tracer des lignes blanches à l'infini, s'abandonner dans des lits de hasard. Elle a alors trouvé le courage de tout (re)commencer, elle a redécouvert la pulsion de vie salvatrice qui lui faisait défaut, et s'est élancée à grandes enjambées vers la réconciliation.

ROSE a ensuite eu besoin de mettre des mots sur ce parcours, ces obstacles, de les partager. Et pour une fois elle n'a pas écrit que des chansons. C'est dans un manuscrit qu'elle a souhaité en dire plus, raconter plus encore de son existence cabossée que ce qu'elle ose habituellement chanter. Au-delà de sa musique, ROSE s'épanche sans masque ni retenue, dans ce livre sincère, poignant, drôle et émouvant.

Rose est de retour, et c'est Keren qui la raconte.
Rose/Keren : voici KEROSENE.

Mon commentaire: 

Je connais Rose depuis 2006 et sa fameuse "Liste" des choses qu'elle doit faire. Je suis fan depuis plus récemment, c'est à dire 2015 et son très réussi album "Pink Lady".

Mais nous sommes ici pour parler de son premier livre, une autobiographie. Ça aurait été un(e) autre artiste j'aurai été surpris qu'avec une "petite" carrière on puisse sortir une autiobiographie surtout avec autant de pages !

Mais Rose a réussi. Sûrement un bon début, un début prometteur. Elle a le truc, la flamme pour tenir le lecteur du début à la fin. Un style d'écriture propre à elle, sans filtre, sa vulgarité et malgré le thème j'ai trouvé avec pudeur. Par moments un récit philosophique, une aide à vivre.

Des sujets variés, pas toujours facile à  divulguer. Des sujets dont moi fan n'aurai jamais penser... Rose le dit d'emblée dès le début du livre : derrière l'étiquette de la petite fille sage se cache une personne Rock'n'roll. Mais pour ma part ça éclaire son avant dernier album "Pink Lady"... je n'avais pas forcément saisit tous les titres comme par exemple "Maman est en bad"... maintenant je comprend mieux le précédent album.

Je trouve que Rose a su parler de sa vie de manière élégante, sans forcer au lecteur d'être dans un voyeurisme malsain.  Un livre qui m'a fait un bien fou !  Un livre qui m'a montré que la vie n'était pas toujours simple mais qu'avec du courage et de la détermination je pouvais moi aussi me libérer de mes démons.

En plus de compléter le precèdent album ce livre vient en réponse de son dernier album du même nom que le livre "Kérosène" chez Ipanema  (2019)


Extraits :

Au bout du compte qui comptera...
Parce que la dépression nous fait réfléchir sur la vie, h24. Si le philosophe est la personne qui "cherche la vérité et cultive la sagesse", la dépression fait de nous l'exact opposé de celui-ci. Elle nous enferme dans son mensonge, dans son illusion. Elle pose des dizaines de voile, de plus en plus sombre, sur nos yeux. Peut important la santé, la richesse, la belle vie que l'on a, ce que l'on possède, l'amour, la famille, la chance : la dépression est une menteuse. Elle nie les jolies choses, elle dénigre le bonheur et met en évidence des détails. Elle ment comme elle nous empêche de respirer. Elle nous coupe de la réalité, en la dissimulant, en la transformant en enfer. On peut me dire ce que l'on veut, me prouver par A+B que mon discernement est altéré, on a beau m'expliquer que lorsque les voiles sombres se lèveront, je verrai enfin le beau, la joie, le plaisir, l'amour. je ne connais plus le sens de ces mots. Plus rien n'est beau, plus rien ne me donne de plaisir ou de joie. L’amour des gens n'atteint  plus mon cœur. La dépression fait barrière. Elle ne laisse passer que le moche, la peine, la culpabilité, la honte, la douleur, les doutes. Elle filtre tout. Le seul moyen qu'elle nous quitte, c'est de quitter la vie, puisqu'elle est notre vie. La dépression est irrationnelle, incompréhensible, mystérieuse, invisible. "On se balade avec un cerveau en feu, et personne ne le voit", disait Matt Haig dans Rester en vie. (page 145)

Pendant toutes ces années, j'étais persuadée que c'était la situation familiale, financière ou amoureuse qui permettait de s'épanouir. Qu'il s'agissait de causes extérieurs à soi. Pourtant, j'ai pu constater par moi-même que la joie ne peut venir que de nous. C'est une façon de voir les choses avec gratitude. Se sentir privilégié d'exister. En se dissociant de ses pensées par la méditation, on arrive progressivement à se sentir juste heureux, ici et maintenant.


Je clos mon compte Facebook, car je souffrais aussi de cette addiction qui ne dit pas son nom. On se perd souvent dans les réseaux sociaux, comme dans la drogue, comme une solution alternative à la vraie vie. J'arrêterai bientôt de poster ma vie sur instagram et de me délecter jalousement de celle des autres.
Je rate la vie de tout le monde, mais plus la mienne.
Faire du footing pour Runstastic
Faire du shopping pour que ça clique
Sur la photo de ton look glam'
Faire de la cuisine pour Instagram surtout bien faire marrer les gens
Se distinguer mais dans le rang
Mais garder un certain standing
Jamais se la jouer bling-bling
T'attends qu'on t'voie qu'on te comprenne
Qu'on te suive et que l'on t'aime
T'attends qu'on te parle qu'on t'invite
Qu'on t'appelle qu'on te re-cite
Il faut qu'on sache que tu existes
Surtout pas rater ses vacances
Au pire tu postes ce qui t'arrange
Et c'est ce qu'on dira de toi
Au bout du compte qui comptera...
Pages 200-201 (keren rose, Je de société, Pink Lady, 2015)

Editions Ipanema
263 pages
03 octobre 2019

Facebook de Rose : ici
Compte twitter : ici
Chaîne YouTube : ici
Site officiel : www.rose-lesite.fr 


mercredi 24 juillet 2019

J'étais incapable d'aimer, le Christ m'a libérée - Brigitte Bédard

Résumé : 
Je cherchais l'amour partout, mais pas à la bonne place. Comme beaucoup de jeunes, j'ai voulu tout essayer : drogues, sexe, alcool… Et j'ai vraiment tout essayé !
À 23 ans, j'atterris chez les Cocaïnomanes Anonymes, pour en ressortir dix ans plus tard, abstinente de toutes drogues, mais encore plus désespérée.
Dieu ? Ses prêtres ? Il ne fallait surtout pas m'en parler ! Jusqu'à ce qu'un dialogue de trois jours avec un moine – ou plutôt ses silences – vienne bouleverser ma vie. »
Avec beaucoup d'humour et de vérité, Brigitte Bédard nous entraîne sur la route qui l'a conduite des bas-fonds de l'existence à une vie libre de femme, d'épouse et de mère comblée.
Un ouvrage à mettre entre toutes les mains de ceux qui veulent voir que rien n'est impossible à Dieu !

Date de parution : 03:05:2019
Nb. de pages : 208
EAN : 9791033608332 


C’est sûrement la claque littéraire de l’année pour ma part. je suis quelqu’un qui d’habitude ne donne aucune chance à un livre dont je n’accroche pas. Pour le témoignage de Brigitte Bédard pour ma part le hic a été du fait qu’elle s’épanche énormément ( à mon humble avis) sur les alcooliques anonymes et le fameux programme de ces groupes. Donc, je me suis assez vite lasser quand je me suis aperçu qu’il y en avait une tartine ! Mais néanmoins j’ai voulu continuer parce que l’histoire tenait debout et avait l’air tellement incroyable ! 

Athée, lesbienne, féministe… alcoolique, droguée en quête de liberté absolue, anti Eglise catholique… Elle parvient tout de même à devenir croyante et (très) très pratiquante ! Littéralement elle embrasse la foi chrétienne comme peu de chrétiens arrivent à le faire ! Une véritable conversion !

En tant que croyant pratiquant le témoignage de Brigitte Bédard m’a et m’aide à me rendre compte de certaines faiblesses spirituelle. Nous suivons dans ce récit sincère un véritable accompagnement spirituel , les revendications de l’auteure, les questions, les colères ect… seule une personne franche et humble peuvent réussir à toucher les cœurs. Il faut savoir mettre son ego de cote pour pouvoir réussir à se confier ainsi à un moine puis au monde dans les nombreux témoignages dans les églises, sur youtube et maintenant avec ce livre.

J’avais envie de le lire puis de l’offrir ou de le mettre dans une boite à livres puis je me suis dit que c’est dommage, que ce livre pourrait m’aider dans ma foi dans le futur comme il m’aide actuellement. Dieu par Jésus-Christ pourvoit en tout, ce livre en est la preuve ! Ce livre est la preuve de confiance de Brigitte Bédard pour le Dieu qui a tant fait pour elle ! 

Malgré quelques longueurs et peut-être un dernier chapitre peut-être lourd à lire, ce témoignage m’aura marqué ! 

Un petit extrait : 

"Mon moine  ne disait toujours. Il n’avait pas de réaction et, comme la dernière, je sentis la colère monter. Je me mis à lui dire que ce qui m’avait sauvé de tout ce marasme, c’était l’université. Là, j’avais tout appris sur la lutte des femmes et, bientôt, nous allions voir l’Eglise s’écrouler sous nos yeux parce qu’elle allait devoir payer pour tout le mal qu’elle  avait fait aux femmes, aux familles, aux nations, aux amérindiens, aux Aztèques, aux Mayas et que sais-je encore ! Comment l’Eglise avait-elle pu s’acoquiner avec les rois et les reins et détruire tous ces peuples et les assimiler de force ?
-Comment vous, disais-je en le pointant du doigt, vous pouvez cautionner tout ça ? Parce que c’est  ça que vous faites ! En devant moine, vous dites à tout le monde que vous êtes d’accord avec tout ce que l’Eglise a pu faire depuis 2000 ans sur toute la surface de la terre ! Et vous n’avez pas honte ?
Le moines ne disait rien, mais il me radait. Presque tendrement. Cela m’était insupportable ! J’aurais préféré qu’il se mette en colère et qu’il me mette  à la porte ! j’aurais su quoi faire au moins avec quelqu’un qui m’attaque, qui argumente, qui guerroie ! Peut-être n’avait-il pas saisi que j’attendais sa réponse. 
-Répondez-moi ! Pourquoi ? Pourquoi l’Eglise a fait ça ? Pourquoi ? Comment pouvez-vous cautionner ça ? Comment ?
-L’Eglise, me répondit le moine, tout en me regardant encore plus tendrement qu’avant, est faites d’hommes et de femmes. Il y aura toujours des imperfections.
-Imperfections ? vous appelez ça des imperfections ? Ce sont des meurtres ! Des abominations ! Des scandales ! Des vies détruites devant moi  !  Pourquoi faites-vous partie de cette Eglise ! 
A ce moment-là, je me rendis compte de l’absurdité de ce que je venais de dire, car je réalisai que j’avais quarante pages d’imperfections , d’abominations, de scandales et des vies détruites devant moi…
Le moine me regardait. Je le regardait. Visiblement, il attendait le silence avant d’oser parler. Il ne voulait pas m’interrompre. Voyant que j’avais terminé et que je ne disait plus rien, il se recula sur son siège, mit ses deux mains sur ses cuisses, enleva une petite poussière qui s’accrochait au scapulaire, la jeta par terre et me fixa avec un regard qui avait l’air de… souffrir ! il me répondit simplement :
-Jésus. C’est pour Jésus.
Son blackberry vibra. Il se leva et me dit le plus chaleureusement du monde :  - je te propose  que nous nous revoyions demain matin, à 10 heures.
En moins de deux, j’étais sortie. J’eus tout l’après-midi pour me remettre de cette heure-là. Le repas du soir était encore en silence. J’étais seule avec moi-même. Seule avec mes imperfections, mes meurtres et mes abominations. Par chance il y avait Saint-Augustin."


Témoignage de Brigitte Bédard sur la chaîne Youtube Choisis Jésus : 



Témoignage sur la chaîne YouTube La Victoire de l'Amour  : 






dimanche 14 juillet 2019

Mariage mortel - Mary Jane Clark


 Résumé du livre :
Qui serait prêt à tuer pour empêcher un mariage ? Après avoir été actrice dans une série télévisée, Piper s'est reconvertie dans la création de gâteaux de fête. Le prochain mariage pour lequel elle doit réaliser une pièce montée est celui de sa cousine Kathy, en Floride. Mais, dès son arrivée dans l'hôtel de rêve où travaille la future mariée, Piper la trouve très inquiète : Shelley, l'autre demoiselle d'honneur, a disparu depuis plusieurs jours.À Piper de commencer à mener l'enquête. De l'entourage des mariés au personnel de l'hôtel, personne n'échappe à ses soupçons. Mais, à force de fourrer son nez partout, Piper se met elle-même en danger... Sera-t-elle la prochaine victime ?


 Editons l’Archipel 
Paru le 10/04/2019
ISBN :  2809826161
320 pages


Le 1er album de Seemone

  1.            Brun de folie 2.        La belle et la bête 3.        Parle-moi 4.        Cœur de pierre 5.        Je n’ai rien ou...