samedi 29 août 2020

Croire - Natasha St-Pier

 

Trackilist :

1. Viens sois ma lumière
2. Mon cœur sera ton cœur (feat Thomas Pouzin)
3. Sancta Maria
4. Être mère 
5. Peu m'importe
6. Marie l'espoir et la douceur 
7. Par Amour
8. Toute chose en ton cœur 
9. Quand résonne ton nom
10. Le temps des catchédrales 
11. Ce miracle est l'Amour (feat Gregory Turpin)
12. Plus haut

Mon avis :

Premier album après l’air Thérèse de Lisieux ( 2013 et 2018). Deux albums à succès et un grand changement pour Natasha St-Pier. L’artiste acadienne est la preuve qu’une artiste peut changer de répertoire et faire évoluée une carrière. Le premier opus des reprises des poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux en ai la preuve. Thérèse de Lisieux n’est pas une parenthèse pour Natasha. J’étais curieux de voir ce que sera la suite de sa carrière et ce qu’elle nous proposera après les poèmes de la sainte patronne de la France. L’album « Croire » fût ma réponse.

Bizarrement je fus enthousiaste à l’annonce du nouvel album mais ensuite un peu moins, j’ai aimé le premier extrait en hommage à Mère Téresa de Calcutta et ensuite avec la super chanson « Mon cœur sera ton cœur » puis beaucoup moins en voyant les autres extraits dont l’Avé Maria. Puis j’ai tout de même acheté l’album, j’ai pris ce risque.

Clip officiel "Viens sois ma lumière" en hommage à Mère Teresa. 

Risque pas décevant au final. Je n’aime pas forcément tout l’album mais je trouve qu’il y a de belles pépites musicales. C’est une très bonne suite aux précédents albums. Personnellement je connais Natasha St-Pier depuis le duo avec Pascal Obispo « Tu trouveras » mais je ne me suis jamais intéressé à un album entier de la chanteuse canadienne. Là je suis gâté pour cet album personnel et original.

Pour l’album « Croire » sortie le 14 août 2020 j’aime beaucoup le coté « doux » et poétique de l’album. J’ai eu plaisir à l’écouter en lisant les paroles, choses assez rare chez moi, d’ailleurs j’ai refusé d’écrire cette chronique sans l’avoir fait préalablement pour ne pas communiquer une impression fausse et détruire un si beau travail.

Clip officiel "Mon cœur sera ton cœur" en duo avec Thomas Pouzin. 

Un album réussi, des textes magnifiques dont la plupart sont de Thomas Pouzin, l’un des frères du groupe Glorious (célèbre groupe lyonnais  de pop louange), des paroles magnifiques qui se méditent. L’album forme un ensemble cohérent. Peut-être néanmoins trop tourné vers la Vierge Marie mais si j’ai bien compris les vidéos postées sur Youtube par Natasha c’est un peu le principe de l’album en raison que le projet est porté par le fait d’être mère.

Encore une fois Natasha St-Pier ne délaisse pas sainte Thérèse de Lisieux avec deux sublimes textes « Par Amour » et « Toute chose en en ton cœur » dont le premier co-écrit par Natasha elle-même ! Deux poèmes magnifiques et interprétés  merveilleusement bien, sûrement les plus beaux titres de l’album. 

Audio de la chanson "Peu m'importe" écrit par Natasha St-Pier. 


Si je devais garder qu’un seul titre se serai sûrement « Peu m’importe », un titre écrit complètement par Natasha St-Pier (Musique de Vincent Vidal). Un texte qui m’a tout de suite fait pensé au titre de Lauren Daigle : « You say » (vous pouvez retrouver ce titre sur mon blog ici : You say la louange aux 138 millions de vues ) pour moi ce titre est un titre de confiance en Dieu (malheureusement le texte est adressé à Marie à la fin mais il pourrait être neutre).
Clip officiel Sancta Maria. 


Un album réussi en général, peut-être un peu trop chrétien ou trop porté sur la vierge Marie mais un ensemble réussi et recherché. Un album qui, j’en suis convaincu, ressemble à l’artiste à la voix en or et j’en suis sur que Natasha est fière d’avoir sortie un album de ce genre. Natasha St-Pier a su trouvée une équipe gagnante entre les frère Pouzin de Glorious et son acolyte depuis 2013 : Grégory Turpin.

Un album riche en découvertes, grâce à l’album « Croire » j’ai pu découvrir le talent un peu plus « grand public » d’écrivain de Thomas Pouzin et pour ça merci Natasha St-Pier !

mardi 18 août 2020

Pour Sama, journal d'une mère syrienne

 

Synopsis :

Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Waad et son mari médecin sont déchirés entre partir et protéger leur fille Sama ou résister pour la liberté de leur pays.




Ce n'est pas un film. Ce n'est pas une fiction. C'est des images de vies, de destin. Dans ce cas vous n'aurez pas d'avis mais un encouragement à regarder ce documentaire.

La Syrie 🇸🇾... Finalement on en parle beaucoup à caude de Daesh mais c'est aussi un pays, des habitants et malheureusement des conflits. Ce documentaire remet les choses en place en mettant des images vécues chronologiquement. Ce n'est pas un reportage pour le JT de TF1  mais un journal.

J'ai énormément appris en visionnant ce documentaire. J'ai compris comme tout cela a commencé avec le printemps arabe. La révolte d'un peuple pour la liberté.  J'ai compris la souffrance du peuple syrien et ce qu'est de vivre en état de guerre où à chaque minute un obus peut venir du ciel. J'ai compris que les syriens ont peu de soutien alors que le régime de Bachar El Assad en à plus ! 

Ce documentaire propose des images vraies et souvent insoutenable. Il propose aussi une immersion via la caméra de la réalisatrice et c'est ce qui fait le charme du film. Cela donne un résultat personnel. Un documentaire facile à suivre et à comprendre. Je suis vraiment entré dans la vie de la famille. 

N'hésitez pas à le voir. 


dimanche 9 août 2020

Des hommes couleur de ciel - Anaïs Llobet


Résumé :

Dans le pays où est né Oumar, il n'existe pas de mot pour dire ce qu'il est, seulement des périphrases : stigal basakh vol stag, un « homme couleur de ciel ». Réfugié à La Haye, le jeune Tchétchène se fait appeler Adam, passe son baccalauréat, boit des vodka-orange et embrasse des garçons dans l'obscurité des clubs. Mais il ne vit sa liberté que prudemment et dissimule sa nouvelle vie à son jeune frère Kirem, à la colère muette. Par une journée de juin, Oumar est soudain mêlé à l'impensable, au pire, qui advient dans son ancien lycée. La police est formelle : le terrible attentat a été commis par un lycéen tchétchène. Des hommes couleur de ciel est l'histoire de deux frères en exil qui ont voulu reconstruire leur vie en Europe. C'est l'histoire de leurs failles et de leurs cicatrices. Une histoire d'intégration et de désintégration.


Editions de l’Observatoire 

Collection : Fiction

Genre : fiction

09 janvier 2019

224 pages

9791032905340


Prix Ouest-France

Etonnant voyageurs 2019 



Mon avis : 

Sûrement le livre le plus surprenant que j’aurai lu en 2020 étant donné que ce n’est pas mon genre de lecture habituelle. Mais comme la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières à rouvert ses portes récemment une horde de nouveautés attend le lecteur. « Des hommes couleur de ciel » fait partie des coups de cœurs d’une bibliothécaire. Le marque-page avec la petite critique m’a donné envie de lire ce livre d’Anaïs Llobet. 


C’est de la littérature pur et simple, une alliance entre une histoire dure et un style d’écriture qui se lis très facilement. Dés les premières pages nous savons que nous entrons dans une histoire difficile et d’actualité avec les attentats et l’immigration. 


En plus du style d’écriture qui m’a permis de continuer à lire et à reprendre ce livre que j’ai abandonné pendant quelques jours nous avons le droit à des personnages attachants et décrits d’une finesse incroyable. Des personnages plus vrais que nature où personnes ne sortira indemne de cette histoire douloureuse. Il y a quelque chose dans cette histoire qui m’a poussé à lire, sûrement ce besoin de comprendre, comprendre où l’auteure à voulue emmenée le lecteur. En cours de lecture malgré les nombreuses interrogations que je me suis posés et quelques incompréhensions j’ai toujours ressentis le côté piquant de l’histoire dans le sens que nous savons bien qu’il y a des choses qui nous échappent, des choses que nous appréhendons en cours de lecture. J’ai malheureusement pas tout compris peut-être dû au fait que c’est très rare que je lise de la littérature (et beaucoup plus de thrillers). Y a sûrement des choses que je n’ai pas compris. J’aurai néanmoins imaginé une fin différente même si elle est surprenante et intéressante en l’état actuel, une fin peut-être poivrée. 


Un livre qui m’interroge beaucoup sur certains faits, il fait de toutes façons réfléchir, nous ne pouvons pas refermé ce roman sans qu’il ne bouscule certaines choses. Y a pas mal de thèmes abordés tel que l’immigration, la guerre entre la Tchétchènie et la Russie, l’homosexualité et l’acceptation de soi malgré la culture, la religion et la pression familiale. Sans compter l’histoire de la famille du terroriste et j’ai trouvé cela super l’histoire de Alice qui pendant tant d’année à du mentir pour pouvoir avoir l’acceptation du pays.


Un bon livre de littérature, un livre pas trop long  et sans longueur malgré des chapitres parfois longs. Vous ne sortirez pas indemne de cette histoire ! 


Quelques extraits que j’ai aimé (parmi d’autres !) : 


Bien sur que je les connais tes verbes de mouvement en russe mais ils servent à rien ici

Ici pas besoin de bondir sauter courir jusqu’à plus pouvoir respirer

Y a rien à fuir les gens sont tranquilles les avions passent sans bruit la terre tremble  mais c’est juste un tramway

Et quand ils disent on descend à la cave, c’est pour rapporter de l’alcool haram ou des livres déjà lus

Ils ont pas besoin de brûler des portes ici car les radiateurs marchent l’hiver

 Je te le dis, ils sont faciles à apprendre à aller sans se promener 

A marcher sans savoir où aller

A s’immobiliser sans respirer

A entendre sans respirer

A entendre un bruit, une explosion, fuir et ne plus jamais revenir



Tu les vois ces gosses soumis à tes ordres, ils écrivent déjà comme si leur vie en dépendait

Conjuguez au passé voir manger rire être aller vivre ressentir aimer jouer croire mourir

Ils savent que tu es la prof la plus sévère au monde mais ils ne savent pas ce que tu caches

Professeure sans pitié, chignon de vieille dame, pas de cris mais des mots méchants pour chacun surtout pour moi

Dis-moi  madame, pas mal ton déguisement, on pourrait presque te croire. Je suis le seul à deviner la vérité, à flairer vos trahisons

Le seul à savoir que tu ris que tu bois du vin tu détaches tes cheveux tu embrasses des hommes

Que tu joues à l ‘Européennes tu changes de prénoms tu enseignes une langue qui a colonisé la nôtre

Tu te crois libre.

Un jour , on viendra s’occuper de toi.


Anaïs LLobet présente son roman à librairie Mollat : 



Le 1er album de Seemone

  1.            Brun de folie 2.        La belle et la bête 3.        Parle-moi 4.        Cœur de pierre 5.        Je n’ai rien ou...