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dimanche 15 décembre 2019

Christus vivit (Christ est vivant) - pape François - chapitre 3, partie 1


Quelle surprise !  Je dois lire une deuxième fois l'exhortation apostolique du pape François ! Ayant dévorer la première lecture je vais pouvoir la lire plus profondément !

"Je dois" parce que je fais partie du groupe Magis de Charleville-Mézières  (Ardennes), jeunes professionnels dans l'Église catholique. Toutes les 3 semaines nous nous retrouvons entre jeunes pour une soirée de convivitalité, de prière et d'enseignements. Pour cette nouvelle année nous avons décidé de lire en commun Christus Vivit du pape François. Un chapitre pour chaque rencontres. Nous avons quelques questions à réfléchir. J'ai décidé de partager les questions et mes réponses sur mon blog.

Vous pouvez retrouver mon article sur Christus Vivit sur mon blog : En cliquant ici


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Nous ne pouvons pas seulement dire que les jeunes sont l'avenir du monde. Ils sont le présent  [...] (n°64). Et les vieux ?  Ne sont-ils que le passé ? (Il paraît que un sondage montre que 80% des actifs pensent que les anciens n'ont plus leur place dans le débat public...) Comment penser le dialogue intergenerationnel ? Avons nous conscient d'être le présent de l'Église ? Ils enrichissent par leur contribution"  (n°64). Quelle est ma contribution dans le monde et dans l'Église ? 

Dans Christus Vivit le pape François dit "ils enrichissent" c'est que l'Église est déjà "riche" avec les personnes qui la compose. Un jeune est le présent et sera aussi le futur. Une personne âgée est le passé, le présent et le futur à plus court terme. Je pense que nous avons tous de quoi à offrir une pierre à l'édifice.  Pour que cela puisse réussir il faut qu'on s'écoute sans se juger. Qu'on puisse se respecter et surtout quand nos visions sont différentes. Un jeune voudra par exemple des chants qui bouge alors qu'une grand-mère voudra le vieux chant avec obligatoirement un orgue. Mais ne pas se juger. Il faut arriver à discuter et dire pourquoi on comprendre pourquoi.

En tant que jeune homme de 29 ans je me trouve à ma place dans l'Église. Je suis respecter et mon avis et pris en compte. Je me sens impliqué dans la vie de l'Église.  Dans la société je me sens à ma place. Je ne suis pas mis au "placard". J'ai la chance d'avoir un travail. Une foi qui m'aide dans ma vie quotidienne.

Ma contribution dans l'Église peut être vaste. Déjà dans ma mission de l'EAP (équipe d'animation paroissiale), ma présence à la messe, le soutiens à mes soeurs et frères, croyants ou non. Ma formation chemin d'Emmaus avec le Diocèse de Reims qui me permet de me former un peu plus. Dans la société déjà par mon travail d'aide à domicile, mon attention aux pauvres et à l'écologie.

N°71-80. Le pape décrit un certain nombre de souffrances qui touchent le monde et donc les jeunes, il nous invite à nous laisser toucher par la détresse de certains jeunes. Est ce que j'ai déjà été ému par une situation concrète de détresse qui vivait un jeune de ma génération ? Est ce que je me sens assez concerné par les épreuves qui touchent certains à un point de m'en laisser émouvoir jusqu'au larmes ? Le pape nous demande de demander le don des larmes, pourquoi ? 

Je suis quelqu'un d'empathique. La situation des autres me touchent au coeur souvent. Me rappeler un épisode serait alors compliqué. Les gens sdf me touchent particulièrement, surtout les jeunes. Beaucoup de jeunes que je vois dans les rues de Charleville-Mézières sont sans emploi, dans un secteur sinistré niveau travail. Comment faire en sorte qu'un jeune de ma génération s'en sorte si la société ne peut lui offrir de quoi gagner sa vie ? De plus ils se marginalises et sombre dans l'alcoolisme et/ou la drogue.

Il m'ai déjà arrivé d'avoir le coeur transpercé par la situation que vivait une personne. Peut être que je pourrais encore être plus sensible à la détresse des autres. Le pape François nous demande le don des larmes parce que c'est un élan du coeur et c'est cet élan qui nous fait agir pour changer les choses.

J'essaye de répondre aux demandes des gens en détresse. En faisant des dons, en disant un bonjour en passant devant une personne mendiante, en discutant. En dirigeant vers les structures pouvant aidés. En partageant sur les réseaux sociaux les demandes d'aides des associations ou des personnes.

Dans ce chapitre François parle des jeunes déshumanisés, marginalisés, utilisés. Bien entendu que les souffrances des jeunes ont des conséquences : perte de sens de la vie, perte de repères. Combien de jeunes paumés croient qu'en allant faire le djihad en Syrie ou en Irak pensent d'abord faire de l'humanitaire ? Mais ne sont que de la chair à canon.

N°81-85 le pape note que l'enseignement moral et éthique de l'Église peut parfois être incompris par les jeunes au point qu'ils se détournent de l'Église. Sans entrer dans un débat comment je me situe face à cet enseignement ?  Incompréhension, doute, confiance, rejet...? Quand je ne comprends pas une position de l'Église, quels moyens je me donne pour comprendre ce qu'elle veut dire ? Nous avons vu que les jeunes ont leur mot à dire ? Comment peut-on prendre part à une discussion en Église ? Finalement, qui y a-t-il au coeur de l'enseignement de l'Église ?  


Je m'intéresse assez peu à la moral de l'Église. Ce que je vois sur les réseaux sociaux c'est beaucoup d'incompréhensions notamment sur l'homosexualité et la gpa et pma. C'est vrai que notre monde actuel mise beaucoup sur le sexe. Cela choque même de savoir que des jeunes qui sont majeurs n'ont pas encore eu de relations sexuelles. Je pense que comme chrétiens nous devons agir avec miséricorde. Comme Jésus ne jugeons pas.  Nous avons tous des péchés. Nous devons respecter les autres. 


Je pense que pour parler de certains sujets il est important d'amener la discussion avec douceur. Il y a une façon de dire les choses. Ce n'est pas en tout de suite condamnant que ça va arranger les choses. 

Quand je ne comprends pas quelque chose je regarde dans le cathechisme de l'Église et dans la Bible. Parfois la croyance populaire est différente de la réalité. Comme pour les personnes gays par exemple le catéchisme demande d'accueillir les personnes.

samedi 9 novembre 2019

Christus Vivit (Christ est vivant) - pape François - chapitre 2


Quelle surprise !  Je dois lire une deuxième fois l'exhortation apostolique du pape François ! Ayant dévorer la première lecture je vais pouvoir la lire plus profondément !

"Je dois" parce que je fais partie du groupe Magis de Charleville-Mézières  (Ardennes), jeunes professionnels dans l'Église catholique. Toutes les 3 semaines nous nous retrouvons entre jeunes pour une soirée de convivitalité, de prière et d'enseignements. Pour cette nouvelle année nous avons décidé de lire en commun Christus Vivit du pape François. Un chapitre pour chaque rencontres. Nous avons quelques questions à réfléchir. J'ai décidé de partager les questions et mes réponses sur mon blog.

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22 et 27 : En quoi la jeunesse du Christ est pour nous une période décisive dans notre relation à Dieu ? En quoi nous a-t-elle "formé" et construit en tant que disciple du Christ ?

Nous avons tous une jeunesse qui débute à un moment différent.  Dès la "naissance" ou plus tard comme dans mon cas. Pour moi ce fût une période "d'apprivoisemment", de découvertes. Notre foi devrait grandir au fur et à mesure que notre relation à Dieu. Dieu nous rappelle que la foi se vis dans un équilibre,  on le voit avec Jésus : il avait des amis, une famille, une vie sociale mais il aller à la synagogue. En grandissant dans la vie et le foi j'ai réajuste certaines choses en emmagasinant des connaissances et évoluant dans la foi. Quand je me souviens de mes 13/14 ans lorsque que l'on m'a parler pour la première fois de Jésus-Christ j'étais comme un enfant, recevant tout avec une foi énorme. Je me dis que à cet âge j'étais un vrai fils de Dieu avec une joie incroyable.

28. En quoi les hommes ordinaires peuvent-ils se rapprocher de Dieu et être des saints ?

Un saint est un homme ordinaire, il peut être vivre avec Dieu toute sa vie mais ça ne serait pas humble en se levant le matin en voulant être canonisé.  La Bible nous exhorte à vivre comme des saints  : à la manière de Dieu. Comme jésus nous devons vivre en relation avec lui, avec les autres. Pour moi devenir saint c'est vivre avec Dieu, par Dieu et ainsi faire sa volonté. Être saint n'est pas le fait d'être parfait mais de vivre l'amour et d'offrir sa vie et renoncer à soi - même.  j'aime beaucoup ce passage de la dernière retraite (août 1906) de sainte Élisabeth de la Trinité :

《 Marcher en Jésus-Christ, il me semble que c'est sortir de soi, se perdre de vue,  se quitter pour entrer plus profondément en Lui à chaque minute qui passe, si profondément que l'on soit enraciné et qu'à tout événement,  à toutes choses on puisse lancer ce beau défi : Qui me séparera de la charité du Christ ? Lorsque l'âme est fixée en Lui en de telles profondeurs, quand  ses racines y sont plongées, la sève divine s'épanche à flots en elle...》

30. En quoi en tant que chrétien faut-il vivre avec le monde ?

Il est important de vivre avec le monde parce que nous sommes dans le monde. Jésus-Christ lui - même à vécut avec les autres. Nous ne devons pas devenir une caste, une secte seulement réservé à certains.  comment devenir le sel de la terre en restant qu'entre nous ? Comment le monde pourrait-il voir la lumière des disciples du Christ?  Dieu aime tous le monde, faisons de même ! Comment diffuser l'évangile si je fuis les autres ? Dans le nouveau testament il est écrit "Vous êtes dans le monde mais pas du monde" mais attention de ne pas mal comprendre ces paroles, ça ne doit pas une rupture avec tout. Écouter une musique profane ne vous fera pas aller en Enfer !

En quoi être jeune est un état d'esprit ?

Être jeune peut être pour moi en tout cas une façon de savoir accueillir le changement, de ne pas rester figer dans le passé. Être jeune n'est pas de tout accepter : 《 croire qu'elle est jeune parce qu'elle cède...》il faut avoir sa personnalité et ses convictions.

41. En quoi sommes nous à l'écoute de ceux qui rejettent l'Église ?

Il faut déjà savoir écouter les revendications et les comprendre. Il faut aussi avoir des connaissances pour pouvoir répondre. Par exemple actuellement on parle beaucoup de la pédophilie dans l'Église mais sait-on ce que fait l'Église pour lutter contre ce fléau ? Si non vaut mieux écouter et ne rien dire aulieu de dire des bêtises.  Pour ma part j'essaye d'abord de connaître les sources des gens parce que les médias manipules beaucoup les articles. C'est'est important de discerner d'où ils savent ce qu'ils me soutiennent, beaucoup vivent avec des à priori sur l'Église. Si la personne est réceptive et un minimum ouverte la discussion peut se faire sinon il peut être compliqué de discute. J'essaye de mettre en avant que l'Église est un groupement de personnes avant d'être une institution (Vatican). Pour moi c'est important ça peut changer le regard de la personne.

44. Quelle (s) promesse (s) fait-on à Dieu ?

 Faire une promesse c'est dur pour moi,  peut être par un manque de foi. En tout cas ma promesse est d'au moins d'essayer d'avoir toujours confiance,  d'être toujours proche de Dieu et de prendre conscience que Jésus-Christ est toujours là, avec moi même dans mes moments d'égarement.

Conseil de lecture :

La foi n'est pas un bonbon au miel par le père Luigi Maria Epicoco. (Éditions Mame, 2019)

Un petit extrait que j'ai trouvé pertinent sur la sainteté : 

《Le christianisme ne se nourrit pas d'avantage de confiture que tout un chacun. Mon garçon,  Dieu n'a pas demandé que nous soyons le miel de la terre, mais le sel. Aujourd'hui,  notre pauvre monde ressemble au vieux Job, plein de larmes et d'ulcères, sur son tas de fumier. Le sel, sur une peau, est vivant : il brûle, mais empêche aussi la pourriture》(Georges Bernanos, Journal d'un curé de campagne).
Ainsi, si quelqu'un nous demandait pourquoi devenir saint, il nous faudrait lui répondre,  à la manière de Bernanos : afin de ne pas pourrir. Ne pensez pas qu'il s'agisse ici de propos pessimistes. Bien au contraire! Seul risque de pourrir ce qui est vivant, ce qui déborde même de vie. Tout ce qui est mort, desséché,  ne risque plus la pourriture. Lorsque la vie disparaît, le risque disparaît aussi. Le sang jaillit jaillit d'un corps vivant ; une maladie se développe là où il y a la vie; une blessure fait souffrir ce qui vit... La sainteté,  justement,  cherche à maintenir vraiment vivante la vie, dans un juste équilibre. Quelle erreur de penser la sainteté comme un angélisme de quatre sous! C'est bien davantage une douceur de grand prix, comme seul le sel sait le faire sur une plaie. À une période de ma vie, j'ai imaginé la sainteté comme un mélange mielleux,  bien peu en adéquation avec ma propre existence. Je me souviens de ces week-ends avec mes amis enfants de choeur, sur le thème de la vocation. Presque chaque soir, nous regardions ensemble des diapositives sur la vie d'un saint. Ces images étaient alors accompagnées de musique et de voix racontant la vie du saint du jour. Et je garde beaucoup de nostalgie de ces-moments-là. Dans mon coeur, grandissait alors le désir de《prendre au sérieux》la foi en Christ, même si je vivais dans un monde 《habitué 》à la foi comme on l'est à une chanson populaire ou à un geste de la main pour saluer un ami dans la rue. Le problème était cependant cet imaginaire,  et non pas le désir qui grandissait  dans mon coeur. Longtemps, j'ai pensé que la sainteté était une vision romancée de la réalité,  où le triomphe des bons sentiments et des sourires était comme la marque des saints. Être un héros simplement en étant bon. Hélas, j'ai appris à mes dépends que la sainteté est une question plus brûlante. Être une héros en demeurant humain malgré la vie. Et pour demeurer humain, être fort et non pas bon. Rusé,  et non pas naïf. Décidé,  et non pas docile. Paradoxalement, la déception liée aux couleurs des diapositives m'a rapprochée des saints qu'elles voulaient raconter.
Par un mystérieux dessein de la Providence,  j'ai eu l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes,  diverses communautés,  plusieurs manières de vivre le christianisme.  j'ai eu la grâce de fréquenter le silence des monastères,  mais aussi les cantiques chantés à tue - tête des grands rassemblements. J'ai rencontré beaucoup de paroisses "normales" et j'ai parlé à ceux dont la vie a été bouleversée par des événements inimaginables. Quel est le point commun entre toutes ces personnes? Qu'est ce que je me suis efforcé de partager avec eux tous ? Simplement quelle que soit la façon de vivre sa vie et sa foi, il y a, à la base, un dénominateur commun. Il s'agit du baptême nous ayant fait fils, nous donnant la certitude d'être aimés, la certitude de vivre sur un horizon marqué par la bonté et de savoir que l'Amour est le présupposé de toute vie digne de ce nom. Ce sont la Foi, l'Esperance et la Charité. Ce que nous avons reçus comme dons au baptême et que nous sommes appelés à exprimer,  quelle que soit notre vie.
C'est une affaire sérieuse, car la qualité du reste du monde dépend de sa réussite :

Vous êtes le sel de la terre. Mais si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ?  Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens. Vous êtes la lumière du monde. Une ville située sur une montagne ne peut être cachée. Et l'on n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau; on la met sur le lampadaire, et elle brille pour tous ceux qui sont dans la maison. De même,  que votre lumière brille devant les hommes : alors voyant ce que vous faites de bien,  ils rendront gloire à votre Père qui est au cieux. (Mt 5, 13-16)
Pour qu'ils voient et que leur vienne le désir de lever le regard sur l'Autre.
Les mots de ce livre sont issus de ces rencontres. J'ai entendu beaucoup de paroles mii aussi ; je les ai prononcées telles que me le suggérait le regard de la personne en face. Il serait fastidieux de faire la liste de toutes les personnes, de toutes les communautés,  de tout ce que j'ai partagé avec chacun et dont ces pages sont un modeste reflet. Ma gratitude va à tous. 

Luigi Maria Epicoco


lundi 28 octobre 2019

Christus vivit (Christ est vivant) - pape François - Chapite 1

Quelle surprise !  Je dois lire une deuxième fois l'exhortation apostolique du pape François ! Ayant dévorer la première lecture je vais pouvoir la lire plus profondément !

"Je dois" parce que je fais partie du groupe Magis de Charleville-Mézières  (Ardennes), jeunes professionnels dans l'Église catholique. Toutes les 3 semaines nous retrouvons entre jeunes pour une soirée de convivitalité, de prière et d'enseignements. Pour cette nouvelle année nous avons décidé de lire en commun Christus Vivit du pape François. Un chapitre pour chaque rencontres. Nous avons quelques questions à réfléchir. J'ai décidé de partager les questions et mes réponses sur mon blog.

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"Il est en toi, il est avec toi et jamais ne t'abandonne. Tu as beau t’éloigner, le Ressuscité est là, t'appelant et t'attendant pour recommencer. Quand tu te sens vieilli par la tristesse, les rancœurs, les peurs, les doutes ou les échecs, il sera toujours là pour te redonner force et espérance. 
Le Christ "vit et il te veut vivant"  est-ce que cette affirmation du pape François est également la mienne ? L'ai-je ressenti dans ma vie de croyant ?

C'est important d'affirmer que Jésus est vivant, que Jésus est là !  Dans ma vie j'essaie de me le rappeler tous les jour, que ce soit mon moteur dans la vie. Croire que Jésus-Christ vit est pour moi une consolation une espérance !  Dans les difficultés et les angoisses j'aurai tendance à me refermer sur moi-même. Pour moi "il te veut vivant" veut dire  d'avoir une espérance malgré la noirceur qui peut envahir ma vie, avoir la capacité d'avoir des rêves et d'avoir des émotions. De pouvoir avancer dans la vie, de ne pas rester sur place.  D'ailleurs la lecture de Christus Vivit m'a remémorer les discours du pape François lors des jmj de 2016 en Pologne comme cet extrait qui m'a touché  :

 Je veux aussi vous confesser une autre chose que j'ai apprise au cours de ces années. Je ne veux offenser personne, mais je suis peiné de rencontrer des jeunes qui ont l'air de "retraités" précoces. Des jeunes dont il semble qu'ils sont allés à la retraite à  23,24,25 ans. Cela me fait de la peine. Je suis préoccupé de voir des jeunes qui ont "jetés l'éponge" avant de commencé la partie. Qui sont "résignés" sans avoir commencé à jouer. Je suis peiné de voir des jeunes qui marchent, le visage triste, comme si leur vie n'avait pas de valeur. Ils sont des jeunes fondamentalement ennuyés...et ennuyeux, qui ennuient les autres, et cela me fait de la peine.


J'ai remarqué dans ma vie, dans mes moments de dépression que Dieu m'envoie toujours un signe : un passage de l'homélie lors de la messe qui me stimule, une rencontre, un discours du pape.... Comme cette fabuleuse rencontre  un matin à l'arrêt de bus : une connaissance m'a fait engagé la discussion avec un jeune homme qui avait eu un  grave accident de voiture mais pourtant l'optimisme était là ! Et l'optimisme c'est contagieux !

Quel passage biblique me touche-t-il le plus ? Allez en relire l'un ou l'autre dans votre Bible.

L'histoire de Joseph me touche beaucoup, la jalousie de ses frères à son sujet me touche. Dieu lui donne des dons (d’interpréter les rêves), dons qui au final va lui permettre de réussir dans sa vie et de prendre revanche sur ses frères. Même si notre famille nous jalouse, nous blesse ect... Dieu peut se servir de ça pour que notre destiné soit meilleure ! (Vous pouvez lire son histoire dans votre Bible dans les chapitres 37-47 de la Genèse).

Le second passage est le cultissime fils prodigue, ce fils qui part avec son héritage (qui va aussi subir la jalousie de son sage frère). A l'image de Dieu, ce père n'attend que le retour de ses enfants. Dans ma vie je me suis aussi éloigner de ce père divin... mais il nous accueille toujours avec joie. Vous pouvez lire cette merveilleuse histoire sur Bible service : ici

Je vous partage également le clip de Gregory Turpin "Clair obscur" (traitant de ce sujet), qui est disponible sur son dernier album "Changer de vie" : 

 


Comment est-ce que je vois comprend le dialogue entre "vieux" et "jeune", "nouveau", et "ancien" ? Qu'est-ce cela éclaire sur ma vie, sur la vie de l’Église ? 

 Pour ma part je pense que c'est une invitation au respect. Il faudrait que les jeunes écoutent les âgés, après tout ils ont la sagesse d'une vie. Il faudrait que les plus âgés puisse laissez plus de place aux jeunes. Nous ne sommes pas que l'Église de demain, nous sommes aussi celle d'aujourd'hui.  Il faut que chaque personnes acceptent les changements. Chaque jour est nouveau. Hier était beau,  demain le sera aussi.

Conseil de lecture :
À la jeunesse 
Discours lors des JMj de Cracovie (Pologne) en 2016
Éditions Équateurs 

« Chers jeunes, nous ne sommes pas venus au monde pour « végéter », pour vivre dans la facilité, pour faire de la vie un divan qui nous endorme ; au contraire, nous sommes venus pour autre chose, pour laisser une empreinte. il est très triste de passer dans la vie sans laisser une empreinte. Mais quand nous choisissons le confort, en confondant bonheur et consumérisme, alors le prix que nous payons est très mais très élevé : nous perdons la liberté. Nous ne sommes pas libres de laisser une empreinte. Nous perdons la liberté. C'est le prix. »
    

dimanche 18 août 2019

Christus Vivit - Pape François

Christus vivit

Exhortation apostolique sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel

Pape François

« Dieu aime la joie des jeunes ».
À la suite du synode sur les jeunes et la vocation, le pape publie une exhortation qui leur est consacrée. C'est une première. Les jeunes sont l'avenir du monde mais aussi de l'Église. C'est l'âge des rêves, de l'enthousiasme, des élans, des projets mais aussi de la générosité. Et le Saint-Père reconnaît que parfois, y compris dans l'Église, les jeunes peuvent être déçus ou découragés par une attitude sclérosée, autoritaire, humiliante de la part des adultes ainsi que par les scandales d'abus qui défigurent l'Église.
C'est pourquoi il dit à chaque jeune : « Aie confiance », « ne te décourage pas », « fais du Christ ton ami, il ne te décevra pas », et cet appel à la jeunesse il le lance à tout le peuple de Dieu pour que chacun retrouve dans le Christ les richesses de générosité, de don de soi, d'ouverture aux autres qui sont la marque de la jeunesse et que l'âge nous fait parfois oublier.

168 pages 
02 avril 2019
9791033608738

Pour lire un extrait : c'est par ici 

"Vivez ! Donnez-vous à ce qu'il y a de mieux dans la Vie ! Ouvrez la porte de la cage et sortez voler"




Deuxième livre que je lis du pape François, deuxième concernant les jeunes. Deuxième où un électrochoc se produit. Ce pape est une bénédiction pour l’Eglise catholique et le monde. Le premier livre lu est les discours et homélies du pape lors des journées mondiales de la jeunesse 2016 en Pologne. Déjà avec celui-là ça m’a réveillé, presque « ressuscité » tellement certains texte m’ont bousculés et touchés*.

Pour Christus Vivit, il a réussit à me captiver jusqu’au bout : un texte simple, compréhensible et souvent avec une écriture faite pour les jeunes. Comme un père ou une mère de famille François a su se mettre à notre portée, a adapté son discours. Mais ce livre est pour les jeunes, les moins jeunes, les accompagnateurs spirituels, les encadrants de la pastorale des jeunes.    

Dés le prologue le ton est donné : Jésus est mis en avant, il n’est pas recadré au deuxième rang. « Il vit, le Christ, notre espérance et il est la plus belle jeunesse de ce monde. Tout ce qu’il touche devient jeune, devient nouveau, se remplit de vie. Les premières paroles que je voudrais adresser à chacun des jeunes chrétiens sont donc : il vit et il te veut vivant ! » (page 5 de l’édition Artège). Un encouragement, avec Jésus, pour Jésus. Après tout : Le Christ Jésus est tellement actuel ! Pas une ride en plus de 2000 ans de présence ! Comme le rappelle le successeur de Pierre dans Christus Vivit, le Christ est éternellement jeune, il mort jeunes et a été jeune, tout comme chaque jeunes d’hier et d’aujourd’hui ! 

Le pape parle de la jeunesse de Jésus, du oui de la vierge Marie. Ça rapproche forcément, les inquiétudes, la croissance spirituelle a du aussi germée avec Jésus. Des passages fort édifiant, parce que nous aussi on doit mûrir spirituellement pour faire le dessein de Dieu. Jésus lui-même accompagner de ses parents priaient,  allez à la synagogue, lisaient  et respectaient la Torah. Tout ne s’est pas passer en un jour. Le pape a trouvé bon de donné des exemples bibliques sur la place des jeunes dans la société. 

Le texte est une référence pour trouver sa place aujourd’hui dans la société et l’Eglise. Nous sommes l’avenir de l’Eglise mais également le présent et nous devons trouver notre place ! Pour ma part je vais avoir du mal à résumé plus loin, il faudrait trois jours de rédaction. Mais comme le montre la photo j’ai entouré pratiquement chaque pages du livre !


145. Comment pourra-t-il être reconnaissant à Dieu celui qui n’est pas capable de profiter de ses petits cadeaux quotidiens, celui qui ne sait pas s’arrêter devant les choses simples et agréables qu’il rencontre à chaque pas ?  Car « il n’y a pas homme plus cruel que celui qui se torture soi-même » (La Bible Siracide 14,6). Il ne s’agit pas d’être insatiable, toujours obsédé par le fait d’avoir toujours de plaisirs. Au contraire, cela t’empêcherait de vivre le présent. La question est de savoir ouvrir les yeux et s’arrêter pour vivre pleinement, et avec gratitude, chaque petit don de la vie. 

C’est un texte compagnon de tous les jours où tant de sujets sont abordés : jeunes, migrants, homosexualité, sexualité, travail, dignité, pauvreté, pédophilie, abus, Internet, réseaux sociaux… refus de l’exclusion, refus que l’Eglise devient une secte ! Allez aux périphéries ! Le pape ne change pas !

Un livre qui fait grandir ! Qui fait évoluer ! Un optimiste ! A mettre entre toutes les mains en particuliers ceux des jeunes ! on en a tellement besoin !  

« 146. il est clair que la Parole de Dieu ne t’invite pas seulement à préparer demain, mais à vivre le présent : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain : demain s’inquiétera de lui-même. A chaque jour suffit sa peine » (Evangile selon Matthieu 6,34). Mais il ne s’agit pas de nous lancer dans une frénésie irresponsable qui nous laisserait vides et toujours insatisfait ; mais de vivre le présent à fond, en utilisant la fraternité, en suivant Jésus et en appréciant chaque petite joie de la vie comme un don de l’Amour de Dieu. »
« 142.Jeunes,  ne renoncez pas au meilleur de votre vie jeunesse, ne regardez pas la vie à partir d’un balcon. Ne confondez pas le bonheur avec un divan et ne vivez pas toute votre vie derrière un écran. Ne devenez pas le triste spectateur d’un véhicule abandonné. Ne soyez pas des véhicules stationnées. »
« Faites du bruit ! Repoussez dehors les craintes qui vous paralysent, afin de ne pas être changés en jeunes momifiés. Vivez ! Donnez-vous à ce qu’il y a de mieux dans la vie !  Ouvrez la porte de la cage et sortez voler ! S’il vous plait, ne prenez pas votre retraite avant l’heure ! »


« 155. […] Le christianisme n’est pas un ensemble de vérités à croire, de lois à suivre, d’interdictions. Il devient repoussant de cette manière. Le christianisme est une Personne qui m’a tellement aimé qu’il demande mon amour. Le christianisme, c’est le Christ ».  

Pour lire Christus Vivit GRATUITEMENT  : c'est ici sur le site du Vatican


* A la jeunesse, édition Équateurs septembre 2016

Le 1er album de Seemone

  1.            Brun de folie 2.        La belle et la bête 3.        Parle-moi 4.        Cœur de pierre 5.        Je n’ai rien ou...