dimanche 25 octobre 2020

Bonne nouvelle ! Mon nouveau blog !

 Bonjour à tous,


Un petit article pour vous annoncer une petite bonne nouvelle ! 


En effet, j’ai décidé de créer un nouveau blog. Je garde ce blog actif seulement pour le contenu culturel (livres non chrétiens, musique non chrétiennes, voyages, écologie). C’est le résultat d’une réflexion de plusieurs semaines. Ce blog ne répondait plus à mes attentes à 100%. Ce mélange de contenu me dérangeait. 


Bien entendu ma foi en Jésus-Christ se reflètera obligatoirement aussi ici. Comme vous pouvez le lire dans l’article de présentation sur mon nouveau blog ma foi ne s’arrête pas dans la lecture de la Bible ou dans les prières. Elle est constante et toujours présente. 


Je vais certainement  continuer mes articles sur mes expériences personnelles et professionnelles comme je le faisait ici. Leur place sera plus cohérentes sur mon nouveau blog ! 




Je quitte Blogger, je revient vers Over-Blog. L’interface et les possibilités me conviennent mieux que Blogger. Je revient aux sources.


Donc ce n’est pas un adieu, ni un au revoir mais une double continuation ! 


Bonne lecture sur www.lifestyledejulien.over-blog.com


Les frangines, un premier album réussi !



1. Donnez-moi
2. Les contes de fées
3. Je m’balade
4. La route
5. Le cri d’Alep
6. On aimerait
7. Petit frère
8. Emmène-là
9. Mon bagage
10. Si j’osais
11. Qui a dit
12. Etre heureux
13. Demain dès l’aube
14. La balade du cœur
15. Accroché à ma terre
16. Ces larmes
17. Je t’offrirai
18. Ensemble 

Mon avis : 

Comme certainement une bonne partie des français j’ai entendu en boucle les Frangines à la radio surtout avec le single « Donnez-moi ». Etant chrétien et lecteur de la Bible il ne m’ai jamais venu à l’esprit que les si belles paroles prenaient inspirations dans le Nouveau Testament : le discours de saint-Paul sur l’Amour. C’est au retour de mon week-end à l’abbaye de Clervaux (Luxembourg) (voir mon article : ici )  qu’un ami prêtre me parle des frangines et de ce titre assez biblique. Les frangines sont des amis d’une amie en commun. Ça m’a donné envie d’en savoir plus sur eux. Etant assez prude avec les tubes radiophoniques j’attend toujours avant d’écouter, prendre du recule.

Clip officiel "Donnez-moi". 

J’ai décidé de sauter le pas il y a quelques semaines, 7 mois plus tard… je dois vous avez une choses : je suis très surpris par la qualité de l’album ! C’est rare, très rare, que je lise assidûment les paroles d’un album : ce n’est pas pour moi l’essentiel d’un disque, j’écoute pour la voix et l’univers. Pour le premier album des Frangines je dois dire que je n’ai pou résister à lire ces paroles. C’est un albums très poétiques ; les paroles sont recherchées, cohérentes et abouties. Je ressent à travers du disque que c’est un travail, le travail de deux jeunes femmes qui ont tout donnés dans cet opus. Ils y ont mis tout : l’énergie, la recherche, les voix, le style, le tempo.

C’est un album universel et engagé. C’est comme un livre de chevet qu’on aime rouvrir souvent pour pouvoir puiser un réconfort, un envoi, un encouragement. C’est un album loin d’être commun, c’est leur album et ça se ressent. Je suis content du succès mérité de ce disque ! 

Je m'baladais

Pour ma part j’aime énormément deux titres : « Je m’baladais » et « Le crie D’Alep ». Le premier qui me renvoie aux périodes de tristes, de doutes et de soucis. J’aime énormément la voix qui prend le dessus de la musique. Le second est un titre sur la ville martyre d’Alep, en Syrie. Merci Les Frangine de parlait de cette ville meurtrie par le terrorisme, la guerre. 

Le crie d'Alep 

Un premier album réussi. Sans aucun doute nous pouvons compter sur la présence des deux amis dans le milieu musicale français dans les futures années.   

Clip officiel "Ensemble". 




 

samedi 26 septembre 2020

Film : j'y crois encore


 Synopsis :

Jeremy et Melissa filent le parfait amour lorsqu’ils apprennent qu'elle est atteinte d’une maladie incurable. Malgré l'incompréhension de leurs proches, ils décident de se marier et de lutter ensemble pour affronter cette terrible épreuve… Tiré de l'histoire vraie du chanteur américain Jeremy Camp et son amour de jeunesse Melissa.



"Un film bouleversant inspiré d'une histoire vraie" Purebreak

"Une romance bouleversante dans la lignée de Nos étoiles contraires" NRJ

"Un film poignant, qui témoigne de la force de l'amour face à la maladie" Famille chrétienne 

Mon avis :

Décidément 2020 fût l’année des films chrétiens principalement des films proposés par Saje diffusion (diffuseur spécialisé dans les films chrétiens). Une année de très bons crus si je puis dire ! 

Pour le film « J’y crois encore » (2020) je l’ai surtout découvert par Nrj 12 qui en a fait une publicité d’enfer ! Une romance sa plait énormément au public, notamment aux jeunes. Bizarrement ce côté adulé par les jeunes filles ou jeunes femmes m’a rebuté à le regarder. La bande-annonce m’a également pas donné envie de le voir. Si je regarde un film chrétien c’est pour ma foi, la fortifié et la faire grandire. Comme par exemple le film « Je n’ai pas honte », l’histoire vraie de la première victime de la tuerie de Columbine (en 1999), le sujet principal du film est la victime, Rachel Joy Scott, chrétienne et tuée pour cela par deux élèves qui ont adhérés à l’idéologie nazie.

Pour « J’y crois encore » je pensais que ce n’était pas du tout chrétien, la bande-annonce a complètement enlevée cela au film. Puis la déception de ne pas pouvoir le voir sur la TNT alors qu’il était disponible sur le replay de la chaîne NRJ 12. Mais finalement je me suis trompé, c’est un film bel et bien chrétien ! 

C’est un film que je trouve magnifique sur plein de points et pas seulement sur le coté religieux. J’ai trouvé l’univers du film apaisant, voir cette jeunesse à l’école, l’univers musical m’a plu, je n’ai pas pu résister à pensé en voyant certaines scène à A star is born avec Lady GaGa et Bradley Cooper même si ce n’est pas du tout le même genre de film.  Le jeu d’acteur est irrésistiblement irrésistible ! Aucune fausse note, aucun mauvais acteur et quel joie de retrouver Shania Twain sous un nouveau jour ! 

C’est un film de conviction, Jeremy aime Mélissa et pour cela il ira jusqu’au bout de son amour et ce envers et contre tous ! Un film intelligent, une bouffée d’air et d’amour ! Un amour véritable, des questions qui en découlent. Mélissa et Jeremy sont des jeunes étudiants comme les autres. Un film qui peut toucher tous le monde, croyant ou non. Pour les croyants c’est aussi un film formidable en plusieurs points vu les questions existentielles  qui en découle. Comme par exemple « Comment Dieu permet-il la souffrance et la douleur ? ». Le présence et la grandeur de Dieu est  aussi présent dans ce film. 

Un film beau et surtout rempli d’amour mais malheureusement triste. Une leçon de vie et de courage !



samedi 12 septembre 2020

Film : L'étoile de Noël


 Résumé :

L’histoire d’un petit âne courageux, Bo, qui rêve d’une vie meilleure loin du train-train quotidien du moulin du village. Un jour, il trouve le courage de se libérer pour vivre enfin la grande aventure ! Sur sa route, il va faire équipe avec Ruth, une adorable brebis qui a perdu son troupeau, et Dave, une colombe aux nobles aspirations. Rejoint par trois chameaux déjantés et quelques animaux de la ferme plus excentriques les uns que les autres, Bo et ses nouveaux amis suivent l’Étoile… et vont devenir les héros méconnus de la plus belle histoire jamais contée : celle du premier Noël.




« Fidèle à la tradition chrétienne avec des graphismes dignes de Schrek » Ouest-France.

« Ne manquez pas ce dessin animé » Info Chrétienne

« Le pari est réussi » Pèlerin.



Mon  avis : 

J’ai hésité de le voir à sa sortie au cinéma, un des rares films chrétien à l’affiche du cinéma de ma ville. J’ai préféré attendre pour le voir. Je regarde assez peu les dessins animés (à 30 ans quoi de plus normal ?!) et j’ai sauté le pas en l’achetant chez ma libraire préférée.

Je suis assez étonné du rendu, bien qu’étant un dessin animé ce n’est pas un film enfantin. Les enfants sont bien sur les destinataires de ce fabuleux film sur la nativité de Jésus-Christ mais les adultes sont aussi appelés à le regarder. Les images sont sublimes comme le souligne le journal Ouest-France ils sont dignes de Shrek et ils sont d’une qualité et d’une lumière éblouissantes.

L’histoire est fidèle à la Bible, même si nous ne sommes pas dans un cours de théologie. L’approche est différente de l’Evangile, l’approche est centrée sur les animaux et comment ils ont étaient témoins et l’imagination d’une histoire parallèle qui sauve l’enfant de Dieu. J’ai réussi à faire des ponts entre l’histoire des animaux et ma foi, tout est réfléchi, l’histoire animale n’est pas vaine. Je trouve que pour donner un exemple la recherche de la liberté et la Lumière est mis en avant.

Mais ce que j’ai vraiment ADORE c’est Marie et Joseph : les personnages sont attachants et surtout ils ont réussi à les « démystifiés » dans le sens qu’ils redevenus « normaux » avant d’être des saints. Deux personnes humaines avant tout, avec leurs défauts et leurs qualités. C’est vraiment un plaisir de voir ce film dans ce sens.

Un film magnifique à voir en famille et idéal forcément vers les fêtes de Noël. Une bonne idée pour évangélisés les enfants.  

mercredi 2 septembre 2020

Évangel, de la nuit à lumière : de l'islam au christianisme


 J'aime énormément ce témoignage d'Evangel, anciennement Leila. Née dans une famille musulmane elle grandit dans cette culture jusqu'à un moment où elle se pose des questions sur la vie. Passant par plusieurs croyance, du bouddhisme au new âge, elle découvre la paix du cœur en entrant dans une église. 


J'aime beaucoup cette sincérité qui ressort de la jeune femme. Témoignage de 2008 mais toujours aussi beau. Il me rassure, me galvanise et me réjouis de voir que Jésus-Christ inspire encore des jeunes.

Cette jeune femme est une personne convertie de religion mais surtout de cœur. Elle transpire la joie et l'amour. Elle est devenue lumière. 

samedi 29 août 2020

Croire - Natasha St-Pier

 

Trackilist :

1. Viens sois ma lumière
2. Mon cœur sera ton cœur (feat Thomas Pouzin)
3. Sancta Maria
4. Être mère 
5. Peu m'importe
6. Marie l'espoir et la douceur 
7. Par Amour
8. Toute chose en ton cœur 
9. Quand résonne ton nom
10. Le temps des catchédrales 
11. Ce miracle est l'Amour (feat Gregory Turpin)
12. Plus haut

Mon avis :

Premier album après l’air Thérèse de Lisieux ( 2013 et 2018). Deux albums à succès et un grand changement pour Natasha St-Pier. L’artiste acadienne est la preuve qu’une artiste peut changer de répertoire et faire évoluée une carrière. Le premier opus des reprises des poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux en ai la preuve. Thérèse de Lisieux n’est pas une parenthèse pour Natasha. J’étais curieux de voir ce que sera la suite de sa carrière et ce qu’elle nous proposera après les poèmes de la sainte patronne de la France. L’album « Croire » fût ma réponse.

Bizarrement je fus enthousiaste à l’annonce du nouvel album mais ensuite un peu moins, j’ai aimé le premier extrait en hommage à Mère Téresa de Calcutta et ensuite avec la super chanson « Mon cœur sera ton cœur » puis beaucoup moins en voyant les autres extraits dont l’Avé Maria. Puis j’ai tout de même acheté l’album, j’ai pris ce risque.

Clip officiel "Viens sois ma lumière" en hommage à Mère Teresa. 

Risque pas décevant au final. Je n’aime pas forcément tout l’album mais je trouve qu’il y a de belles pépites musicales. C’est une très bonne suite aux précédents albums. Personnellement je connais Natasha St-Pier depuis le duo avec Pascal Obispo « Tu trouveras » mais je ne me suis jamais intéressé à un album entier de la chanteuse canadienne. Là je suis gâté pour cet album personnel et original.

Pour l’album « Croire » sortie le 14 août 2020 j’aime beaucoup le coté « doux » et poétique de l’album. J’ai eu plaisir à l’écouter en lisant les paroles, choses assez rare chez moi, d’ailleurs j’ai refusé d’écrire cette chronique sans l’avoir fait préalablement pour ne pas communiquer une impression fausse et détruire un si beau travail.

Clip officiel "Mon cœur sera ton cœur" en duo avec Thomas Pouzin. 

Un album réussi, des textes magnifiques dont la plupart sont de Thomas Pouzin, l’un des frères du groupe Glorious (célèbre groupe lyonnais  de pop louange), des paroles magnifiques qui se méditent. L’album forme un ensemble cohérent. Peut-être néanmoins trop tourné vers la Vierge Marie mais si j’ai bien compris les vidéos postées sur Youtube par Natasha c’est un peu le principe de l’album en raison que le projet est porté par le fait d’être mère.

Encore une fois Natasha St-Pier ne délaisse pas sainte Thérèse de Lisieux avec deux sublimes textes « Par Amour » et « Toute chose en en ton cœur » dont le premier co-écrit par Natasha elle-même ! Deux poèmes magnifiques et interprétés  merveilleusement bien, sûrement les plus beaux titres de l’album. 

Audio de la chanson "Peu m'importe" écrit par Natasha St-Pier. 


Si je devais garder qu’un seul titre se serai sûrement « Peu m’importe », un titre écrit complètement par Natasha St-Pier (Musique de Vincent Vidal). Un texte qui m’a tout de suite fait pensé au titre de Lauren Daigle : « You say » (vous pouvez retrouver ce titre sur mon blog ici : You say la louange aux 138 millions de vues ) pour moi ce titre est un titre de confiance en Dieu (malheureusement le texte est adressé à Marie à la fin mais il pourrait être neutre).
Clip officiel Sancta Maria. 


Un album réussi en général, peut-être un peu trop chrétien ou trop porté sur la vierge Marie mais un ensemble réussi et recherché. Un album qui, j’en suis convaincu, ressemble à l’artiste à la voix en or et j’en suis sur que Natasha est fière d’avoir sortie un album de ce genre. Natasha St-Pier a su trouvée une équipe gagnante entre les frère Pouzin de Glorious et son acolyte depuis 2013 : Grégory Turpin.

Un album riche en découvertes, grâce à l’album « Croire » j’ai pu découvrir le talent un peu plus « grand public » d’écrivain de Thomas Pouzin et pour ça merci Natasha St-Pier !

mardi 18 août 2020

Pour Sama, journal d'une mère syrienne

 

Synopsis :

Waad al-Kateab est une jeune femme syrienne qui vit à Alep lorsque la guerre éclate en 2011. Sous les bombardements, la vie continue. Elle filme au quotidien les pertes, les espoirs et la solidarité du peuple d’Alep. Waad et son mari médecin sont déchirés entre partir et protéger leur fille Sama ou résister pour la liberté de leur pays.




Ce n'est pas un film. Ce n'est pas une fiction. C'est des images de vies, de destin. Dans ce cas vous n'aurez pas d'avis mais un encouragement à regarder ce documentaire.

La Syrie 🇸🇾... Finalement on en parle beaucoup à caude de Daesh mais c'est aussi un pays, des habitants et malheureusement des conflits. Ce documentaire remet les choses en place en mettant des images vécues chronologiquement. Ce n'est pas un reportage pour le JT de TF1  mais un journal.

J'ai énormément appris en visionnant ce documentaire. J'ai compris comme tout cela a commencé avec le printemps arabe. La révolte d'un peuple pour la liberté.  J'ai compris la souffrance du peuple syrien et ce qu'est de vivre en état de guerre où à chaque minute un obus peut venir du ciel. J'ai compris que les syriens ont peu de soutien alors que le régime de Bachar El Assad en à plus ! 

Ce documentaire propose des images vraies et souvent insoutenable. Il propose aussi une immersion via la caméra de la réalisatrice et c'est ce qui fait le charme du film. Cela donne un résultat personnel. Un documentaire facile à suivre et à comprendre. Je suis vraiment entré dans la vie de la famille. 

N'hésitez pas à le voir. 


dimanche 9 août 2020

Des hommes couleur de ciel - Anaïs Llobet


Résumé :

Dans le pays où est né Oumar, il n'existe pas de mot pour dire ce qu'il est, seulement des périphrases : stigal basakh vol stag, un « homme couleur de ciel ». Réfugié à La Haye, le jeune Tchétchène se fait appeler Adam, passe son baccalauréat, boit des vodka-orange et embrasse des garçons dans l'obscurité des clubs. Mais il ne vit sa liberté que prudemment et dissimule sa nouvelle vie à son jeune frère Kirem, à la colère muette. Par une journée de juin, Oumar est soudain mêlé à l'impensable, au pire, qui advient dans son ancien lycée. La police est formelle : le terrible attentat a été commis par un lycéen tchétchène. Des hommes couleur de ciel est l'histoire de deux frères en exil qui ont voulu reconstruire leur vie en Europe. C'est l'histoire de leurs failles et de leurs cicatrices. Une histoire d'intégration et de désintégration.


Editions de l’Observatoire 

Collection : Fiction

Genre : fiction

09 janvier 2019

224 pages

9791032905340


Prix Ouest-France

Etonnant voyageurs 2019 



Mon avis : 

Sûrement le livre le plus surprenant que j’aurai lu en 2020 étant donné que ce n’est pas mon genre de lecture habituelle. Mais comme la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières à rouvert ses portes récemment une horde de nouveautés attend le lecteur. « Des hommes couleur de ciel » fait partie des coups de cœurs d’une bibliothécaire. Le marque-page avec la petite critique m’a donné envie de lire ce livre d’Anaïs Llobet. 


C’est de la littérature pur et simple, une alliance entre une histoire dure et un style d’écriture qui se lis très facilement. Dés les premières pages nous savons que nous entrons dans une histoire difficile et d’actualité avec les attentats et l’immigration. 


En plus du style d’écriture qui m’a permis de continuer à lire et à reprendre ce livre que j’ai abandonné pendant quelques jours nous avons le droit à des personnages attachants et décrits d’une finesse incroyable. Des personnages plus vrais que nature où personnes ne sortira indemne de cette histoire douloureuse. Il y a quelque chose dans cette histoire qui m’a poussé à lire, sûrement ce besoin de comprendre, comprendre où l’auteure à voulue emmenée le lecteur. En cours de lecture malgré les nombreuses interrogations que je me suis posés et quelques incompréhensions j’ai toujours ressentis le côté piquant de l’histoire dans le sens que nous savons bien qu’il y a des choses qui nous échappent, des choses que nous appréhendons en cours de lecture. J’ai malheureusement pas tout compris peut-être dû au fait que c’est très rare que je lise de la littérature (et beaucoup plus de thrillers). Y a sûrement des choses que je n’ai pas compris. J’aurai néanmoins imaginé une fin différente même si elle est surprenante et intéressante en l’état actuel, une fin peut-être poivrée. 


Un livre qui m’interroge beaucoup sur certains faits, il fait de toutes façons réfléchir, nous ne pouvons pas refermé ce roman sans qu’il ne bouscule certaines choses. Y a pas mal de thèmes abordés tel que l’immigration, la guerre entre la Tchétchènie et la Russie, l’homosexualité et l’acceptation de soi malgré la culture, la religion et la pression familiale. Sans compter l’histoire de la famille du terroriste et j’ai trouvé cela super l’histoire de Alice qui pendant tant d’année à du mentir pour pouvoir avoir l’acceptation du pays.


Un bon livre de littérature, un livre pas trop long  et sans longueur malgré des chapitres parfois longs. Vous ne sortirez pas indemne de cette histoire ! 


Quelques extraits que j’ai aimé (parmi d’autres !) : 


Bien sur que je les connais tes verbes de mouvement en russe mais ils servent à rien ici

Ici pas besoin de bondir sauter courir jusqu’à plus pouvoir respirer

Y a rien à fuir les gens sont tranquilles les avions passent sans bruit la terre tremble  mais c’est juste un tramway

Et quand ils disent on descend à la cave, c’est pour rapporter de l’alcool haram ou des livres déjà lus

Ils ont pas besoin de brûler des portes ici car les radiateurs marchent l’hiver

 Je te le dis, ils sont faciles à apprendre à aller sans se promener 

A marcher sans savoir où aller

A s’immobiliser sans respirer

A entendre sans respirer

A entendre un bruit, une explosion, fuir et ne plus jamais revenir



Tu les vois ces gosses soumis à tes ordres, ils écrivent déjà comme si leur vie en dépendait

Conjuguez au passé voir manger rire être aller vivre ressentir aimer jouer croire mourir

Ils savent que tu es la prof la plus sévère au monde mais ils ne savent pas ce que tu caches

Professeure sans pitié, chignon de vieille dame, pas de cris mais des mots méchants pour chacun surtout pour moi

Dis-moi  madame, pas mal ton déguisement, on pourrait presque te croire. Je suis le seul à deviner la vérité, à flairer vos trahisons

Le seul à savoir que tu ris que tu bois du vin tu détaches tes cheveux tu embrasses des hommes

Que tu joues à l ‘Européennes tu changes de prénoms tu enseignes une langue qui a colonisé la nôtre

Tu te crois libre.

Un jour , on viendra s’occuper de toi.


Anaïs LLobet présente son roman à librairie Mollat : 



dimanche 12 juillet 2020

Mon week-end à l'abbaye de Maredret (Belgique)- 1 ans de blogging

Voilà pile un an que je partage sur ce blog. Pour fêter ça j'ai décidé de vous partager mon week-end à l'abbaye de Maredret il y a deux ans. Week-end entre amis de mon groupe Magis et qui m'a marqué. 


L’abbaye de Maredret est une abbaye belge se situant à l’écart du village de Maredret. L’abbaye porte le nom de Saint-Jean et Sainte Scholastique (sœur de saint-Benoit, fondateur de l’ordre bénédictin, saint patron de l’Europe). L’abbaye des la construction commença en  1893 et terminée en 1936 appartient à l’ordre bénédictin, encore aujourd’hui des moniales y vivent. La première mère abbesse fût Agnès de Hemptinne, elle fût également à l’initiative de la construction de l’abbaye. Sa sœur cadette, Hildebrand de Hemptinne fonda en 1872 l’abbaye voisine Maredsous, célèbre pour ses célèbres bières. L’abbaye est célèbre pour ses travaux d’enluminures, travaux qui perdure encore aujourd’hui. 

Les sœurs de Maredret ont tenues un cahier qui relate la vie pendant la guerre. 



Actuellement les sœurs de l’abbaye proposent beaucoup d’animations liés à Sainte Hidelgarde de Bingen. Sainte Hidelgarde est une célèbre sainte moniale, docteur de l’Eglise. Elle est très connue pour ses remèdes naturelle et fait figure aujourd’hui de référence de la naturopathie.

Je vous propose mes quelques photos de cette abbaye, une abbaye au calme dans la province de Namur. Un lieu au calme, la nature autour. Nous avions reçus un accueil magistrale par les sœurs bénédictines. Un grand merci aux sœurs de cette accueil. 

J’ai énormément aimé l’architecture de l’abbaye, les pierres grises typique de la région. L’église est tout bonnement belle, les vitraux sont magnifiques et les stalles des moniales reflètes la grandeur passé de l’abbaye. 

L'abbaye de Maredsous se trouve à 800 mètres de l'abbaye de Maredret, idéal pour boire une bière et passer un bon moment en famille en plus d'une librairie bien fournie. 



Abbaye Saint jean et sainte Scholastique
Rue des Laidmonts, 9
5537 Dené – Maredret
Belgique
Téléphone +32(0)82-21-31-83



Un peu de cuisine avec les sœurs ?

L'abbaye de Maredret a participée à l'émission La cuisine des monastères sur la chaîne KTO




L'enluminure à Maredret :


mercredi 1 juillet 2020

Mon déodorant avec seulement 3 ingrédients naturels

J'ai déjà essayé le déodorant le plus simple du monde : le vinaigre blanc pur sur un gant de toilette.... Chose extraordinaire mais qui n'a fonctionné que quinze jours...

Je suis suis du coup revenu au déo en spray nocif pour la planète 🌏 (et pour notre santé !). J'ai découvert cette recette sur TikTok.

Il faut peu d'ingrédients et c'est faisable en quelques minutes !



Les ingrédients :

3 cuillères à soupe d'huile de coco 
3 cuillères à soupe de Maïzena
2 cuillères à soupe de bicarbonate 
Quelques gouttes d'huile essentielle de votre choix (facultatifl

L'huile de coco s'achète en pâte dure il faut la faire fondre au soleil ou au bain-marie. Il faut qu'elle soit pressée à froid. J'en trouve à bon prix au rayon alimentaire bio. 

Il faut :

  • Il faut mélanger l'huile de coco avec le  bicarbonate et finir avec la maïzena et facultativement rajouter quelques gouttes d'huile essentielle. 

Il faut ensuite verser la préparation dans un ou plusieurs récipients, tout dépend du volume du réceptacle. Personnellement j'utilise des petits moule à muffins en silicone (ce qui me fait 3 petits déodorant). 

Mettre la préparation au frigo pour qu'elle se fige et la laissée pour ne pas qu'elle fonde. Si y a besoin qu'elle reste à température ambiante il faut rajouter de la cire d'abeille. 

Vous n'avez plus qu'à le sortir avant votre douche et une fois sécher passé le déodorant sous les bras. Ça fera une préparation forcément grasse mais l'effet s'estompera au fur et à mesure de la journée. Votre t shirt peut être taché mais ça s'enlève au lavage normal de votre linge. 


J'en suis hyper content. 


dimanche 28 juin 2020

La foi et la difficulté d'être accepté

Dans notre monde sécularisé il est parfois difficile de s’affirmé en tant que croyant et surtout chrétien. J’espère qu’en ma petite expérience de vie et de foi je pourrait aider quelques uns. 

Sûrement que dans le futur je ferai un article sur ma foi et comment je suis devenu chrétien mais pour l’heure je dois un minimum partir de ma vie pour développer mon article. J’ai découvert la foi vers mes 13 ans lors d’une visite d’une église de ma ville, il y avait ce jour-là un prêtre qui est venu me parler. Je suis d’une famille non croyante et parfois hostile à la foi bien que certains de mes frères et sœurs soient baptisés. 

L’objet de cet article commence avec ma profe de français, franchement hostile à l’Eglise. Toujours à descendre le christianisme, le sommun fut quand je lui ai dit que je voulais aller à Lourdes. Pour elle Lourdes c’est bien pour les handicapés mais pas pour moi. Elle prédisait même que dans un an je ne serai plus croyant, que c’était une passade d’adolescent… 17 ans plus tard je suis toujours aussi croyant ! Sans compter ses mises en gardes contre les sectes… Le plus troublant c’est que mon meilleur ami de collège était musulman… elle n’a jamais fait un seul commentaire là-dessus !



Quelques années plus tard, je passe mes années collège et lycée (sujet d’un autre article ?), j’ai compris l’hostilité que beaucoup de français ont sur la foi et les croyants. Il n’est pas normal d’être chrétien pour certains. C’est dans la limite où des fois il est plus facile de rester au placard. Je trouve surtout dommage de ne pas aimer les gens comme ils sont comme si qu’être croyant fait de nous une autre personne. En début d’âge adulte j’étais complètement perdu dans mes choix de vie surtout professionnellement et j’étais très mal dans ma peau. De ce fait j’ai pris mes distances avec Dieu, je ne prier plus, ne lisait plus la Bible et n’allais plus à la messe. Je mettais tout sur le dos du Seigneur. Après j’ai redécouvert ce qui me  mettais dans la joie auparavant. Et souvent nous aimons partager tout ça. J’ai dû avoir la mauvaise idée de publier quelques petites choses sur Facebook pour voir disparaître quelques « amis » et bien sur la lâcheté de dire les choses. 

Comme si que les gens se prennent pour des « gardes-fous », des anges qui seraient là pour mission de veiller sur nous. J’avais par exemple une « amie » qui se permettait de commenter tout sur Facebook, j’ai partagé le clip « Vivre d’Amour de Natasha St-Pier (sur un texte de sainte-Thérèse de Lisieux) j’avais le droit à un commentaire du style « Le musique est belle mais le texte hm…. » alors que le texte est lisible pour le grand public sans être religieux ou du style « entre au monastère »…. L’apothéose arrive lors de mon retour d’un week-end avec le parcours Alpha* j’ai posté une photo d’un cloître. J’avais le droit dans les 5 minutes qui suivirent à un poste sur ma page facebook avec un lien sur un article « Les contradictions de la Bible », document qu’elle n’a jamais lu j’en suis sur ! Ce qui m’interpelle dans cette histoire c’est qu j’ai des amis musulmans en commun avec elle, des amis que j’aime énormément (et bien plus ouvert qu’elle !) je ne pense pas qu’elle aurai eu l’audace de faire pareille avec eux !.

Je remarque aussi que les gens ne comprennent pas que l’on peut croire et pour ça ils vont essayer de trouver des raisons. On m’a déjà sortie sur Twitter que je suis croyant parce que mon père est absent, que j’étais catholique parce que je suis en France, pourquoi dans ce cas il y a des chrétiens en Algérie ? Dans beaucoup de témoignages de convertis chrétiens je vois que certains n’expliquent pas la conversion, c’est soudain, ça s’impose à eux comme une évidence.

*Le parcours Alpha est un parcours pour découvrir ou approfondir la foi chrétienne autour d’un repas et d’une vidéo. Le parcours se veut convivial

Mes conseils : 

Je pense que déjà il faut savoir se respecter soi-même. Ce n’est pas une maladie. Que nous sommes libres de croire ou de ne pas croire et que de ce fait on doit tous se respecter et être respecter. Après tout les croyants arrivent bien à respecter ceux qui ne croient pas. Il faut prendre conscience que nous ne seront jamais comme les autres, nous avons toujours étaient différent même il y a 2000 ans. Dans la Bible il est écrit « Vous étés dans le monde mais pas du monde », « vous êtes citoyens des cieux » forcément que nous seront regardés de travers, calomnier… N’hésitons pas non plus à nous affirmer en tant que chrétiens et à en être fier, les musulmans le sont, les athées le sont aussi. Ne plus se taire, ne plus se rabaisser à ne pas dire ce que l’on pense.

Je pense également qu’il ne faut pas imposer aux gens. Dans la vie quotidienne je ne dis que rarement que je suis croyant parce que je préfère que la personne s’en rende compte naturellement. C’est aussi par notre mode de vie que les personnes peuvent changer leur regard. Il faut que ça soit naturel d’où l’invitation de ne pas avoir un double langage « fait ce que je dis et non pas ce que je fais ». 

Je part du principe c’est aussi une marque de respect d’accepter même sans cautionner les croyances de quelqu’un

mercredi 24 juin 2020

En son nom - l'album de Grégory Turpin

Grégory Turpin fait partie de la scène chrétienne depuis maintenant plusieurs années. Son quatrième album marque un tournant encore plus pop et centré encore plus sur la louange.


Trackilist : 2 cd

💿 1

01 Quelle grâce incomparable  
02 Le roi dans sa splendeur
03 Plus esclaves
04 Ô Jésus, mon sauveur (en duo avec Mirella Ovot)
05 Je m’abandonne
06 Une rose effeuillée (en duo avec Natasha St-Pier)
07 Ce père qui m’a aimé
08 Je ne peux qu’imaginer (en duo avec Glorious)
09 Ce nom est si merveilleux
10 Béni soit ton nom 
11 Une génération qui danse (en duo avec Tendry)
12 Esprit de Dieu
13 Relève-moi (en duo avec Les petits chanteur à la croix de bois)
14 Douce flamme (en duo avec Ziza Fernandes)

💿 2

01 Tu es bon 
02 Ensemble
03 Pose ta main (en duo avec Sœur Cristina)
04 Christ en croix (en duo avec Alice Drisch)
05 Comme un enfant aimé (en duo avec Alexia Rabé)
06 Clair obscur
07 Abba père
08 Notre Dieu
09 Béni Dieu (en duo avec Samuel Olivier)
10 Hosanna (en duo avec Matt Marvane)
11 Vivre d’amour (texte de sainte-Thérèse de Lisieux)

Je vais être franc, ordinairement j’achète dès sa sortie l’album de Grégory Turpin, comme Glorious ou Natasha St-Pier, c’est une valeur sur de la musique chrétienne ou spirituelle. Pour ce nouvel album, « En son nom » ce ne fût pas le cas. Malgré un bon premier single « Quelle grâce incomparable » je n’ai pas été convaincu. J’ai néanmoins été bouleversé par le titre « Ö Jésus, mon sauveur » en duo avec Mirella (dont j’ai fait un précédent article sur mon blog).

Puis il y a quelques jours j’ai rendu visite à ma libraire préférée en quête d’une lecture spirituelle mais en vain aucun livre ne me plaisait. J’ai alors vu l’avant dernier exemplaire du nouvel album de Grégory Turpin et j’ai décidé de l’acheté pour laisser une seconde chance à l’album (je l’avais juste écouté vaguement sur Youtube).

Notre Dieu, dernier single de Grégory Turpin tourné à Saïgon au Vietnam 🇻🇳 lors de sa tournée en Asie. 

Amateur de bel objet j’ai trouvé la pochette de ce double-album magnifique et très soigné dans sa petite pochette en carton. Le livre intérieur est tout aussi beau avec de beaux versets de la Bible illustré, une suite à son dernier livre : « Petit guide pour une vie transformée, 40 jour pour mettre la prière dans son quotidien » éditions Première partie, 2018.

J’ai extrêmement aimé son précédent album « Changer de vie », universal music, 2016, un album pop et grand public. Un album qui m’a sûrement fait économisé des séances chez un psychologue. C’était et ce l’est toujours d’ailleurs, une thérapie, une vision positive de la vie malgré nos peurs et nos inquiétudes.

Changer de vie album de 2016. N°8 du top 50
Changer de vie, album sorti en 2016. N°8 au top 50

En 2019, il est revenu avec « En son nom » chez Bayard Musique et Première partie music. Un retour réussi avec un double album qui marque un réel tournant dans sa carrière, le tournant de la louange. Dés le premier titre la couleur est lancée, l’album sera pop. Un tournant qui m’a bluffé, j’aime énormément la louange surtout la pop louange et la voix du parisien est faite pour tout chanter, pour glorifier l’Eternel et emmenée les enfants de Dieu vers la reconnaissance du Dieu des chrétiens : Jésus. 

Clip tourné lors du concert à la Tour Eiffel 🗼 de Paris 


Un album avec beaucoup de duos. Des duos réussis, des voix qui s’accordent entre elles. Nous retrouvons l’habituelle Natasha St-Pier bien sur sur un texte de Thérèse de Lisieux. Mes duo préférés sont avec Mirella, Glorious et le duo événement avec Sœur Cristina la grande gagnante de The Voice Italie  2016 ! Un album  à plusieurs facettes !

Pose ta main sur moi en duo avec Sœur Cristina, gagnante phénomène de The Voici italie. 


Un album où je pense que chacun peut se retrouvé dans une des chansons, que tous le monde peut s’en servir pour prier, pour danser ou simplement pour écouter la foi qui émerveille cette album. J’aime beaucoup découvrir de nouvelles choses, Merci Grégory Turpin d’avoir inclus quelques chansons Hillsong* ! Hillsong que j’ai découvert dans le dernier Magazine Jésus avec comme rédactrice en chef Arielle Dombasle. C’est un album puissant, que ce soit dans la voix ou le texte, un album sensible. Tellement puissant que je ne peux  m’empêcher de faire moi certaines chansons comme « Je m’abandonne» ou « Plus esclaves ». En musique il ne peut pas y avoir de triche, Grégory à la foi et nous le vivons à travers ses albums.

Une réussite. 

Le roi dans sa splendeur 


*Hillsong est une église évangélique qui se réunit chaque dimanche au théâtre de Bobinot à Paris. 

       


mercredi 17 juin 2020

Ma plus mauvaise expérience de stage

Je suis tombé sur une vidéo d’une blogueuse que j’ai découvert récemment, Andréa Naomi, blog et vidéos Youtube alternant le life style chrétien et vie et expériences personnelle. Dans sa dernière vidéo (je la partage en dessous) elle nous raconte son burn out en tant qu’infirmière en néo natale en Suisse allemande. J’ai décidé de partager avec vous ma plus mauvaise expérience en tant que stagiaire « aide soignant »en maison de retraite. 



C’était pendant ma formation pré qualifiante aux métiers d’aide à la personne, en 2011. Nous devions effectués deux stage soit à domicile ou en maison de retraite. Il faut savoir que c’est très dur parfois de trouvé un stage et que les élèves aide soignant passent souvent en premier, nous nous prenions les « restes ».

N’ayant pas eu de chance de pouvoir avoir un stage dans ma ville, une collègue de ma formation me parle d’une petite maison de retraite dans une petite ville à environs 7 kilomètres de ma ville. Son expérience là-haut ne lui a pas laisser un bon souvenir. Je téléphone, la directrice répond, je me présente et elle accepte (trop ?) vite ma demande. Quelques jours plus tard je prend le train pour faire signer ma convention. Personne charmante et la maison a vraiment du charme.



Je suis content d’y aller. Le point négatif mais bon ça prouve ma motivation c’est que je dois prendre le train très tôt le matin, le premier je crois, et attendre bien 45 minutes dans une ville assez anxiogène et quand je suis d’après-midi de quitter mon poste dix minutes plus tôt pour rattraper le dernier train.

Le début du stage se passe très bien. Etant quelqu’un de réservé et timide je me rend vite compte que je m’adapte très bien au fonctionnement de la maison. Comme toutes  les maisons de retraite ou presque je suis amené très vite à faire des toilettes complètes et seul. Je n’ai pas encore appris à faire les toilettes en formation. L’aide soignante qui fut ma tutrice m’a montré la première toilette. Une personne que je ne reproche pas grand chose au passage. Donc je fait dès le premier jours les toilettes. 



Dans cette maison nous faisions tout : ménage, soins, repas, animation, lever et coucher. Une ambiance bien familial. Le stage se passe super bien. Je bosse pratiquement pendant trois semaines avec ma tutrice attitrée. Je m’applique dans tout ce que je fais. J’ai bosser une ou deux fois avec la directrice, pas eu de remarques particulières en tout cas pas de négatives. 

Pendant trois semaines ainsi. Je me sens bien dans la structure, on me laisse faire les toilettes, j’ai participé à l’élaboration des repas et au service. Presque toutes les après-midi j’ai participé aux animations et dont une animation que j’ai fait de A à z. la directrice m’a félicité. Je décide d’organiser une animation cuisine le dernier jour de ma présence avec les ingrédients que j’ai achetés moi-même. Malheureusement je n’ai pas pu la faire vous allez savoir pourquoi.



Arrivé la veille de la fin du stage ma formatrice référente vient à la maison de retraite. Ce jour-la j’apporte un gâteau au chocolat pour remercier de l’accueil reçu. Nous commençons le bilan avant son arrivée. Les points positifs sont très vite passés : tenue propre, toujours à l’heure. Arrivé les points négatifs. La directrice en disant « nous passons aux points faibles » émet un gloussement narquois. Dans ma tête j’ai compris que ça serait plus long que les points positifs. Ayant le don de l’intuitif je tape dans le mille. 

Je tombe dans le vide, littéralement. Comment se fait-il qu’en 3 semaines de stage rien ne me fût reproché ? En gros on te reproche quelque chose depuis le premier jour mais on attend le dernier jour pour le dire. Même si ce n’est pas des choses graves je trouve cela malsain, comment s’améliorer dans ce cas ? Dans le fond on m’a reproché de ne pas faire assez vite les toilettes (je ne m’en suis pas rendu compte) surtout en mettant en avant que j’avais pris 1h30 pour faire une aide à la toilette d’une personne valide. Valide ? que veulent-elles dires par valide ? un monsieur souffrant de la maladie d’Alzheimer sévère qui pleur sans arrêt et refuse la toilette ? j’ai déjà dû bataillé pour l’aider à la faire. Elles avaient qu’à me demandé pourquoi j’ai mis autant de temps. D’autant plus que ma tutrice m’avait félicité du soin sur cette personne… Soi-disant que je ne me suis pas intéressé aux personnes âgées. Dans la grille d’évaluation il y avait une case pour la toilette au lit. La directrice met « non acquis ». je lui rappelle gentiment que j’ai effectué la toilette à une dame souffrant d’Alzheimer et alitée. Un de mes plus beau souvenirs de ce stage tellement la dame était gentille. Elle ne veut rien savoir vu que j’ai effectué la toilette sans ma tutrice… no comment ! 

Pour dire le style de la maison. Un jour j’étais de service à table et en entrée c’était de la charcuterie. On me dit il faut mettre 3 tranches de si, 2 de ça ect. Je m’exécute. Arrivé à la fin il n’y en a pas pour tous le monde. On me répond ben c’est de ta faute, il fallait compter ! Dans ce cas pour m’avoir dit le nombre de tranches par personnes ?

Je me suis en cours de bilan effondré en larmes. Ce fût très dur de partir confiant et de se voir être démoli ainsi. Je ne m’y attendai pas. Et de ce fait j’ai malheureusement haussé le ton devant ma formatrice qui ne montra aucune compassion. Du coup j’ai voulu arrêté mon stage et la directrice ne m’a plus voulu, d’un commun en accord ce fût mon dernier jour. Je n’ai malheureusement pas fait l’atelier cuisine. J’ai compris que ma tutrice était compréhensible sur le fait que la directrice n’était pas facile.

J’ai repris mon train et je me souviens très bien avoir pleuré sur le chemin du retour et en attendant le train.

Bien entendu étant de nature têtu j’ai écris une très longue lettre à ma responsable de formation, je risquais une expulsion. Lettre qui n’aura servie pas à grand chose. Je ne fus pas virer mais j’ai eu le droit à une réunion avec ma conseillère de la mission locale. Et j’ai bien compris que pour eux tout était de ma faute et que ma réaction fût disproportionnée. J’ai culpabilisé pour à la fin de la formation s’entendre dire par cette même personne qu’au final la directrice n’était pas top. En gros pendant 6 mois tout est de ma faute et bizarrement le discours change 6 mois plus tard ?!

Ce qui m’a aidé dans cette expérience : Toujours essayer de voir le bon côté des choses. Je n’ai pas mal travaillé au final. Ce qui m’a aidé aussi c’est une ancienne formatrice qui m’a dit aussi que la directrice n’était pas terrible et qu’avec elle aucun stagiaire n’est bon. Aussi le fait que la maison de retraite était critiquable et non parfaite. J’ai aussi des souvenirs qui m’ont choquées, couchage des gens trop tôt, nourriture bas de gamme et pas assez pour tous le monde. Un grand manque de respect pour le boulot d’autrui : le fils qui lave sa voiture et entre dans la cuisine plusieurs fois avec des chaussure pleines de boue. Maintenant cette histoire ne me fait plus souffrir, je sais qu’il faut gardé son sans froid.

Peut-être c’était aussi une façon de tester mon relationnel, la vie professionnelle n’est pas toujours facile. Je l’ai ensuite vécu avec une responsable de secteur de mon boulot actuel. Nous auront toujours des différents, à nous d’arrondir les angles et des fois de savoir se taire.

Apres c’est le lot de beaucoup de maison de retraite de prendre des stagiaires et d’avoir un mauvais encadrement des stagiaires. Et cette expérience m’a aussi servie dans le sens que j’ai eu un stagiaire l’année dernière et je lui ai dit au fur et à mesure ce que je pensais de son travail.

Peut-être il y aura un deuxième article sur mes expériences de stages , peut-être plus général.

vendredi 12 juin 2020

Film : Jésus l'enquête


Synopsis :
Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité…

Saje Distribution 
Un film de John Gunn
1h52
28 février 2018


Mon avis :
La moitié de l'année 2020 a été marquée par la découverte de très beaux films chrétiens. Jésus l'enquête est sûrement dans le top 3 avec Je n'ai pas honte et Miracles du ciel

Tout d'abord j'ai aimé que le réalisateur garde l'univers des années 80 avec notamment l'image et les looks vintages. Jésus l'enquête est tiré d'une histoire vraie, celle de la famille Strobel. D'ailleurs j'ai énormément aimé cette famille. Rien que l'histoire de cette famille est touchante, il y a tellement d'amour que ça vaut les 30 années des feux de l'amour ! 

Une sacrée histoire sans jeu de mots, je n'ai pas lu le résumé juste vu la bande annonce et suivi le conseil d'une sœur en Christ sur Twitter. J'ai été du coup surpris que Lee Stobel mène l'enquête sur le christianisme à la suite de la conversion de sa femme. 

La force de ce film est que l'enquête n'est pas écrasante dans le sens que ça ne prend pas tout le film. L'enquête laisse la place à la vie de famille et surtout la vie de couple !  Je trouve que ça amène même une réflexion outre le côté religieux : est-on capable de continuer d'Aimé sa moitié même si elle change et croit en ce que l'on ne croit pas ? 

Le côté historique du film est peut être pour moi une déception. Certes il m'a enthousiasmé et confirmé encore plus dans ma foi mais le film est fort basé sur les preuves de la résurrection du Christ, ce qui occulte un peu pour moi la personne de Jésus-Christ. Je trouve néanmoins que c'est un très bel hommage à jésus et au christianisme notamment aux premiers chrétiens. Le côté de la femme est intéressante le changement de découvrir Jésus. 

Un film très émouvante, beaucoup d'aspects annexes de l'histoire m'ont énormément plus. 


Un très beau film pour ma part. 




La dernière énigme - Agatha Christie


Auteur : Agatha Christie
Titre : La dernière énigme
Saga : Miss Marple
Éditions : Club des masques
Année d'édition : 1984
Nombre de pages : 151

Résumé :

Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde.

C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante ... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce évoquait en elle des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier...

Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?


Mon avis : 

Je suis toujours heureux de choisir un Agatha Christie à lire. Même si je n'en lis qu'un seul par an c'est toujours un plaisir de la lire. Toujours heureux mais j'appréhende aussi parce que j'ai l'habitude de lire des livres plus modernes. Parfois les Agatha Christie ne sont pas si faciles à lire. Personnellement mon personnage préféré est celui de Miss Marple. Ce roman est la dernière enquête de la vieille dame anglaise. 

Le résumé m'a fort plu. Le début du livre tient les promesses du Synopsis. Un début angoissant. Dès la première page j'ai su que j'irai jusqu'au bout du livre. Dès le début j'ai été entraîner dans le livre. Le début captive notamment avec les questions de Gwenda et les mystères autour de la maison. Peut-être que je me suis retrouvé dans ce côté interrogations de ce phénomène. J'aurai néanmoins cru que le livre aurait développé ce côté "maison étrange"... Peut-être avec un peu plus de découvertes étranges. 

Les personnages sont bien construits, l'histoire est claire et compréhensible. Je me suis vite attaché aux personnages principaux. Pour ce tome il n'y a pas une farandole de personnages, juste ce qu'il faut pour tenir le récit. Miss Jane Marple arrive assez tôt dans le récit et de façon tout naturelle même si je trouve qu'elle reste assez en retrait au fir et à mesure de l'enquête. Bien entendu comme ordinairement elle est loin d'être étrangère à la résolution de l'enquête. J'ai néanmoins trouvé un petit peu de longueurs vers la fin et des chapitres un peu plus long vers le crépuscule du livre. J'ai moins retrouvé ce côté anglais dans ce tome (que je retrouve pourtant dans tous les Hercule Poirot). 

Une intrigue captivante, même si je ne suis pas entré complètement dans l'intrigue j'avais hâte de savoir qui se tenait derrière ce crime vieux de quelques années. Personnellement j'ai eu des soupçons sur le coupable j'ai vraiment été surpris par le dénouement.  Pour ce tome j'ai apprécié les explications de Miss Marple de la fin. Agatha Christie excelle dans les résolutions de crimes, son point fort est de donner les preuves qu'on a sous les yeux alors que le lecteur (et ici Gwenda et Giles) ne les repères pas ! 

Une façon d'écrire ce roman policier digne d'un thriller contemporain. Pour un livre écrit en 1940 (mais paru après la mort d'Agatha Christie) je trouve qu'il se rapproche d'un roman contemporain. D'ailleurs j'ai rarement lu un Agatha Christie si vite. La trame du livre est addictive.

Une bonne lecture, le suspense est tenu jusqu'à la fin, il y a toujours du nouveau et des pistes qui se rajoutes au fil du livre. 

dimanche 31 mai 2020

Plus forte que la rue - Fiona Thibeaux

Résumé : 
A 19 ans, lorsqu’elle découvre le corps de sa mère en état de décomposition dans l’appartement familial, Fiona ne sait pas que le pire est à venir. Fille unique de parents divorcés, maman d’un bébé de quelques mois, elle n’a personne à qui confier sa peine. Les mois passent, les factures s’accumulent, les amis se vont de plus en plus rares. La descente aux enfers commence.

Expulsée de l’appartement familial, Fiona confie son fils à sa grand-mère paternelle et part vivre dans la rue. Les foyers insalubres, la rue, les squats de fortune, Fiona fait la connaissance d’un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Pour survivre elle fait la manche, essaye de trouver des petits boulots, vole quand elle n’a pas d’autres choix.

Malheureusement, plus le temps passe et plus Fiona sombre dans la précarité. La nuit, elle dort sur un banc, à même le sol, ou sous une tente lorsqu’elle a la chance de s’en faire prêter une. Le matin, elle se rend dans un foyer pour prendre une douche, il est hors de question pour elle d’y rester plus longtemps tant la violence règne en maître.

Puis la rue a raison de Fiona. Pour ne pas mourir elle se forge une carapace, se fond dans le moule des SDF, gomme toute féminité. Les années s’égrainent, Fiona dérive. Alcool (elle commence sa journée par une bouteille de rhum à 6 heures du matin), drogue (elle a remplacé la vitamine C par de l’héroïne), solitude (les SDF n’ont pas d’amis) deviennent son lot quotidien. De son fils, plus de nouvelles. Elle l’imagine heureux et insouciant comme tous les enfants de son âge.

Alors elle se raccroche à cette image pour ne pas sombrer. Fiona va vivre sept ans dans la rue. Sept années de galère, de violence, de misère dans cet univers impitoyable. Son salut, elle le doit à un employé d’un foyer qui décide de l’aider et l’accueille dans sa chambre d’hôtel où il lui installe un matelas par terre.

Sevrage à la dure, emploi du temps militaire, rien ne lui est épargné, mais c’est pour son bien. La méthode réussit et peu à peu Fiona se réconcilie avec la vie. Récit poignant et bouleversant d’une jeune femme malmenée par la vie.

Éditions Judena 
Octobre 2014
171 pages 
9782369170273

Mon avis :
J'avais déjà vu ce livre dans ma librairie habituelle il y a quelques années mais c'est seulement en cherchant une nouvelle lecture que je suis retomber dessus dans une autre librairie. Ce qui m'a attiré c'est que la couverture est attirante et que l'auteure est originaire de ma ville, Charleville-mézières (Ardennes).

Ce fût une claque. J'ai rarement lu un livre aussi vite et rarement lu un livre aussi bien écrit. Le style est très littéraire, le livre se lit très facilement, une lecture très fluide. J'espère que l'auteure se rend compte de son talent et j'espère que sa donnera lieu à d'autres livres dans le futur. 

Dès le prologue je n'ai pas pu reposer le livre. L'histoire est tout bonnement triste et déconcertant. Elle ne peut pas nous laisser de marbre. Un récit plein d'émotions. Fiona livre sa vie de sdf et de personne souffrant de plusieurs addictions. 

J'ai aimé parce que ce témoignage est court et profond. Contrairement à d'autres récits de ce type il n'y a pas de longueurs et écrit dans un ordre chronologique mais en exagérant pas les choses, pour me faure comprendre ce n'est pas un journal intime, l'auteure ne donne pas son emploi du temps jour par jour et c'est cela qui peut être déconcertant. Elle a passé 6 ans dans la rue et les foyers rémois mais le récit est un résumé au final il paraît court pour 6 ans d'une vie et c'est cela qui permet de ne pas trouver de longueurs. 

C'est un livre idéal pour découvrir ce qu'est réellement la vie des personnes sdf. Il permet de mettre des préjugés à terre et de se rendre compte que la vie est loin d'être rose pour eux. Il devrait être lu par les autorités et les personnes qui travaillent dans le social pour ainsi vraiment comprendre ce qui freine les sdf à se ré insérer dans la vie. 

Un récit plein d'émotions et de nostalgie. Je ne sais pas trop expliquer mais ce livre m'a hyper touché. Je vais le relire c'est certain. Je n'ai pas trouvé ce récit si noir, j'ai su voir le côté lumineux et je suis certain que Fiona est une personne forte et qu'au moment de sa vie de sdf elle y était également. La vie apporte aussi de l'espoir et l'espoir était aussi la pour la jeune carolomacerienne. 

Sur mon blog : 

Kérosène - Rose
Kérosène écrit par la chanteuse Rose qui a souffert d'addictions







samedi 30 mai 2020

Natasha St-Pier rend hommage à Mère Teresa

La chanteuse francophone née en Acadie revient avec un troisième opus d'inspiration chrétienne.


Cela fait depuis 2013 que Natasha St-Pier chante des chansons d'inspiration Chrétienne. Loin de vouloir faire dans le religieux elle essaye de faire en sorte que chaque personne puissent se retrouver dans les textes, croyants ou non.

Nous avons eu la joie et l'étonnement de l'avoir vu chantée les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux. Deux albums à succès. N'est-ce pas étonnant pour des chants d'une sainte du 19ème siècle ?

Natasha St-Pier reviendra en août avec un nouvel album qui portera le nom de "Croire". L'album est réalisé par Thomas Pouzin, membre du groupe lyonnais Glorious. Glorious a déjà participé à l'album précédent consacré à Thérèse de Lisieux "Aimer c'est tout donner" 

Vous pouvez également voir le duo entre Natasha St-Pier et Glorious sur YouTube.
 



En attendant elle offre un single en hommage à Mère Teresa. Le texte est inspiré d'une prière de la sainte. Le titre est accompagné d'un clip simple et lumineux. Il n'y a besoin de rien de plus pour mettre en image la voix de Natasha St-Pier et le texte si beau et si tendre.

Viens, sois ma lumière : 


vendredi 15 mai 2020

Film : Miracles du ciel


Synopsis :

La famille Beam traverse une période difficile. Leur fille Anna, âgée de 10 ans, est atteinte d’une maladie incurable. Ses parents explorent tous les moyens possibles pour la sauver. Un jour, Anna subit un grave accident dont elle sort non seulement indemne mais guérie miraculeusement...


8 mai 2017
Un film de Patricia Riggen
Avec Jennifer Garner, Martin Henderson et
Queen Latifah


Mon avis : 
Décidément l'année 2020 sera fort en beaux films. Troisième films chez Saje Distribution et c'est une bénédiction ! 

Celui-là ça fait longtemps qu'il me nargue dans ma librairie favorite... Le résumé ne me motivait pas et encore moins la jaquette que je trouvais peu entraînante. Comme quoi qu'il faut se méfier des apparences !    

Pour le film "Miracles du ciel" ce fût une excellente surprise. Je ne m'y attendais pas ! D'abord par ce jeu d'acteurs. Une interprétation parfaite notamment par Jennifer Garner que j'ai découvert. Tout est plausible, rien n'est surjoué. Les émotions sont au rendez-vous. Les acteurs principaux ont réussi leur job. Vraiment bluffant ! J'ai énormément aimé le côté religieux normal, la vie d'une famille américaine croyant. J'ai aimé le côté de l'Évangile de la prospérité et de ses dérives. 

L'histoire est vraiment forte et dramatique. Les larmes ont coulés du début à la fin. Plusieurs thèmes sont relevés comme la relation à Dieu, comment Dieu permet la souffrance, l'espérance. L'histoire inspiré d'une histoire vraie est poignante. J'ai apprécié la construction entre la maladie de la fille, le côté de la foi et les doutes. C'est un package. 

C'est un film qui m'a remis de l'espoir, de la foi et de l'optimisme dans ma vie. Une leçon de vie que nous offre Annabelle Beam et le courage de ses parents. Un film qui m'a fait du bien. 

La qualité de l'image est sublime très colorisé. Le filmage est très réaliste. Par moment je trouve que ça fait limite "amateur" dans le sens de la façon de filmer. 

Les bonus sont bons : les scènes coupées et l'histoire de vrai de la famille Beam. 





Sur mon blog et chez Saje Distribution :




Le 1er album de Seemone

  1.            Brun de folie 2.        La belle et la bête 3.        Parle-moi 4.        Cœur de pierre 5.        Je n’ai rien ou...