dimanche 28 juin 2020

La foi et la difficulté d'être accepté

Dans notre monde sécularisé il est parfois difficile de s’affirmé en tant que croyant et surtout chrétien. J’espère qu’en ma petite expérience de vie et de foi je pourrait aider quelques uns. 

Sûrement que dans le futur je ferai un article sur ma foi et comment je suis devenu chrétien mais pour l’heure je dois un minimum partir de ma vie pour développer mon article. J’ai découvert la foi vers mes 13 ans lors d’une visite d’une église de ma ville, il y avait ce jour-là un prêtre qui est venu me parler. Je suis d’une famille non croyante et parfois hostile à la foi bien que certains de mes frères et sœurs soient baptisés. 

L’objet de cet article commence avec ma profe de français, franchement hostile à l’Eglise. Toujours à descendre le christianisme, le sommun fut quand je lui ai dit que je voulais aller à Lourdes. Pour elle Lourdes c’est bien pour les handicapés mais pas pour moi. Elle prédisait même que dans un an je ne serai plus croyant, que c’était une passade d’adolescent… 17 ans plus tard je suis toujours aussi croyant ! Sans compter ses mises en gardes contre les sectes… Le plus troublant c’est que mon meilleur ami de collège était musulman… elle n’a jamais fait un seul commentaire là-dessus !



Quelques années plus tard, je passe mes années collège et lycée (sujet d’un autre article ?), j’ai compris l’hostilité que beaucoup de français ont sur la foi et les croyants. Il n’est pas normal d’être chrétien pour certains. C’est dans la limite où des fois il est plus facile de rester au placard. Je trouve surtout dommage de ne pas aimer les gens comme ils sont comme si qu’être croyant fait de nous une autre personne. En début d’âge adulte j’étais complètement perdu dans mes choix de vie surtout professionnellement et j’étais très mal dans ma peau. De ce fait j’ai pris mes distances avec Dieu, je ne prier plus, ne lisait plus la Bible et n’allais plus à la messe. Je mettais tout sur le dos du Seigneur. Après j’ai redécouvert ce qui me  mettais dans la joie auparavant. Et souvent nous aimons partager tout ça. J’ai dû avoir la mauvaise idée de publier quelques petites choses sur Facebook pour voir disparaître quelques « amis » et bien sur la lâcheté de dire les choses. 

Comme si que les gens se prennent pour des « gardes-fous », des anges qui seraient là pour mission de veiller sur nous. J’avais par exemple une « amie » qui se permettait de commenter tout sur Facebook, j’ai partagé le clip « Vivre d’Amour de Natasha St-Pier (sur un texte de sainte-Thérèse de Lisieux) j’avais le droit à un commentaire du style « Le musique est belle mais le texte hm…. » alors que le texte est lisible pour le grand public sans être religieux ou du style « entre au monastère »…. L’apothéose arrive lors de mon retour d’un week-end avec le parcours Alpha* j’ai posté une photo d’un cloître. J’avais le droit dans les 5 minutes qui suivirent à un poste sur ma page facebook avec un lien sur un article « Les contradictions de la Bible », document qu’elle n’a jamais lu j’en suis sur ! Ce qui m’interpelle dans cette histoire c’est qu j’ai des amis musulmans en commun avec elle, des amis que j’aime énormément (et bien plus ouvert qu’elle !) je ne pense pas qu’elle aurai eu l’audace de faire pareille avec eux !.

Je remarque aussi que les gens ne comprennent pas que l’on peut croire et pour ça ils vont essayer de trouver des raisons. On m’a déjà sortie sur Twitter que je suis croyant parce que mon père est absent, que j’étais catholique parce que je suis en France, pourquoi dans ce cas il y a des chrétiens en Algérie ? Dans beaucoup de témoignages de convertis chrétiens je vois que certains n’expliquent pas la conversion, c’est soudain, ça s’impose à eux comme une évidence.

*Le parcours Alpha est un parcours pour découvrir ou approfondir la foi chrétienne autour d’un repas et d’une vidéo. Le parcours se veut convivial

Mes conseils : 

Je pense que déjà il faut savoir se respecter soi-même. Ce n’est pas une maladie. Que nous sommes libres de croire ou de ne pas croire et que de ce fait on doit tous se respecter et être respecter. Après tout les croyants arrivent bien à respecter ceux qui ne croient pas. Il faut prendre conscience que nous ne seront jamais comme les autres, nous avons toujours étaient différent même il y a 2000 ans. Dans la Bible il est écrit « Vous étés dans le monde mais pas du monde », « vous êtes citoyens des cieux » forcément que nous seront regardés de travers, calomnier… N’hésitons pas non plus à nous affirmer en tant que chrétiens et à en être fier, les musulmans le sont, les athées le sont aussi. Ne plus se taire, ne plus se rabaisser à ne pas dire ce que l’on pense.

Je pense également qu’il ne faut pas imposer aux gens. Dans la vie quotidienne je ne dis que rarement que je suis croyant parce que je préfère que la personne s’en rende compte naturellement. C’est aussi par notre mode de vie que les personnes peuvent changer leur regard. Il faut que ça soit naturel d’où l’invitation de ne pas avoir un double langage « fait ce que je dis et non pas ce que je fais ». 

Je part du principe c’est aussi une marque de respect d’accepter même sans cautionner les croyances de quelqu’un

mercredi 24 juin 2020

En son nom - l'album de Grégory Turpin

Grégory Turpin fait partie de la scène chrétienne depuis maintenant plusieurs années. Son quatrième album marque un tournant encore plus pop et centré encore plus sur la louange.


Trackilist : 2 cd

💿 1

01 Quelle grâce incomparable  
02 Le roi dans sa splendeur
03 Plus esclaves
04 Ô Jésus, mon sauveur (en duo avec Mirella Ovot)
05 Je m’abandonne
06 Une rose effeuillée (en duo avec Natasha St-Pier)
07 Ce père qui m’a aimé
08 Je ne peux qu’imaginer (en duo avec Glorious)
09 Ce nom est si merveilleux
10 Béni soit ton nom 
11 Une génération qui danse (en duo avec Tendry)
12 Esprit de Dieu
13 Relève-moi (en duo avec Les petits chanteur à la croix de bois)
14 Douce flamme (en duo avec Ziza Fernandes)

💿 2

01 Tu es bon 
02 Ensemble
03 Pose ta main (en duo avec Sœur Cristina)
04 Christ en croix (en duo avec Alice Drisch)
05 Comme un enfant aimé (en duo avec Alexia Rabé)
06 Clair obscur
07 Abba père
08 Notre Dieu
09 Béni Dieu (en duo avec Samuel Olivier)
10 Hosanna (en duo avec Matt Marvane)
11 Vivre d’amour (texte de sainte-Thérèse de Lisieux)

Je vais être franc, ordinairement j’achète dès sa sortie l’album de Grégory Turpin, comme Glorious ou Natasha St-Pier, c’est une valeur sur de la musique chrétienne ou spirituelle. Pour ce nouvel album, « En son nom » ce ne fût pas le cas. Malgré un bon premier single « Quelle grâce incomparable » je n’ai pas été convaincu. J’ai néanmoins été bouleversé par le titre « Ö Jésus, mon sauveur » en duo avec Mirella (dont j’ai fait un précédent article sur mon blog).

Puis il y a quelques jours j’ai rendu visite à ma libraire préférée en quête d’une lecture spirituelle mais en vain aucun livre ne me plaisait. J’ai alors vu l’avant dernier exemplaire du nouvel album de Grégory Turpin et j’ai décidé de l’acheté pour laisser une seconde chance à l’album (je l’avais juste écouté vaguement sur Youtube).

Notre Dieu, dernier single de Grégory Turpin tourné à Saïgon au Vietnam 🇻🇳 lors de sa tournée en Asie. 

Amateur de bel objet j’ai trouvé la pochette de ce double-album magnifique et très soigné dans sa petite pochette en carton. Le livre intérieur est tout aussi beau avec de beaux versets de la Bible illustré, une suite à son dernier livre : « Petit guide pour une vie transformée, 40 jour pour mettre la prière dans son quotidien » éditions Première partie, 2018.

J’ai extrêmement aimé son précédent album « Changer de vie », universal music, 2016, un album pop et grand public. Un album qui m’a sûrement fait économisé des séances chez un psychologue. C’était et ce l’est toujours d’ailleurs, une thérapie, une vision positive de la vie malgré nos peurs et nos inquiétudes.

Changer de vie album de 2016. N°8 du top 50
Changer de vie, album sorti en 2016. N°8 au top 50

En 2019, il est revenu avec « En son nom » chez Bayard Musique et Première partie music. Un retour réussi avec un double album qui marque un réel tournant dans sa carrière, le tournant de la louange. Dés le premier titre la couleur est lancée, l’album sera pop. Un tournant qui m’a bluffé, j’aime énormément la louange surtout la pop louange et la voix du parisien est faite pour tout chanter, pour glorifier l’Eternel et emmenée les enfants de Dieu vers la reconnaissance du Dieu des chrétiens : Jésus. 

Clip tourné lors du concert à la Tour Eiffel 🗼 de Paris 


Un album avec beaucoup de duos. Des duos réussis, des voix qui s’accordent entre elles. Nous retrouvons l’habituelle Natasha St-Pier bien sur sur un texte de Thérèse de Lisieux. Mes duo préférés sont avec Mirella, Glorious et le duo événement avec Sœur Cristina la grande gagnante de The Voice Italie  2016 ! Un album  à plusieurs facettes !

Pose ta main sur moi en duo avec Sœur Cristina, gagnante phénomène de The Voici italie. 


Un album où je pense que chacun peut se retrouvé dans une des chansons, que tous le monde peut s’en servir pour prier, pour danser ou simplement pour écouter la foi qui émerveille cette album. J’aime beaucoup découvrir de nouvelles choses, Merci Grégory Turpin d’avoir inclus quelques chansons Hillsong* ! Hillsong que j’ai découvert dans le dernier Magazine Jésus avec comme rédactrice en chef Arielle Dombasle. C’est un album puissant, que ce soit dans la voix ou le texte, un album sensible. Tellement puissant que je ne peux  m’empêcher de faire moi certaines chansons comme « Je m’abandonne» ou « Plus esclaves ». En musique il ne peut pas y avoir de triche, Grégory à la foi et nous le vivons à travers ses albums.

Une réussite. 

Le roi dans sa splendeur 


*Hillsong est une église évangélique qui se réunit chaque dimanche au théâtre de Bobinot à Paris. 

       


mercredi 17 juin 2020

Ma plus mauvaise expérience de stage

Je suis tombé sur une vidéo d’une blogueuse que j’ai découvert récemment, Andréa Naomi, blog et vidéos Youtube alternant le life style chrétien et vie et expériences personnelle. Dans sa dernière vidéo (je la partage en dessous) elle nous raconte son burn out en tant qu’infirmière en néo natale en Suisse allemande. J’ai décidé de partager avec vous ma plus mauvaise expérience en tant que stagiaire « aide soignant »en maison de retraite. 



C’était pendant ma formation pré qualifiante aux métiers d’aide à la personne, en 2011. Nous devions effectués deux stage soit à domicile ou en maison de retraite. Il faut savoir que c’est très dur parfois de trouvé un stage et que les élèves aide soignant passent souvent en premier, nous nous prenions les « restes ».

N’ayant pas eu de chance de pouvoir avoir un stage dans ma ville, une collègue de ma formation me parle d’une petite maison de retraite dans une petite ville à environs 7 kilomètres de ma ville. Son expérience là-haut ne lui a pas laisser un bon souvenir. Je téléphone, la directrice répond, je me présente et elle accepte (trop ?) vite ma demande. Quelques jours plus tard je prend le train pour faire signer ma convention. Personne charmante et la maison a vraiment du charme.



Je suis content d’y aller. Le point négatif mais bon ça prouve ma motivation c’est que je dois prendre le train très tôt le matin, le premier je crois, et attendre bien 45 minutes dans une ville assez anxiogène et quand je suis d’après-midi de quitter mon poste dix minutes plus tôt pour rattraper le dernier train.

Le début du stage se passe très bien. Etant quelqu’un de réservé et timide je me rend vite compte que je m’adapte très bien au fonctionnement de la maison. Comme toutes  les maisons de retraite ou presque je suis amené très vite à faire des toilettes complètes et seul. Je n’ai pas encore appris à faire les toilettes en formation. L’aide soignante qui fut ma tutrice m’a montré la première toilette. Une personne que je ne reproche pas grand chose au passage. Donc je fait dès le premier jours les toilettes. 



Dans cette maison nous faisions tout : ménage, soins, repas, animation, lever et coucher. Une ambiance bien familial. Le stage se passe super bien. Je bosse pratiquement pendant trois semaines avec ma tutrice attitrée. Je m’applique dans tout ce que je fais. J’ai bosser une ou deux fois avec la directrice, pas eu de remarques particulières en tout cas pas de négatives. 

Pendant trois semaines ainsi. Je me sens bien dans la structure, on me laisse faire les toilettes, j’ai participé à l’élaboration des repas et au service. Presque toutes les après-midi j’ai participé aux animations et dont une animation que j’ai fait de A à z. la directrice m’a félicité. Je décide d’organiser une animation cuisine le dernier jour de ma présence avec les ingrédients que j’ai achetés moi-même. Malheureusement je n’ai pas pu la faire vous allez savoir pourquoi.



Arrivé la veille de la fin du stage ma formatrice référente vient à la maison de retraite. Ce jour-la j’apporte un gâteau au chocolat pour remercier de l’accueil reçu. Nous commençons le bilan avant son arrivée. Les points positifs sont très vite passés : tenue propre, toujours à l’heure. Arrivé les points négatifs. La directrice en disant « nous passons aux points faibles » émet un gloussement narquois. Dans ma tête j’ai compris que ça serait plus long que les points positifs. Ayant le don de l’intuitif je tape dans le mille. 

Je tombe dans le vide, littéralement. Comment se fait-il qu’en 3 semaines de stage rien ne me fût reproché ? En gros on te reproche quelque chose depuis le premier jour mais on attend le dernier jour pour le dire. Même si ce n’est pas des choses graves je trouve cela malsain, comment s’améliorer dans ce cas ? Dans le fond on m’a reproché de ne pas faire assez vite les toilettes (je ne m’en suis pas rendu compte) surtout en mettant en avant que j’avais pris 1h30 pour faire une aide à la toilette d’une personne valide. Valide ? que veulent-elles dires par valide ? un monsieur souffrant de la maladie d’Alzheimer sévère qui pleur sans arrêt et refuse la toilette ? j’ai déjà dû bataillé pour l’aider à la faire. Elles avaient qu’à me demandé pourquoi j’ai mis autant de temps. D’autant plus que ma tutrice m’avait félicité du soin sur cette personne… Soi-disant que je ne me suis pas intéressé aux personnes âgées. Dans la grille d’évaluation il y avait une case pour la toilette au lit. La directrice met « non acquis ». je lui rappelle gentiment que j’ai effectué la toilette à une dame souffrant d’Alzheimer et alitée. Un de mes plus beau souvenirs de ce stage tellement la dame était gentille. Elle ne veut rien savoir vu que j’ai effectué la toilette sans ma tutrice… no comment ! 

Pour dire le style de la maison. Un jour j’étais de service à table et en entrée c’était de la charcuterie. On me dit il faut mettre 3 tranches de si, 2 de ça ect. Je m’exécute. Arrivé à la fin il n’y en a pas pour tous le monde. On me répond ben c’est de ta faute, il fallait compter ! Dans ce cas pour m’avoir dit le nombre de tranches par personnes ?

Je me suis en cours de bilan effondré en larmes. Ce fût très dur de partir confiant et de se voir être démoli ainsi. Je ne m’y attendai pas. Et de ce fait j’ai malheureusement haussé le ton devant ma formatrice qui ne montra aucune compassion. Du coup j’ai voulu arrêté mon stage et la directrice ne m’a plus voulu, d’un commun en accord ce fût mon dernier jour. Je n’ai malheureusement pas fait l’atelier cuisine. J’ai compris que ma tutrice était compréhensible sur le fait que la directrice n’était pas facile.

J’ai repris mon train et je me souviens très bien avoir pleuré sur le chemin du retour et en attendant le train.

Bien entendu étant de nature têtu j’ai écris une très longue lettre à ma responsable de formation, je risquais une expulsion. Lettre qui n’aura servie pas à grand chose. Je ne fus pas virer mais j’ai eu le droit à une réunion avec ma conseillère de la mission locale. Et j’ai bien compris que pour eux tout était de ma faute et que ma réaction fût disproportionnée. J’ai culpabilisé pour à la fin de la formation s’entendre dire par cette même personne qu’au final la directrice n’était pas top. En gros pendant 6 mois tout est de ma faute et bizarrement le discours change 6 mois plus tard ?!

Ce qui m’a aidé dans cette expérience : Toujours essayer de voir le bon côté des choses. Je n’ai pas mal travaillé au final. Ce qui m’a aidé aussi c’est une ancienne formatrice qui m’a dit aussi que la directrice n’était pas terrible et qu’avec elle aucun stagiaire n’est bon. Aussi le fait que la maison de retraite était critiquable et non parfaite. J’ai aussi des souvenirs qui m’ont choquées, couchage des gens trop tôt, nourriture bas de gamme et pas assez pour tous le monde. Un grand manque de respect pour le boulot d’autrui : le fils qui lave sa voiture et entre dans la cuisine plusieurs fois avec des chaussure pleines de boue. Maintenant cette histoire ne me fait plus souffrir, je sais qu’il faut gardé son sans froid.

Peut-être c’était aussi une façon de tester mon relationnel, la vie professionnelle n’est pas toujours facile. Je l’ai ensuite vécu avec une responsable de secteur de mon boulot actuel. Nous auront toujours des différents, à nous d’arrondir les angles et des fois de savoir se taire.

Apres c’est le lot de beaucoup de maison de retraite de prendre des stagiaires et d’avoir un mauvais encadrement des stagiaires. Et cette expérience m’a aussi servie dans le sens que j’ai eu un stagiaire l’année dernière et je lui ai dit au fur et à mesure ce que je pensais de son travail.

Peut-être il y aura un deuxième article sur mes expériences de stages , peut-être plus général.

vendredi 12 juin 2020

Film : Jésus l'enquête


Synopsis :
Lee Strobel, journaliste d’investigation au Chicago Tribune et athée revendiqué, est confronté à la soudaine conversion de son épouse au christianisme. Afin de sauver son couple, il se met à enquêter sur la figure du Christ, avec l'ambition de prouver que celui-ci n'est jamais ressuscité…

Saje Distribution 
Un film de John Gunn
1h52
28 février 2018


Mon avis :
La moitié de l'année 2020 a été marquée par la découverte de très beaux films chrétiens. Jésus l'enquête est sûrement dans le top 3 avec Je n'ai pas honte et Miracles du ciel

Tout d'abord j'ai aimé que le réalisateur garde l'univers des années 80 avec notamment l'image et les looks vintages. Jésus l'enquête est tiré d'une histoire vraie, celle de la famille Strobel. D'ailleurs j'ai énormément aimé cette famille. Rien que l'histoire de cette famille est touchante, il y a tellement d'amour que ça vaut les 30 années des feux de l'amour ! 

Une sacrée histoire sans jeu de mots, je n'ai pas lu le résumé juste vu la bande annonce et suivi le conseil d'une sœur en Christ sur Twitter. J'ai été du coup surpris que Lee Stobel mène l'enquête sur le christianisme à la suite de la conversion de sa femme. 

La force de ce film est que l'enquête n'est pas écrasante dans le sens que ça ne prend pas tout le film. L'enquête laisse la place à la vie de famille et surtout la vie de couple !  Je trouve que ça amène même une réflexion outre le côté religieux : est-on capable de continuer d'Aimé sa moitié même si elle change et croit en ce que l'on ne croit pas ? 

Le côté historique du film est peut être pour moi une déception. Certes il m'a enthousiasmé et confirmé encore plus dans ma foi mais le film est fort basé sur les preuves de la résurrection du Christ, ce qui occulte un peu pour moi la personne de Jésus-Christ. Je trouve néanmoins que c'est un très bel hommage à jésus et au christianisme notamment aux premiers chrétiens. Le côté de la femme est intéressante le changement de découvrir Jésus. 

Un film très émouvante, beaucoup d'aspects annexes de l'histoire m'ont énormément plus. 


Un très beau film pour ma part. 




La dernière énigme - Agatha Christie


Auteur : Agatha Christie
Titre : La dernière énigme
Saga : Miss Marple
Éditions : Club des masques
Année d'édition : 1984
Nombre de pages : 151

Résumé :

Lorsque Gwenda avait vu la villa, elle n'avait pas hésité une seconde.

C'était exactement ce qu'elle cherchait. Démodée peut-être, mais charmante ... Gwenda s'y était sentie chez elle dès le premier instant. Pour un peu, cette maison aurait pu être celle de son enfance : chaque pièce évoquait en elle des souvenirs confus... Son imagination lui jouait des tours, bien sûr. Comment pouvait-elle reconnaître cet endroit puisqu'elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre auparavant ? Pourtant, tout lui était familier...

Pourquoi s'était-elle sentie glacée de terreur en regardant dans le hall, du haut de l'escalier ? Pourquoi ? La villa était-elle hantée ? Ou bien Gwenda devenait-elle folle ?


Mon avis : 

Je suis toujours heureux de choisir un Agatha Christie à lire. Même si je n'en lis qu'un seul par an c'est toujours un plaisir de la lire. Toujours heureux mais j'appréhende aussi parce que j'ai l'habitude de lire des livres plus modernes. Parfois les Agatha Christie ne sont pas si faciles à lire. Personnellement mon personnage préféré est celui de Miss Marple. Ce roman est la dernière enquête de la vieille dame anglaise. 

Le résumé m'a fort plu. Le début du livre tient les promesses du Synopsis. Un début angoissant. Dès la première page j'ai su que j'irai jusqu'au bout du livre. Dès le début j'ai été entraîner dans le livre. Le début captive notamment avec les questions de Gwenda et les mystères autour de la maison. Peut-être que je me suis retrouvé dans ce côté interrogations de ce phénomène. J'aurai néanmoins cru que le livre aurait développé ce côté "maison étrange"... Peut-être avec un peu plus de découvertes étranges. 

Les personnages sont bien construits, l'histoire est claire et compréhensible. Je me suis vite attaché aux personnages principaux. Pour ce tome il n'y a pas une farandole de personnages, juste ce qu'il faut pour tenir le récit. Miss Jane Marple arrive assez tôt dans le récit et de façon tout naturelle même si je trouve qu'elle reste assez en retrait au fir et à mesure de l'enquête. Bien entendu comme ordinairement elle est loin d'être étrangère à la résolution de l'enquête. J'ai néanmoins trouvé un petit peu de longueurs vers la fin et des chapitres un peu plus long vers le crépuscule du livre. J'ai moins retrouvé ce côté anglais dans ce tome (que je retrouve pourtant dans tous les Hercule Poirot). 

Une intrigue captivante, même si je ne suis pas entré complètement dans l'intrigue j'avais hâte de savoir qui se tenait derrière ce crime vieux de quelques années. Personnellement j'ai eu des soupçons sur le coupable j'ai vraiment été surpris par le dénouement.  Pour ce tome j'ai apprécié les explications de Miss Marple de la fin. Agatha Christie excelle dans les résolutions de crimes, son point fort est de donner les preuves qu'on a sous les yeux alors que le lecteur (et ici Gwenda et Giles) ne les repères pas ! 

Une façon d'écrire ce roman policier digne d'un thriller contemporain. Pour un livre écrit en 1940 (mais paru après la mort d'Agatha Christie) je trouve qu'il se rapproche d'un roman contemporain. D'ailleurs j'ai rarement lu un Agatha Christie si vite. La trame du livre est addictive.

Une bonne lecture, le suspense est tenu jusqu'à la fin, il y a toujours du nouveau et des pistes qui se rajoutes au fil du livre. 

dimanche 31 mai 2020

Plus forte que la rue - Fiona Thibeaux

Résumé : 
A 19 ans, lorsqu’elle découvre le corps de sa mère en état de décomposition dans l’appartement familial, Fiona ne sait pas que le pire est à venir. Fille unique de parents divorcés, maman d’un bébé de quelques mois, elle n’a personne à qui confier sa peine. Les mois passent, les factures s’accumulent, les amis se vont de plus en plus rares. La descente aux enfers commence.

Expulsée de l’appartement familial, Fiona confie son fils à sa grand-mère paternelle et part vivre dans la rue. Les foyers insalubres, la rue, les squats de fortune, Fiona fait la connaissance d’un monde dont elle ne soupçonnait pas l’existence. Pour survivre elle fait la manche, essaye de trouver des petits boulots, vole quand elle n’a pas d’autres choix.

Malheureusement, plus le temps passe et plus Fiona sombre dans la précarité. La nuit, elle dort sur un banc, à même le sol, ou sous une tente lorsqu’elle a la chance de s’en faire prêter une. Le matin, elle se rend dans un foyer pour prendre une douche, il est hors de question pour elle d’y rester plus longtemps tant la violence règne en maître.

Puis la rue a raison de Fiona. Pour ne pas mourir elle se forge une carapace, se fond dans le moule des SDF, gomme toute féminité. Les années s’égrainent, Fiona dérive. Alcool (elle commence sa journée par une bouteille de rhum à 6 heures du matin), drogue (elle a remplacé la vitamine C par de l’héroïne), solitude (les SDF n’ont pas d’amis) deviennent son lot quotidien. De son fils, plus de nouvelles. Elle l’imagine heureux et insouciant comme tous les enfants de son âge.

Alors elle se raccroche à cette image pour ne pas sombrer. Fiona va vivre sept ans dans la rue. Sept années de galère, de violence, de misère dans cet univers impitoyable. Son salut, elle le doit à un employé d’un foyer qui décide de l’aider et l’accueille dans sa chambre d’hôtel où il lui installe un matelas par terre.

Sevrage à la dure, emploi du temps militaire, rien ne lui est épargné, mais c’est pour son bien. La méthode réussit et peu à peu Fiona se réconcilie avec la vie. Récit poignant et bouleversant d’une jeune femme malmenée par la vie.

Éditions Judena 
Octobre 2014
171 pages 
9782369170273

Mon avis :
J'avais déjà vu ce livre dans ma librairie habituelle il y a quelques années mais c'est seulement en cherchant une nouvelle lecture que je suis retomber dessus dans une autre librairie. Ce qui m'a attiré c'est que la couverture est attirante et que l'auteure est originaire de ma ville, Charleville-mézières (Ardennes).

Ce fût une claque. J'ai rarement lu un livre aussi vite et rarement lu un livre aussi bien écrit. Le style est très littéraire, le livre se lit très facilement, une lecture très fluide. J'espère que l'auteure se rend compte de son talent et j'espère que sa donnera lieu à d'autres livres dans le futur. 

Dès le prologue je n'ai pas pu reposer le livre. L'histoire est tout bonnement triste et déconcertant. Elle ne peut pas nous laisser de marbre. Un récit plein d'émotions. Fiona livre sa vie de sdf et de personne souffrant de plusieurs addictions. 

J'ai aimé parce que ce témoignage est court et profond. Contrairement à d'autres récits de ce type il n'y a pas de longueurs et écrit dans un ordre chronologique mais en exagérant pas les choses, pour me faure comprendre ce n'est pas un journal intime, l'auteure ne donne pas son emploi du temps jour par jour et c'est cela qui peut être déconcertant. Elle a passé 6 ans dans la rue et les foyers rémois mais le récit est un résumé au final il paraît court pour 6 ans d'une vie et c'est cela qui permet de ne pas trouver de longueurs. 

C'est un livre idéal pour découvrir ce qu'est réellement la vie des personnes sdf. Il permet de mettre des préjugés à terre et de se rendre compte que la vie est loin d'être rose pour eux. Il devrait être lu par les autorités et les personnes qui travaillent dans le social pour ainsi vraiment comprendre ce qui freine les sdf à se ré insérer dans la vie. 

Un récit plein d'émotions et de nostalgie. Je ne sais pas trop expliquer mais ce livre m'a hyper touché. Je vais le relire c'est certain. Je n'ai pas trouvé ce récit si noir, j'ai su voir le côté lumineux et je suis certain que Fiona est une personne forte et qu'au moment de sa vie de sdf elle y était également. La vie apporte aussi de l'espoir et l'espoir était aussi la pour la jeune carolomacerienne. 

Sur mon blog : 

Kérosène - Rose
Kérosène écrit par la chanteuse Rose qui a souffert d'addictions







samedi 30 mai 2020

Natasha St-Pier rend hommage à Mère Teresa

La chanteuse francophone née en Acadie revient avec un troisième opus d'inspiration chrétienne.


Cela fait depuis 2013 que Natasha St-Pier chante des chansons d'inspiration Chrétienne. Loin de vouloir faire dans le religieux elle essaye de faire en sorte que chaque personne puissent se retrouver dans les textes, croyants ou non.

Nous avons eu la joie et l'étonnement de l'avoir vu chantée les poèmes de Sainte-Thérèse de Lisieux. Deux albums à succès. N'est-ce pas étonnant pour des chants d'une sainte du 19ème siècle ?

Natasha St-Pier reviendra en août avec un nouvel album qui portera le nom de "Croire". L'album est réalisé par Thomas Pouzin, membre du groupe lyonnais Glorious. Glorious a déjà participé à l'album précédent consacré à Thérèse de Lisieux "Aimer c'est tout donner" 

Vous pouvez également voir le duo entre Natasha St-Pier et Glorious sur YouTube.
 



En attendant elle offre un single en hommage à Mère Teresa. Le texte est inspiré d'une prière de la sainte. Le titre est accompagné d'un clip simple et lumineux. Il n'y a besoin de rien de plus pour mettre en image la voix de Natasha St-Pier et le texte si beau et si tendre.

Viens, sois ma lumière : 


vendredi 15 mai 2020

Film : Miracles du ciel


Synopsis :

La famille Beam traverse une période difficile. Leur fille Anna, âgée de 10 ans, est atteinte d’une maladie incurable. Ses parents explorent tous les moyens possibles pour la sauver. Un jour, Anna subit un grave accident dont elle sort non seulement indemne mais guérie miraculeusement...


8 mai 2017
Un film de Patricia Riggen
Avec Jennifer Garner, Martin Henderson et
Queen Latifah


Mon avis : 
Décidément l'année 2020 sera fort en beaux films. Troisième films chez Saje Distribution et c'est une bénédiction ! 

Celui-là ça fait longtemps qu'il me nargue dans ma librairie favorite... Le résumé ne me motivait pas et encore moins la jaquette que je trouvais peu entraînante. Comme quoi qu'il faut se méfier des apparences !    

Pour le film "Miracles du ciel" ce fût une excellente surprise. Je ne m'y attendais pas ! D'abord par ce jeu d'acteurs. Une interprétation parfaite notamment par Jennifer Garner que j'ai découvert. Tout est plausible, rien n'est surjoué. Les émotions sont au rendez-vous. Les acteurs principaux ont réussi leur job. Vraiment bluffant ! J'ai énormément aimé le côté religieux normal, la vie d'une famille américaine croyant. J'ai aimé le côté de l'Évangile de la prospérité et de ses dérives. 

L'histoire est vraiment forte et dramatique. Les larmes ont coulés du début à la fin. Plusieurs thèmes sont relevés comme la relation à Dieu, comment Dieu permet la souffrance, l'espérance. L'histoire inspiré d'une histoire vraie est poignante. J'ai apprécié la construction entre la maladie de la fille, le côté de la foi et les doutes. C'est un package. 

C'est un film qui m'a remis de l'espoir, de la foi et de l'optimisme dans ma vie. Une leçon de vie que nous offre Annabelle Beam et le courage de ses parents. Un film qui m'a fait du bien. 

La qualité de l'image est sublime très colorisé. Le filmage est très réaliste. Par moment je trouve que ça fait limite "amateur" dans le sens de la façon de filmer. 

Les bonus sont bons : les scènes coupées et l'histoire de vrai de la famille Beam. 





Sur mon blog et chez Saje Distribution :




jeudi 7 mai 2020

Axelle Red feat Ycare - I don't care (je m'en moque )

Des fois nous aimons un titre de certains artistes. Une fois la période passée nous l'oublions. Et il y en a d'autres où l'on aime tout et tout le temps. 

Axelle Red fait partie de ceux-là. J'aime tout, du début à la fin de sa discographie. Sa voix à un pouvoir destressant. Ses textes et ses émotions me suivent maintenant depuis le single Rouge Ardent où je l'ai réellement découverte. 

Aujourd'hui elle nous offre un deuxième duo avec le chanteur Ycare. Le premier "D'autres que nous (14 Boulevard Saint-Michel) est incontestablement un duo fort aimé et avec une rotation radio importante. Un duo que j'aime énormément. Deux voix qui s'accordent à merveilles. 

Et c'est st reparti pour un tour avec le second" I don't care (je m'en moque). Un titre pop, optimiste et une invitation au lâcher prise ! 

Clip réalisé par Ycare & Maleck Mroueh


Nous ne savons pas si les collaborations entre les deux artistes mèneront à un album complet mais nous sommes assurés qu'une belle amitié musicale est né !

Vous pouvez toujours voir ou revoir les clip "d'autres que nous"


dimanche 3 mai 2020

Rachel, je n'ai pas honte, l'histoire vraie de la première victime de la tuerie de Columbine - Beth Nimmo et Darrell Scott


"Dieu veut que nous surmontions le mal par le bien" 

L'histoire vraie de la première victime de la tuerie de Columbine
Rachel Scott, une jeune fille comme beaucoup d'autres, mais dont l’engagement à suivre et servir Jésus-Christ est ferme. Malgré les moqueries dont elle est l’objet à cause de son témoignage, les doutes qui l’assaillent parfois et les luttes intérieures auxquelles elle est, comme chaque adolescent, constamment confrontée, elle reste fidèle à Dieu. A tel point que, le 20 avril 1999, elle est tuée en raison de sa foi au lycée de Columbine (Etats-Unis), avec onze autres étudiants et un professeur. 
Avec 37 illustrations et reproductions de son journal intime.

"Je ne vais pas m'excuser de parler de Jésus. Je n'ai pas l'intention de justifier ma foi à leurs yeux. Je ne veux pas cacher la lumière que Dieu a mise en en moi. Si je dois tout sacrifier... je le ferai." 

Maison de la Bible
216 pages
19 mars 2020

Pour lire un extrait : ici

Ce livre est disponible également en film : Cliquez ici pour voir ma critique 

Mon avis :

Ayant eu un gros coup de cœur pour le film (voir ma fiche sur mon blog ici) je me suis empressé d'acheter le livre. Le film fût la découverte de mon confinement, je voulais en savoir plus sur Rachel Joy Scott, première victime de la tuerie de Columbine aux États-Unis en 1999.

Le livre, dont les auteurs sont les parents de Rachel. De ce fait nous avons un témoignage à trois mains avec le journaliste.

Le livre est foncièrement différent du film. Tout aussi bouleversant, j'ai pleuré à la fin du film et au début du livre. J'ai presque envie de dire que le film est centré sur Rachel Joy Scott et le livre plus sur l'univers de la famille, le contexte du massacre de Columbine et bien sur sur Rachel, sa personnalité, sa foi en Jésus-Christ ect.

Un bon livre pour découvrir ce qu'est la foi et comment Jésus Christ peut changer une vie. Un bon livre pour trouver uje foi dans l'équilibre. Rachel Joy Scott est un modèle pour moi. Également pour découvrir la souveraineté de Dieu et que rien n'arrive au hasard.

Même si j'ai aimé ce livre et appris beaucoup de choses sur Rachel et notamment sa foi, sa manière de penser et son discernement religieux ce livre m'a laissé sur ma faim. Peut-être du fait que j'ai vu le film deux fois récemment. J'ai pas vraiment accroché même si c'est une mine d'informations. Pas assez de citations de Rachel et de son journal. Des passages trop longs notamment vers la fin où le livre devient un playdoyer anti armes. Chose que je comprend et que je déplore.

Peut-être que je m'attendais trop à lire un livre trop centré sur Rachel comme le film l'a fait si bien. Je pense le relire une deuxième fois où là je me concentrerai plus sur Rachel.


" Que ferais-tu si tu devais mourir demain ? Que t'arriverait-il ? Où irais-tu ? Demain n'est pas une promesse, mais une chance qui pourrait ne plus se présenter pour toi. Après la mort, que se passe-t-il ? Où passeras-tu ton éternité ? Connaîtras-tu une vie éternelle dans la présence du Père qui nous aime, ou seras-tu arraché des bras de ton Sauveur Jésus-Christ ?"

mercredi 22 avril 2020

Des voisins si ordinaires- David Jackson


Résumé :
Les Benson sont des gens charmants, des voisins parfaits. Ils ont une belle maison et une mignonne petite fille. Sauf que Daisy n'est pas vraiment leur enfant : ils l'ont enlevée il y a quelques années. Depuis, elle a appris à être gentille pour éviter les punitions infligées par « papa ». En apparence, les Benson donnent l’image d’une famille banale. Jusqu’au jour où ils décident que Daisy doit avoir une sœur et qu’ils kidnappent Poppy, six ans. Mais la nouvelle petite fille ne se révèle pas aussi obéissante qu’ils l’espéraient, cherchant à s'enfuir au risque d'alerter le voisinage... De son côté, l’inspecteur Cody est bien déterminé à retrouver la fillette, quel qu’en soit le prix. Il va devoir dénouer un tissu de mensonges savamment élaboré et révéler la terrible réalité, inimaginable, d’une famille « parfaite »...
Quand le pire se cache derrière le bonheur de façade… Un thriller implacable.

"Un grand thriller  haletant" Clare Mackintosh, auteur de Te laisser partir

"Encore mieux que Harlan Coben!" The Guardian

City Poche
480 pages
5 février 2020

Lire les premières pages 

Mon avis :

Le hasard de la médiathèque, comme souvent j'ai pris plusieurs thrillers pour avoir de quoi lire. Le confinement m'a prolongé automatiquement le prêt alors j'ai lu ce livre par défaut avant de recevoir par la poste sûrement ma prochaine lecture.

Premier livre de cet auteur (je crois que c'est son premier livre traduit en français). C'est une belle découverte mais je pense que malgré un suspense surprenant l'auteur aurai pu encore mettre la barre plus haute.

L'écriture est fluide, simple mais pas de trop, mon esprit a réussi à s'accrocher au texte anglais. Les chapitres de tailles normaux pas trop courts ni trop long. Un récit en trois parties dont je ne trouve pas forcément l'utilité, ce n'est qu'un détail !

Vraiment un plaisir de lecture d'avoir pu suivre suivre les opérations de police et des ravisseurs et le quotidien des filles. 

Le récit est en lui-même intéressant, j'ai suivi avec intéressement tous les personnages. L'écriture de David Jackson et son imagination d'auteur permet une immersion totale dans l'histoire tragique que narre ce thriller.

Un suspense bon. Jamais je n'aurai pu me douter de la fin. Ici on ne cours pas après un assassin. Le récit est plus basé sur la recherche des enfants enlevés.  Nous suivons le quotidien des filles enlevées, des kidnappeurs et de la police. Malheureusement je trouve que certaines choses manquent au récit. Nous commençons l'histoire avec un épisode de la vie de l'agent Nathan Cody. Un épisode stressant mais qui malheureusement ne reviendra jamais. Dommage nous aurions pu goûter à l'horreur. La vie amoureuse des agents de police ne m'ont rien apporté du tout.  

Ce qui m'a fait continuer la lecture je pense que c'est le quotidien des filles et de savoir le dénouement. L'enquête en elle-même reste assez plate. Le résumé du livre est pour moi pas très révélateur de la réalité de l'histoire. Peut être que l'intervention des voisins ou une vie de voisinage aurai peut-être pu rehausser le récit.

Le dénouement est tout bonnement incroyablement et avec une moralité. Un thriller plaisant même s'il me manque quelques choses pour rendre encore plus aboutit le récit. 

Le 1er album de Seemone

  1.            Brun de folie 2.        La belle et la bête 3.        Parle-moi 4.        Cœur de pierre 5.        Je n’ai rien ou...